Le Guide du voyageur galactique3 minutes de lecture
Lorsque la maison d’Arthur Dent est sur le point d’être détruite, son amis Ford Prefect vient le chercher pour aller boire de la bière au bar le plus proche, car cela n’a plus d’importance. Bloqué sur la Terre depuis quinze ans, il est en réalité originaire de la constellation de Bételgeuse et se déplace de planète en planète, dans le but de remettre à jour le contenu d’un livre électronique, « Le Guide du voyageur galactique » qui permet aux « astrostoppeurs » (autostoppeur dans l’espace) par ses informations, de voyager pour très peu d’argent et en sécurité dans la galaxie, et qui contient notamment l’adage célèbre « Pas de panique ! ». Là en buvant, il lui dévoile ses origines, et que la terre va disparaitre dans une dizaine de minutes. Quand ils sortent, sa maison vient d’être détruite, puis surviennent des vaisseaux Vogons menés par Prostetnic Vogon Jeltz, qui ont pour rôle de détruire la Terre, étant placée sur la trajectoire d’une voie express hyperspatiale en construction.
Heureusement juste avant la désintégration de la planète, Ford réussit à partir en emmenant Arthur, se faisant prendre en stop dans un des vaisseaux Vogons, par les Dentrassis, des créatures engagées par les Vogons en tant que cuisiniers. Ils sont par la suite capturés, subissent l’audition d’un poème Vogon, puis sont éjectés du vaisseau, les Vogons ne les désirant pas à bord et sont voués à la mort. Par chance, ils sont de suite récupéré par Cœur-en-Or, le vaisseau de Zaphod Beeblebrox, président de la galaxie, mais qui n’a pas de pouvoir, et a seulement pour rôle de détourner l’attention de l’application du pouvoir. Originaire de la région de Bételgeuse, il est le demi-cousin de Ford, et il s’est fait greffer une deuxième tête et un troisième bras. Cœur-en-Or est un tout nouveau prototype de vaisseau fonctionnant grâce à un générateur d’improbabilité infinie, qu’il vient de dérober aux autorités avant de quitter ses fonctions. Il s’est d’ailleurs fait élire président, avec pour unique but de dérober ce vaisseau. Il est accompagné de Trillian (Tricia McMillan), une terrienne avec qui il noue une relation peu claire (elle connait également Arthur, elle l’a laissé en plan lors d’une soirée au profit de Zaphod), et Marvin, un robot maniaco-dépressif et paranoïaque, triste, pessimiste, contrariant et malheureux, doté d’une P.H.V., personnalité humaine véritable. Figure également Eddie, l’ordinateur de bord évolué très bavard et jovial de Cœur-en-Or. Ils parviennent jusqu’en orbite de la planète Magrathéa créée de toute pièce, dont l’activité est de créer d’autres planètes de toute pièce. Lorsqu’ils tentent d’atterrir, ils sont poursuivi par des missiles lancés par le système de défense, mais Arthur déclenche de générateur d’improbabilité qui les sauve de la mort.
Les quatre amis commencent à visiter la planète. Trillian, Ford et Zaphod descendent dans les entrailles de Magrathéa en passant par une brèche alors qu’Arthur et Marvin restent à la surface en sécurité. Arthur rencontre un vieillard, Slartibartfast, qui lui dévoile être en train de se réveiller, et que toute la population de la planète est en réalité endormie dans les sous-sol et qu’elle est sur le point de se réveiller également. Il y a quatre milliards d’années, en raison de conjonctions économiques du marché peu favorables, ils ont choisi de s’endormir jusqu’à qu’un contexte économique plus propice survienne. Ils visitent les ateliers quasiment infinis dans lesquels ils construisent les planètes. Si cette situation idéale n’est pas encore là, ils ont été réveillés temporairement pour reconstruire la Terre, sur le même modèle qu’il l’on faite la première fois. En effet, lorsque les ancêtres du vieillard créèent le plus puissant ordinateur de la galaxie, Pensées profondes, ils lui demandèrent la réponse au problème de la vie, de l’univers et du reste. Celui-ci estime alors pouvoir donner une réponse, mais nécessite sept milliards et demi d’années de réflexion. Au bout de ce laps de temps de réflexion, il donne enfin une réponse : quarante-deux. Surpris par la teneur de la réponse, les descendants lui demandent alors à quoi quarante-deux répond, quelle est la question fondamentale, ultime, sur la vie, l’univers et le reste. Toutefois, Pensées profondes n’est pas capable d’y répondre, mais précise que son successeur, l’ordinateur qu’il va lui-même créer sera capable de trouver la grande question. Cet ordinateur dirigé par les souris depuis sa création, c’est la Terre, constituant avec tous ses habitants (des « hyperintelligences pan-dimensionnelles ») une matrice intellectuelle d’ordinateur, et il aurait fini son programme de réflexion sur ce problème au bout de dix millions d’années, seulement cinq minutes après sa destruction.
Par la suite, Arthur retrouve Ford, Zaphod et Trillian, capturés par les locaux. Puis, les deux souris de cette dernière qui s’avèrent être aux commandes du projet, proposent à Arthur d’extirper les données du programme de son cerveau puisqu’il en conserve une mention cumulative dedans, ayant vécu les derniers instant de la Terre. À l’idée de voir son cerveau opéré, enlevé et disséqué, puis remplacé par une intelligence artificielle, Arthur refuse et s’enfuit avec ses amis, laissant les souris inventer une « question fondamentale ». Cependant, lors de leurs fuite, ils sont attaqués par deux policiers chargés d’arrêter Zaphod pour le vol du vaisseau Cœur-en-Or le jour de son inauguration. Après être acculés sous les feux des policiers, ils parviennent à s’échapper, constatant la mort inopinée et inexpliquée de ceux-ci. De retour au vaisseau, il retrouvent Marvin, au pied du vaisseau des policiers, qui leur dévoile avoir provoqué fortuitement par sa tristesse le suicide de l’ordinateur du vaisseau en s’y connectant, conduisant au dérèglement des scaphandres des policiers, gérés à distance. Ainsi, ils repartent tous dans Cœur-en-Or loin de la planète Magrathéa.
Commentaires
Récit de science-fiction humoristique incontournable, basé sur l’absurde, la dérision, avec un humour fin et rafraichissant, le tout dans un style facile et agréable à lire. C’est une épopée de fin du monde, dans laquelle la mort est souvent proche, mais évitée in extremis par des pirouettes délirantes, ds rebondissements scénaristiques, dans un univers où tout peut exister ou arriver.
- Le Guide du voyageur galactique
- Douglas Adams
- 1979
- Folio SF (2010)
- Traduction par Jean Bonnefoy
- 9782070437436