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Couverture (Fair use)

Wade Watts vit dans l’un des mobile-homes empilés dans la ville d’Oklahoma City, aux États-Unis, dans une futur proche rongé par la guerre et la pauvreté. Il s’évade régulièrement dans un monde virtuel permanent appelé l’OASIS, grâce à un casque de réalité virtuelle immersif. Son avatar nommé Parzival évolue dans ce monde virtuel performant, recréant un univers tout entier en trois dimensions, permettant de jouer aux jeux vidéo, ou de profiter de loisirs audiovisuels. Il est même possible de suivre une scolarité « virtuellement ».

Cependant, le concepteur de ce monde, James Halliday, a préparé une chasse au trésor, qui est lancée à sa mort, avec en récompense, tout l’OASIS et ses possibilités, GSS (Gregarious Simulation Systems) l’entreprise qui la gère, mais aussi toute sa fortune. N’importe qui peut chercher et trouver les trois clefs et les trois portails cachés dans l’oasis donnant accès à un œuf symbolisant la victoire. Halliday est un fan de culture geek, plus précisément de jeux vidéo des années 80, de films, de littérature ou de musique de la même période. Tout la quête et les énigmes gravitent autour de ces univers. De très nombreuses personnes appelés « chasseufs » décident de chercher à plein temps les clefs. Un entreprise fournisseur d’accès à Internet appelée IOI, dotée de très gros moyens financiers, humains (les « Sixers ») et matériels, décide également de se lancer dans cette quête, afin de mettre la main sur ce monde virtuel et cette manne financière.

Pendant plusieurs années, personne ne trouve quoi que ce soit, bien que les plus doués comme Parzival étudient à temps plein toute la culture geek et la vie d’Halliday. Il fréquente virtuellement un jeune également chasseuf appelé Aech qui devient son ami (celui-ci se présente comme un homme, mais se révèle être une jeune afro-américaine homosexuelle). Parzival parvient finalement à trouver la première clef, au nez et à la barbe d’une jeune fille appelée Art3mis (vivant au Canada), qui devient également son amis, puis sa compagne. Il réussit à trouver l’entrée d’un niveau d’un jeu vidéo recréé sur la planète Ludus, et à gagner au jeu la clef de bronze en réalisant le meilleur score au jeu d’arcade Joust. Sur la clef, un indice le mène vers la planète Middletown où il termine le jeu Dungeons of Daggorath et doit réciter les dialogues du film Wargames. Sa réussite le place en tête de la chasse puis il est rejoint par Art3mis, puis par Aech. Par la suite, c’est Daito et Shoto, deux chassœufs japonais qui parviennent à atteindre le portail et se lient par la suite d’amitié avec Pazival, Art3mis et Aech. Nolan Sorrento, responsable chez IOI tente de recruter Parzival, mais celui-ci refuse. Sorento fait pression sur lui, sans succès, il fait alors exploser son mobile-home, mais Parzival n’y était pas, il reste disparu aux yeux de IOI. Il déménage en secret à Colombus, ville du siège de GSS.

Toutefois, c’est Art3mis qui trouve la clef de jade, la seconde, suivi de Aech. Parzival pense la trouver sur la planète Archaïde mais il joue au jeu d’arcade Pac-Man qui lui permet d’obtenir une pièce spéciale dont il ne connait pas l’utilité. Aech qui vient d’avoir la seconde clef l’aide, en l’envoyant sur Frobozz, où il termine le jeu Zork et obtient aussi la clef. Sorrento et ses Sixers apparaissent dans les premières places du classements signifiant qu’ils ont également trouvé les deux premières clefs. Daito disparait alors du classement, car il est tué dans le monde réel par IOI. L’indice de cette clef mène Parzival sur la planète Axrenox, puis au portail grâce à des éléments de l’univers du film Blade Runner. Dans le portail, il joue au jeu d’arcade Black Tiger. Par la suite, il va sur la planète Syrinx, ou il joue un morceau de guitare du groupe Rush qui lui permet d’obtenir la troisième clef, celle de cristal. À ce moment là, Sorrento et de nombreux Sixers passent en tête du classement et obtiennent la clef de cristal. L’indice livré avec cette dernière mène Parzival sur la planète Chthonia, mais IOI et ses troupes ont bloqué l’accès au château d’Anorak (Avatar de Halliday) grâce à un champ de force infranchissable et empêche quiconque de s’en approcher. Parzival se fait sciemment arrêter par IOI pour pénétrer leur siège, afin d’y dérober des documents sur leurs recherches et la quête de l’œuf. Il découvre de nombreux éléments utiles au recherches, mais aussi des preuve du meurtre de Daito et l’intention d’en faire pareil avec ses autres amis. Ainsi, ils les prévient et décident, avec l’aide de l’ami de Halliday, Ogden Morrow, le cofondateur de l’OASIS de se retrouver chez se dernier pour se protéger et se connecter à l’OASIS en sécurité. Parzival dévoile au monde entier les agissements de IOI, et réussit à fédérer des milliers de chasseufs ; ainsi une guerre éclate sur Chtonia. De nombreux affrontements ont lieu, mais Parzival active un robot qu’il a reprogrammé lors de sont court passage chez IOI, désactivant le champ de protection. Sorrento et son robot géant sont attaqué par Shoto, qui permet à Parzival, Art3mis et Aech d’activer le portail. Dans le but de les arrêter, Sorrento déclenche alors une bombe surpuissante qu’il a en sa possession, provoquant la destruction totale de tous les éléments et les avatars à la surface de la planète. Cependant, Parzival réapparait aussitôt grâce à la pièce spéciale qu’il a gagné en jouant à Pac-Man. Il peut ainsi passer le dernier portail, dans lequel il doit gagner au jeu Tempest, alors que tous les autres Sixers encore vivant l’ont rattrapé et son sur le point d’obtenir l’œuf, puis il doit rejouer les scènes du film Monty Python: Sacré Graal !. Il est alors téléporté dans le bureau de Halliday, où il joue au jeu Atari 2600 Adventure dans lequel il trouve l’œuf (un easter egg) et obtient la victoire, la propriété de l’entreprise GSS et l’OASIS.

Sorrento est accusé du meurtre de Daito, alors que Parzival et Art3mis décident de vivre leur amour dans la vraie vie.

Commentaires

C’est un univers de science fiction, de jeux vidéo, de films et de livres geeks, qui se laisse finalement décrire comme une « belle » dystopie ; ce monde virtuel semble pourtant érigé en paradis, où seule la vie numérique mérite d’être vécue, solution à tous les maux qui puissent exister. La petite morale de fin demandant au héros de ne pas se perdre dans un monde virtuelle me semble assez faible en rapport à la façon dont l’auteur porte tout ceci au panthéon du bonheur. Aussi, le bien lutte contre le mal, le bien c’est les gamers, le mal le capitalisme et IOI… sur fond d’une romance qui n’est pas vraiment couverte pas le récit. Ce récit de jeunes se perdant totalement pour un jeu, un univers virtuel au détriment de la vie réelle, sinon se passionnant également pour un seul homme au détriment de leurs propres vies est également parfois dérangeant. Les nombreuses références aux œuvres existantes participent probablement au succès. Ca tue, ca dézingue, mais ca gêne personne ; c’est gênant quand IOI triche, mais cela devient normal quand on le fait soi-même…