La Machine à explorer le temps3 minutes de lecture

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À la fin du 19e siècle, un savant convie des amis ainsi que des scientifiques dans son atelier. Il leur explique ses découvertes sur la quatrième dimension et les possibilités de voyager dans le temps. Il fait la démonstration de la disparition d’une machine miniature, alors qu’il est sur le point de finaliser la même en taille réelle. Une semaine plus tard, certains sont à nouveaux conviés, ainsi que des journalistes. L’un de ses amis raconte alors que celui qu’il appelle le « voyageur du temps » apparait affaiblit, salle, blessé et pressé. Après une toilette, celui-ci rejoint ses hôtes et leur dévoile son aventure.

Il a utilisé sa machine et a voyagé vers le futur jusqu’en l’an 802 701. À son arrivée, il ne trouve que ruines et nature, le climat est chaud, et aucun des attraits modernes n’est présent, route, bâtiment, magasin, transport. Il ne voit aucun animal, et la nature lui semble resplendissante, débarrassée de toutes mauvaises herbes. Il fait rapidement la connaissance d’êtres simples et inoffensifs, semblant être les descendants de l’humanité. Ces Eloïs sont petits, androgynes, simples d’esprit et pacifiques, passant leurs journées à cueillir et manger des fruits ou s’amuser.

Rapidement, sa machine disparait, mais il prend le parti d’attendre ne sentant aucun danger de la part des autochtones, et de chercher plutôt que de paniquer et d’effrayer les Eloïs, d’autant plus qu’il avait gardé avec lui les petits leviers de commandes indispensables à son fonctionnement. Il suppose tout de même que la machine est cachée en dessous d’une sorte de statue ressemblant à un sphinx située à proximité du lieu de son arrivée. Alors que les Eloïs sont effrayé par l’obscurité, le soir, des nouveaux êtres s’approchent de lui. Appelés Morlocks, ils sont blêmes, livides, ressemblent à de petits singes. Par la suite, il découvre des puits et un réseau de galeries dans lequel vivent ces Morlocks, dans l’obscurité totale, provoquant chez eux une peur frénétique de la lumière. Il y découvre de la machinerie, et échafaude une théorie selon laquelle les travailleurs se sont terrés dans les sous-sols pour travailler, et ont évolués en Morlocks au bout de milliers d’années, fournissant quelques éléments comme des habits aux Eloïs en surface, les classes riches et oisives. Il découvre également que les Morlocks sont cannibales et mangent régulièrement des Eloïs, qu’ils kidnappent la nuit, expliquant la terreur de ceux-ci pour l’obscurité.

L’explorateur se lie d’amitié avec une Eloï nommée Weena, qu’il sauve de la noyade. Ils partent pour un palais abandonné dans l’espoir de trouver des armes, des outils, ou des matières premières pour lutter contre les Morlocks. Le lieu s’avère être un ancien musée, dans lequel ils trouvent des allumettes, des morceaux d’ambre (matière inflammable) et une grosse barre de fer, faisant à la fois office de massue et de levier de force.
Ils sont toutefois attaqués par les Morlocks, et s’ils en tuent de nombreux individus, Weena disparait également, alors que le voyageur envisage de la ramener à son époque. Mettant fortuitement le feu à la forêt, ce qui effraie et tue les Morlocks, il parvient à retourner au lieu de son arrivée. Là, il voit que les portes sous le sphinx ont été ouvertes probablement pour l’attirer, et que sa machine était bien là, cachée. Cependant, ce piège n’a pas le temps de fonctionner et le voyageur du temps arrive à relancer sa machine pour partir.

Dans la précipitation du départ, il fait un bond de plusieurs millions d’années dans le futur, où il découvre un soleil mourant et des animaux et insectes géants qui l’attaquent. Il repart à nouveau plus avant et s’aperçoit de l’extinction du soleil, de la glaciation de la terre et de la disparition de la vie. Finalement, il réussit à revenir à son époque, et livre son récit à ses convives médusés et pour certains peu convaincus. Les seules preuves qu’il ramène sont des fleurs que Weena a glissées dans sa poche, et qui intriguent l’assemblée, puisqu’elles leur semblent inconnues. L’ami du voyageur du temps dévoile alors que trois années sont passées depuis son nouveau départ et qu’il n’est jamais revenu.

Commentaires

C’est l’une des œuvres fondatrices du genre de la science-fiction, classique et référence du thème du voyage dan le temps. On y découvre l’interprétation de l’évolution de la société par Wells au moment où l’Angleterre est encore dans l’ère de la révolution industrielle, et une satire de la société, les riches et les pauvres. La théorie sur l’évolution de Charles Darwin est quand même il me semble au centre du roman, sur laquelle il porte une vision assez pessimiste.