Le Mythe de Sisyphe1 minute de lecture
Camus s’interroge sur ce qu’il appelle l’absurdité, l’absurdité de la condition humaine. Pour lui, l’homme cherche un sens au monde, un sens à son existence sur la terre, un sens à ses actions. Mais pour lui, vivre dans ce monde n’a pas de sens.
Si l’homme comprend l’absurdité de ce monde, doit-il nécessairement ce suicider ? Il fait une description du contexte absurde, où il estime que la vie se fonde sur l’espoir d’un avenir, alors que la mort est inévitable. Il estime que ni le monde ni la pensée humaine n’est absurde, mais que l’absurdité commence à apparaitre lorsque l’homme tente de comprendre le monde sans raison dans lequel il vit. Il remet en cause certains philosophes tentant d’expliquer l’absurde. Pour Camus, la vie vaut le coup d’être vécue, l’homme doit accepter l’absurde, même si cela reste une bataille constante, ceci créant trois conséquences : la passion, la révolte et la liberté.
Par la suite, il donne quelques exemples de l’absurde, comme Don Juan, qui séduit sans arrêt, reconnaissant que cet état d’amour est éphémère, ou comme un acteur se glissant dans la peau de différents personnages, mais aussi son propre rôle, et comme le vainqueur, ou le conquérant qui recherche la victoire, bien que la mort soir inévitable.
Camus s’interroge alors sur l’art ou la création absurde, en décrivant certains ouvrage comme Dostoïevski. Il étudie le mythe de Sisyphe et considère qu’il peut être heureux malgré l’absurdité de sa condition, s’il accepte son sort. Dans l’appendice, il analyse des écrits de Franz Kafka.
Commentaires
Camus traite la notion de l’absurde de trois façons différentes dans son cycle de l’absurde, un roman, L’Étranger, un essai, Le Mythe de Sisyphe, et deux pièces de théâtre, Le Malentendu et Caligula.
- Le Mythe de Sisyphe
- Albert Camus
- Octobre 1942
- Folio (1985)
- 9782070322886