3001 : L’Odyssée finale2 minutes de lecture
Le prologue décrit les « Premiers Nés », des êtres biologiques ayant conçus les monolithes, puis est ont disséminés à travers la galaxie, permettant de faire apparaitre sinon croître la vie et l’intelligence.
Frank Poole, astronaute de la mission vers Jupiter durant 2001 : L’Odyssée de l’espace, a été tué par l’ordinateur de bord HAL 9000, en le percutant avec un module de vol ce qui l’a projeté dans le fin fond de l’espace et le vouant à la mort. En 3001, soit mille ans plus tard, son corps déshydraté et lyophilisé est retrouvé dans la ceinture de Kuiper par le vaisseau Goliath travaillant sur une comète, puis ramené à la vie. Il vie dans la tour Afrique, l’une des quatre tours géantes montant jusque dans l’espace à une orbite géostationnaire, construites autour de l’équateur. Il se réadapte à la vie et apprend progressivement que de nombreuses et nouvelles technologies, mais aussi mœurs et pratiques ont été adoptées ou sont pratiquées depuis l’époque où il a vécu. Le monolithe noir retrouvé sur la Lune en 1999 a été ramené sur Terre devant le bâtiment des Nations Unies à New York en 2006.
Poole décide de repartir pour Jupiter, depuis transformée en soleil nommé Lucifer, et ses satellites, et après avoir largué une comète sur Vénus, le voyage s’engage. Sur Ganymède, Poole habite un hôtel de luxe de la seule ville nommée Anubis City. Il rencontre le Dr Ted Khan avec qui il échange au sujet de la religion. Plusieurs apparitions de Dave Bowman semblent avoir été faites depuis un millénaire, sur Ganymède sinon proche d’Europe sur laquelle il est interdit d’aller. Khan pense que Poole peut être celui qui serait accepté et pourrait élucider cette présence de Bowman. Poole convainc Dim Chandler, capitaine du Goliath, de lui permettre de s’y rendre avec l’un des petits modules du vaisseau, le Falcon. Il se pose à la Grande Muraille, à côté de la ville des Europiens, et communique avec le monolithe, notamment Dave Bowman et HAL 900, ou une émulation d’eux, qui semblent avoir fusionné et qu’il appelle Halman.
Trente ans plus tard, Poole, membre du comité Europe, est mariée à Indra, le docteur l’ayant accueilli et coaché lors de son retour à la vie sur Terre et ont deux enfants ensemble. Halman contacte Polle par le biais de sa coiffe de pensée et lui communique un message important. Les créateurs du monolithe, vivant à 450 années-lumières, viennent de recevoir le rapport concernant l’étude sur la race humaine lancé au début du 21e siècle après les grandes guerres du siècle précédent, et ont décidé de mettre fin à son existence. Poole et le comité évoquent la violence physique des armes, la négociation, mais opte finalement pour une attaque virale informatique grâce à un cheval de Troie, dans le but d’échapper à ce sort. Après avoir récupéré les virus les plus dangereux créé par l’homme, Poole se rend sur Ganymède et demande à Halman d’agir en tant que cheval de Troie pour infecter le monolithe, ce qu’il accepte. Tandis que le monolithe lance la destruction de l’humanité en masquant les deux soleils et créant des éclipses par le biais de monolithes, ces derniers sont détruit par l’attaque informatique ; puis, la conscience/mémoire de Halman est téléchargée sur une sorte de disque dur/tablette de grande capacité, puis entreposée dans un coffre-fort sur la Lune. Alors que les humains établissent des relations pacifiques avec les Europiens, les premiers Nés annoncent que leur réponse arrivera dans longtemps, au temps des Derniers-Nés.
Commentaires
C’est le quatrième et dernier roman de la série Odyssées de l’espace, pour moi, la suite de trop, alors que le troisième était déjà bien en-deçà de ses deux prédécesseurs. Quand on commence à faire renaitre les morts pour reprendre le même scénario que les précédents livres, ca commence à se voir, l’intérêt baisse. On peut bien sûr voir au début du roman des critiques de la société actuelle, comme la religion, l’élevage intensif et l’alimentation carnivore de l’homme, en présentant les évolutions et les réactions des terriens 1 000 ans plus tard. Si l’intérêt remonte légèrement sur la deuxième partie du livre, il reste assez limité.
- 3001 : L’Odyssée finale
- Arthur Charles Clarke
- 1997
- J’ai Lu (2021)
- Traduction par Bernard Ferry
- 9782290312933