Autour de la Lune2 minutes de lecture

Couverture (Fair use)

Après un résumé rapide de la première partie intitulée De la Terre à la Lune, le roman reprend le cours de l’intrigue lorsque Barbicane, Ardan et Nicholl, montent à bord du projectile, accompagnés de deux chiens. Le décollage se passe correctement, les passagers encaissent le contre-coup de l’explosion et la poussée, bien qu’ils soient secoué et perdent connaissance mais se remettent très vite. Les deux chiens nommés Diane et Satellite, sont apeuré et se cachent, le second semble blessé, et le trio l’installent pour se reposer. Ardan semble avoir amené des poules et un coq dans une caisse. Très rapidement, le projectile croise une sorte de petit astéroïde en gravitation autour de la Terre, mais il passe seulement à proximité sans causer de dégâts. La vie s’organise à bord progressivement, le trio imagine ou discute parfois des Sélénites et de ce qu’ils vont trouver. Alors qu’ils recalculent la vitesse, ils pensent avoir décelé que leur vitesse initiale a été insuffisante pour les mener jusqu’à la Lune ; cependant le trio garde espoir puisque leur vitesse de départ a été supérieur à celle requise par l’observatoire de Cambridge dans la Massachussets. Satellite meurt, les trois hommes la font passer par l’un des hublots dans l’espace. Tandis que le corps du chien défunt flotte à leur côté pendant longtemps, Ardan dérègle malencontreusement l’arrivée d’oxygène, ce qui les met dans une sorte d’état d’ébriété, puis, ils atteignent un point neutre entre l’attraction terrestre et celle de la Lune qui les fait léviter en apesanteur.

Toutefois, à l’approche de la Lune, ils s’aperçoivent qu’ils ont été dévié légèrement et n’atteindront pas le satellite ; Barbicane suppose que c’est la masse de l’astéroïde qui les a frôlé en début de course, les a attiré et a dévié légèrement la trajectoire, modifiant substantiellement le lieu d’arrivée sur une une longue distance. L’obus rentre dans une orbite circulaire de la Lune. Le trio profite de leur relative proximité pour tenter de vérifier les cartes de la Lune existantes, mais ne peuvent réellement constater scientifiquement des faits, mis à part réfuter la présence de vie ou de végétation. Ils passent sur la face opposée, dans l’ombre et le froid. Ils ont l’occasion de voir une étoile filante exploser puis contemplent le Cratère Tycho, ou les étranges formations à la surface de la Lune qui leur évoque des ruines de constructions d’une civilisation, sinon ils croient voir une activité volcanique ou de la neige. Ils s’interrogent sur l’éventualité d’une vie sur la Lune mais n’y croient pas ; ils la jugent inexistante en l’état sur le moment, mais ayant pu exister, et ayant disparu lorsque l’astre s’est refroidi et a perdu son atmosphère. Lorsque le tour complet de la Lune est effectué, ils tentent de rediriger la projectile vers la Lune grâce à des fusées au niveau du point neutre antre l’attraction de la Terre et de son satellite, mais n’y parviennent pas, puis constatent que leur trajectoire devient elliptique et les ramènent vers la Terre.

Quelques jours plus tard, le 12 décembre, le projectile pénètre l’atmosphère terrienne et tombe dans l’océan Pacifique entre Hawaï et le continent américain, sur un navire nommé Susquehanna et l’endommage légèrement. Le Susquehanna rentre à San Francisco et propage la nouvelle du retour, laissant le soin de prévoir une action. Le 23 décembre, le navire repart pour tenter de repêcher l’obus, mais il est impossible de le retrouver laissant les passagers à leur mort. Cependant, alors que les secours sont sur le point d’abandonner le 29 décembre, le projectile est retrouvé flottant à la surface de l’au, ses occupants sains et saufs. Par la suite, les trois hommes parcourent les États-Unis et sont ovationnés dans les nombreux états où ils passent.

Commentaires

C’est un roman incontournable de Jules Verne, facile à lire, avec beaucoup de tentative de justifications scientifiques, d’éléments historiques autour de la Lune et de sa découverte comme des suppositions ou interprétations qui gravitent autour d’elle, par forcément très justes scientifiquement.