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Des terroristes socialistes révolutionnaires se retrouvent dans un appartement à Moscou, au sujet du meurtre du Grand-duc Serge, oncle du tsar, qui se comporte en despote. Stephan vient de s’échapper du bagne et rejoint le chef Boria, Annenkov, Dora, pour remplacer Schweitzer mort en fabriquant les bombes avec cette dernière. Voinov (Alexis) arrive avec un plan de la ville, puis Yanek (Kaliayev, l’amant de Dora), ils ont repéré le parcours et sa calèche du grand-duc, qui va sortir au théâtre dans la semaine. Stepan veut lancer la bombe mais Voinov et Kaliayev ont déjà été désignés ; Stepan et Kaliayev ne s’aiment pas et se dispute, puis il évoque son sacrifice avec Dora.

Le lendemain, les informations de la taupe Orlov indiquent que le grand-duc va au théâtre, tous regardent la scène depuis l’appartement à proximité, tandis que Voinov et Kaliayev sont dans la rue pour jeter les bombes. Mais Laliayek ne fait rien, et tout deux reviennent ; celui-ci dévoile qu’il a vu les deux neveux du grand-duc et sa femme dans la calèche, et qu’il a hésité puis pris de pitié il s’est résigné à ne pas lancer la bombe. Tous sont un peu surpris et déçus, mais finissent par comprendre, cependant seul Stepan s’oppose à lui et n’accepte pas cette décision. Il prétexte que pour épargner deux enfants des milliers d’enfants russes vont mourir, et que leur présence entrainant leur mort n’empêchait pas d’agir. Mais tous les autres ne sont pas d’accord avec lui. Kaliayek considère son acte de sacrifice comme un acte de juste contre le despotisme, et pas un acte meurtrier, contre des enfants, qu’aucun russe n’aurait accepté. Stepan est obligé de céder devant la majorité et l’attentat est reporté pour la sortie suivant deux jours après.

Toujours dans l’appartement deux jours après, Voinov est anxieux et fatigué, n’ayant pas dormis de la nuit ; il confesse à Annenkov qu’il a peur et n’aura pas le courage de lancer la bombe, après avoir réfléchit suite à la tentative manquée de l’avant-veille ; il est envoyés pour travailler au sein de l’organisation, puis Annenkov prend sa place au grand désarroi de Stepan qui voulait lancer la bombe. Dora et Kaliayek discute de ce qu’il va faire et de l’amour, celui nécessaire pour le faire, envers l’organisation, envers le peuple, et envers elle et réciproquement. Une heure plus tard, il a réussit à lancer une bombe sur la calèche, ce qui tué le grand-duc. Dora et Stepan sont heureux.

Kaliayek a été arrêté et emprisonné. Huit jour après, il parle avec un autre prisonnier condamné pour meurtre nommé Foka et qui sert de bourreau en pendant les condamné pour bénéficier d’une remise de peine de un an pour chacun d’eux. Mais le directeur du département de police nommé Skouratov se présente et lui propose d’obtenir sa grâce, mais qui refuse avant même d’écouter. Il lui parle d’assassinat alors que lui se considère prisonnier de guerre ayant jeté une bombe sur la tyrannie et pas sur un homme. Il lui propose de livrer ses complices pour être épargné mais il refuse. Skouratov le laisse réfléchir et laisse sa place à la grande-duchesse qui veut lui parler, de son crime, mais rectifie en qualifiant d’acte de justice. Elle tente d’invoquer dieu et la foi, mais celui-ci ne veut pas du pardon, conscient de son acte, et refuse qu’elle prie pour lui et pour une grâce. Elle part, tandis que Skouratov menace Kaliayev de publier ses aveux de son repentir dans la presse s’il ne les dénonce pas, mais il refuse.

Une semaine plus tard dans un appartement de Moscou, la nuit de l’exécution de Kaliayev, Annenkov, Dora, Stepan et Voinov ont eu vent du repentir de Kaliayek et de la visite de la grande-duchesse, et se demande si c’est la réalité, mais la plupart a confiance en lui et l’amour qu’il avait pour eux pour la nation, puis Orlov, leur informateur, confirme qu’il a été pendu, sans peur et sans confession. Tous sont fiers de Kaliayek, Dora obtient de Annenkov qu’elle lance la prochaine bombe, afin de mourir et rejoindre son amour dans la mort.

Commentaires

C’est une pièce de théâtre, du cycle de la révolte de Camus.