Peter Pan dans les jardins de Kensington5 minutes de lecture

Couverture (Fair use)

Le narrateur de l’histoire, Barrie (voir Le Petit Oiseau blanc), décrit les jardins de Kensington situés à Londres, très vastes avec de nombreuses portes donnant accès, un parc très arborés arpenté par de multiples chemins de promenade et de rares petites cabanes de bois, qui connait de nombreuses histoires et légendes, fréquentés par de nombreux promeneurs et parents avec enfants jouant à divers veux, riches ou pauvres, habitués ou non. Les lieux les plus emblématiques sont le bassin rond, le palais du bébé, la bosse, une source, un terrain de cricket et une partie pique-nique, une zone avec des moutons à côté de la rivière Serpentine (ressemblant à un lac) qui passe sous un pont, et mène à l’île des oiseaux, le cimetière des chiens et le nid des pinsons.

Peter Pan est très vieux mais âgé d’une semaine, et c’est donc au bout de sept jours qu’il a quitté sa maison, et le genre humain pour ne plus vieillir et retourner aux Jardins en s’envolant par-dessus les maisons. D’ailleurs, David, le petit fils du voisin a lui aussi essayé de s’échapper. Peter y trouve de nombreuses fées, puis se pose sur un saule pleureur pour dormir, tel un oiseau qu’il était, mais passe une nuit froide, seulement habillé d’une chemise de nuit. À son réveil, il tente d’aborder une fée, mais elles s’enfuient toutes à son approche, créant remous et tumulte dans tout le parc, apeurées par la présence d’un humain après la fermeture. Constatant que les oiseaux le fuient aussi il se rend sur l’Île aux oiseaux et parle avec Salomon Caw le corbeau, qui lui fait comprendre qu’il n’est plus un oiseau, ni même un homme, mais un entre-les-deux et perd alors la confiance en lui, qui lui donnait des ailes et la capacité de voler, Salomon lui dit qu’il va rester coincé sur l’île pour toujours. Il passe plusieurs jours au milieu des volatiles, qui lui apportent du pain, alors que lui donne sa chemise pour faire des nids, puis il apprend les mœurs et pratiques des oiseaux, manger, faire un nid, le cœur joyeux (conseil de Salomon), siffler (avec un pipeau) ou aider les oiseaux. Un jour, un cerf-volant tombe sur l’île, aidé par une centaine d’oiseaux qui réussissent à le faire voler, Peter s’agrippe à la corde, puis la lâche espérant atterrir dans les jardins, mais il tombe dans la Serpentine, et est ramené sur l’île par deux cygnes, puisqu’il ne sait pas nager (ce qui l’empêche de traverser en nageant).

Un jour, le jeune Shelley plie un billet de cinq livres sterling en forme de bateau puis le laisse aller sur la Serpentine, celui-ci arrive sur l’île, récupéré par les oiseaux, puis par Peter. Il en découpe une partie et en donne une livre à Salomon, qu’i l’aide à convaincre les grives de lui faire un bateau, avec l’un de leur nid recouvert de boue pour l’étanchéité. Malgré les tentatives de la dame Passereau pour déconseiller l’usage de la boue, Peter les payent chaque jours avec le billet si bien qu’elles construisent un nid à sa taille, les naissances des bébés pour les mamans du parc, normalement des petites grives, sont laissées aux moineaux. Une nuit, il embarque dans le nid, sans rame, mais avec les reste de sa chemise comme voile, parvient difficilement à passer le pont, et est pris par une sorte de tempête, puis il accoste, mais plusieurs fées l’en empêche puis que la fermeture des jardins arrive à sont terme. Il descend à terre tout de même et est reçu par la reine des fées qui l’accepte, puis il retourne sur l’île chaque soir. Chaque jour, il trouve différents objets, un cerceau, un seau, un ballon, un landau abandonné, et une pelle près de la source dont il se sert comme pagaie.

