La Guerre des mondes3 minutes de lecture

Couverture (Fair use)

En 1894, des astronomes constatent des évènements étranges à la surface de Mars. Une explosion a lieu, et l’analyse indique que des projectiles pourraient avoir été lancés. Au total, dix explosions en dix jours. Des mois plus tard, une météorite est sur le point de percuter la Terre Elle s’écrase dans le conté de Surrey en Angleterre, à côté que chez le narrateur près de la ville de Woking. Il est ainsi le premier à arriver sur les lieux et constater que ce n’est pas de la roche mais un cylindre en métal. Rapidement le couvercle se dévisse et en sort deux créatures grosses comme des ours et rondes, à la peau grise et grasse, avec une bouche en V et bavante, dotée de plusieurs longues tentacules. Ces martiens souffrent énormément de la pesanteur et ont des difficultés à se mouvoir, mais aussi à respirer, ils retournent alors dans le cylindre de près de trente mètres de diamètre. Des centaines de personnes affluent pour voir le spectacle. Tous ceux qui tentent d’approcher du vaisseau sont tués par le « rayon ardent », un rayon vert qui désintègre tout ce qu’il touche, notamment une délégation d’humain qui tente de prendre contact. L’armée qui est à l’origine envoyée pour protéger les visiteurs doit riposter.

Le narrateur décide d’éloigner sa femme en l’amenant chez son cousin dans une carriole. Sur le retour vers Woking, le narrateur tombe sur un tripode (les autres vaisseaux sont arrivés sur Terre et se déplacent grâce à leurs pattes géantes). La carriole est détruite, mais il ne se fait pas prendre. Par la suite, les tripodes diffusent de la « fumée noire », un gaz toxique qui détruit tout. L’armée autour du cylindre et la moitié de Woking sont détruits, mais il rejoint sa maison. Il rencontre alors un soldat artilleur en fuite, avec qui il s’enfuit. Ils se séparent dans la ville de Shepperton lors d’une attaque martienne. Un tripode est détruit par l’artillerie sur les bords de la Tamise. Le narrateur parvient à traverser, jusqu’à la ville de Walton, où il rencontre le vicaire qui devient son compagnon de route, alors que l’armée tente de protéger Londres quand les tripodes se regroupent sur leur point d’arrivée à Woking.

Si les Londoniens sont dans un premier temps insouciants, ils ont des informations parcellaires ou erronées de la situation via la presse, ils ne tardent pas à quitter la capitale en masse lorsque les tripodes contre-attaquent et déversent leur fumée noire. Parmi cet exode, figure le frère du narrateur, un jeune étudiant en médecine, quittant la ville comme des milliers de personnes ; le narrateur relate alors exclusivement les péripéties vécues par son frère et sa fuite en avant. Il rencontre deux femmes qu’il sauve d’une attaque de trois hommes, puis ils continuent la route ensemble sur une route semée d’embuche jusqu’à la mer. Là, ils prennent un bateau pour le vieux continent, au moment où des tripodes surviennent, mais une partie d’entre-eux est détruite par un bateau de guerre, laissant l’embarcation partir pour l’Europe.

Par la suite , la résistance armée cesse, laissant libre court aux martiens. Le narrateur reprend son récit personnel, dans lequel il est accompagné du vicaire. Ils pillent différentes maisons pour se nourrir et constatent que les martiens enlèvent des humains pour les placer dans des nacelles à l’arrière du cylindre. Ils se terrent deux semaines dans une maison abandonnée de Sheen. Face à la situation, le vicaire perd la raison et lorsque des martiens rentrent dans leur cachette, le narrateur assomme son compagnon pour éviter qu’il ne le dévoile et il se cache. Il constate que les martiens lui pompent son sang et se l’injectent afin de survivre et comprend les enlèvements des humains. Le narrateur reste caché quelques jours de plus, puis décide de sortir et part pour l’ouest de Londres. Sur sa route, il découvre l’herbe rouge, une plante martienne qui se répand abondamment à proximité de zones humides. À Putney, il rencontre à nouveau l’artilleur qu’il a croisé au début, celui-ci lui propose un plan pour vivre sous terre laissant la surface aux martiens. Après cinq jours de chemin commun, pendant lequel ils ne croisent plus de martiens, le narrateur le laisse à ses projets, et continue seul son chemin pour Londres, où il arrive, dans une ville dévastée et silencieuse. Il constate que plusieurs tripodes sont inanimés, et, alors qu’il est sur le point de perdre la raison, il apprend que les martiens sont mort, n’ayant pas supporté une bactérie terrienne et ont tous succombé, comme l’herbe rouge. Il tombe alors en dépression et est soigné par une famille londonienne, puis repart pour Woking et retrouve sa femme qui a survécu. Il s’interroge sur le sentiment d’insécurité permanente, concluant que l’homme n’est plus seul dans la galaxie.

Commentaires

C’est un classique de la science-fiction, mettant en scène le sujet de l’invasion extra-terrestre ; il est inspiré par l’extinction du peuple de Tasmanie, provoquée par la colonisation de ce territoire par l’Angleterre.