Les maisons des fées sont visible la nuit mais pas le jour, le palais, de verre, est donc translucide. Les fées sont nées des éclats de rire du premier nouveau-né qui s’est éparpillé. Elles s’habillent et se déguisent en fleurs, si bien qu’ont leur confond dans la journée avec ces plantes, et ne font finalement jamais rien la plupart du temps et sont ignorantes et désobéissantes. Elle sont majeur au bout de deux ans et ont un anniversaire par mois, savent bien danser, et organisent bal et banquets à la fermeture des jardins, en présence de la reine Mab et de Lord Chancelier. Lors de l’anniversaire de la princesse, elle offre un grand vœu à Peter, qui choisit d’en faire deux petits, rentrer chez sa mère (et revenir s’il est déçu), puis un second de réserve. Les fées luis redonnent la possibilité de voler, puis il se rend chez lui après une promenade au-dessus de Londres, et rentre dans la chambre de sa mère endormie par la fenêtre restée ouverte, où il est émerveillé par sa beauté. Il a choisit de redevenir un oiseau pour son second vœu. Il regarde ses anciens habits mais ne sait plus les utiliser, sa mère est sur le point de se réveiller, mais il lui siffle une berceuse avec son pipeau. Elle se rendort, il hésite à repartir et veut rester, mais il regrette d’être parti trop vite des jardins, et s’en va, se promettant de revenir. Plusieurs mois passent, Les fées veulent garder Peter aux jardins en raison de sa musique, lui veut retourner chez sa mère, et un banquet d’adieu est tenu, mais à chaque fois, il hésite et remet à plus tard. Il finit par faire le vœu de la retrouver et y retourne, mais la fenêtre est définitivement, fermée, elle dort, enlacée avec un autre enfant et a l’air heureuse. Peter ne reverra plus jamais sa mère et retourne aux jardins.

Dans les jardins, différents enfants arrivent régulièrement à distinguer la Petite Maison, constuite chaque jours par les fées, puis qui disparait, notamment Tony six ans et sa sœur Maimie Mannering qui connaisse le parc, les fées et Peter. Cette fille de quatre ans, étrange ou atypique, toujours souriante et agréable même malgré des agressions, décide avec son frère de rester enfermé dans parc après la fermeture afin d’obliger Peter à lui faire faire du bateau. Par temps froid et neigeux, ils se promènent aux jardins avant la fermeture, et font la course, Tony part devant et gagne, mais les portes sont fermées ; Maimie se fait enfermer dans les jardins, puis la nuit tombant, elle voit les arbres bouger, parler, et se promener. Elle se rend au bal des fées, mais celles-ci sont tourmentées par l’état du Duc des Pâquerettes de Noël qui le cœur froid, ne battant presque plus, n’est pas capable d’aimer. Elle croise un cortège de fées, puis plus loin elle sauve et parle à une fée nommée Brownie qui va au bal. Maimie reprend sa route et voit une lueur qui la conduit au bal, mais elle est déçue car Peter n’est pas là ; quand arrive Brownie, le Duc, qui était dans une torpeur, reprend vie et tombe amoureux d’elle, la joie revient dans l’assemblée et la fête s’engage de plus belle, mais Maimie manifeste sa présence et provoque la stupéfaction de tous, devant cet intrus humain ; tout s’arrête, la musique; la lumière, toutes les fées se cachent. Mamie s’enfuit, tombe, s’évanouit, puis les fées la trouvent et lui réservent un sort peu agréable, mais elle sauvée par Brownie qui l’aide en retour de son assistance plus tôt. Toutefois, ne pouvant la déplacer, elles construisent une maison autour d’elle, celle-ci passe la nuit, puis se réveille au matin, et sort de la maison, qui disparait en rapetissant complètement. Maimie entend une voix derrière elle, celle de Peter Pan qui lui parle.

Peter Pan et Maimie sympathisent, discutent des jeux qu’il fait, non-conventionnels, ils s’apprécient. De toute la gentillesse réciproque et de l’amour naissant, elle lui donne un dé puis un baiser (dont il inverse les termes, ne les connaissant pas), puis il lui propose de l’épouser, ce qu’elle accepte. Il l’emmène sur l’île au oiseaux, mais elle ne cesse de parler de sa mère et veut la voir régulièrement. Peter lui confirme dans un premier temps qu’elle le pourra, mais pris de remords sachant qu’elle ne la reverra pas, il ne parvient pas à la laisser monter dans le nid-de-grive. Ils s’embrassent et se séparent jusqu’au lendemain. Mais jamais elle ne revient, mais elle pense souvent à lui et décide de lui faire un cadeau, sa chèvre imaginaire. Elle laisse une lettre dans les jardins demandant aux fées de transformer sa chèvre en vraie chèvre. Paeter reçoit cette chèvre des mains des fées, puis la monte régulièrement dans les jardins pour jouer du pipeau ; elle laisse régulièrement des jeux à son attention. Peter joue souvent, et aide parfois les enfants abandonnés enfermés dans les jardins de Kensington, mais parfois il arrive trop tard, puisqu’il a vu mourir deux enfants tombés d’un landau et a inscrit leurs noms sur des pierres du parc en mémoire, Walter Stephen Matthews et Phoebé Phelps. Les fées construisent depuis régulièrement la Petite Maison, qui disparait au matin, permettant à Peter d’aider les enfants.

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C’est un roman destiné à la jeunesse, dont le texte original a été initialement publié en 1902 dans les chapitres 13 à 18 du livre Le Petit Oiseau blanc de Barrie, première apparition de Peter Pan.