Cailloux dans le ciel4 minutes de lecture

Couverture (Fair use)

Deux scientifiques, le docteur atomiste Smith et un jeune chimiste nommé Jennings, font des expériences sur de l’uranium, quand un creuset rempli de cette matière semble prendre feu en raison d’une sorte de rayon lumineux sorti de nulle part et transperce toute la matière. Parallèlement, Joseph Schwartz, un ancien tailleur à la retraite, dans les rues Chicago, trouve étrangement son environnement changé, il est persuadé que la ville était couverte de verdure en raison du printemps, alors qu’en un instant, il semble se retrouver à l’automne, et trouve également une intrigante poupée semblant abandonnée depuis des années et abimée ; puis rencontre une femme s’exprimant dans une langue qu’il ne connait pas. Il est alors recueilli par les fermiers Loa Maren, son mari Arbin, qui cachent son père Grew (ayant dépassé l’âge limite de 60 ans, la sexagésimale) et doivent travailler pour trois pour compenser. Eux-aussi se posent beaucoup de question sur cet étranger dont ils ne comprennent pas les paroles. Ils décident de tenter de soumettre celui qu’ils viennent de trouver à un nouveau prototype de machine développant l’intellect, mais qui fait beaucoup de victimes. Justement, Bel Arvardan de Baronn chargé de recherches à l’Institut Impérial d’Archéologie, qui soutient la thèse que l’homme est originaire d’une seule planète, la Terre. Il pense également que l’humanité est apparue avant la radioactivité, que la Terre subit maintenant de plein fouet. Là, le Seigneur Ennius procurateur de la Terre dirige la planète où la radioactivité domine, tandis que les Anciens, de la Confrérie font respecter les règles, dans les milliers de planètes colonisée dans la galaxie sous la houlette de l’Empire. Arvardan enquête sur le passé de l’humanité sur la planète et rencontre le professeur Affret Shekt, créateur de l’amplificateur synaptique capable de développer la faculté d’apprentissage (et sa fille Pola). Ils se rencontrent à Chica (probablement Chicago). Arbin présente donc Schwartz moins d’un jour après leur rencontre à Shekt, qui accepte de l’utiliser comme cobaye sans poser des question sur son origine. Schwartz reste une semaine, à s’entrainer, et commence à apprendre la langue locale, mais aussi des mathématiques, dont certains aspects qu’il se découvre connaitre, alors qu’il ne les a pas appris, prouvant un réel gain intellectuel en six jours. Au cours de cette période, les examens de Shekt lui dévoilent avec stupeur que Schwartz, est une sorte de fossile vivant, une version préhistorique de l’être humain, qui présente des particularités physiques disparues depuis des siècles. Cependant, Schwartz prend la fuite, puis réussit à manger un repas offert dans un restaurant par un client. À sa sortie, Pola et Ardavan se rejoignent et retrouvent Schwartz, mais les autorités lancent un contrôle des personnes dans le quartier, alerté par les deux hommes devant le comportement étrange de Schwartz leur laissant croire à une « Fièvre des radiations », tandis que Schwartz n’est pas immatriculé. Ils sont aidés par un commerçant travaillant à proximité du centre de Shekt qui a reconnu Pola qu’il voit tous les jours passer. Contre de l’argent, ce Natter fait disparaitre Schwartz et le ramène auprès du docteur Shekt. Pola et Arvardan, qui semblent tomber sous le charme l’un de l’autre, ont des échauffourées avec les autorités de l’Empire, mais sont finalement libérés. Pendant ce temps, le haut ministre et son secrétaire Balkis, après avoir eu vent de toute cette affaire, échafaudent toute une théorie à propos de la collusion de la père et la fille Shekt, de Arvardan, de Swchartz, et révèlent que Natter est un agent de l’Empire en couverture, et prévoient de surveiller Arbin.

Deux mois passent, permettant à Schwartz de développer son intellect. Il se rend compte qui ressent d’étranges sensations, qu’il appelle « attouchements d’esprit », des visions, de la télépathie, il entend des voix et ressent des choses ou ce que pense les gens. Grew lui dévoile que la Terre est irradiée et inhabitable, devant limiter sa population à quelques millions que la date actuelle est 837 EG, soit des milliers d’années après le 20e siècle, bien que Schwartz n’y croit peu et pense à une amnésie ; il comprend progressivement qu’il a été projeté dans le futur. Se sachant condamné par la sexagésimale, il décide de fuir, pour l’institut de Shekt, mais il est suivi par Natter, qui est sur le point de le dénoncer, mais Schwartz le tue avec ses pouvoirs mentaux qui se sont développés. À Chica, il tente de se faire embaucher chez un fabricant de textile, mais il est finalement paralysé et arrêté par la sécurité, lorsqu’il tente de fuir quand l’employeur lui demande son immatriculation. Arvardan se rend auprès du Haut Ministre qui lui accorde la possibilité de rencontrer Shekt, dont son invention l’intéresse ; mais à son arrivée, celui-ci le congédie, puis il est rattrapé par Pola après être parti, afin de ne pas réveiller les soupçons. Ils se déclarent leur flamme tandis qu’elle dévoile, l’intention de la Terre de détruire l’Empire. De retour à l’Institut, Shekt explique que le Haut Ministre manipulé par Balkis, ont l’intention de diffuser dans la galaxie entière un virus mortel. Le virus de la fièvre banale a muté pour devenir beaucoup plus virulent, mais si les Terriens ont produit des anticorps, tous les être humains issus de l’Empire en meurent, ce qui a été appelé par erreur la « Fièvre des radiations ». Les premiers cobayes de l’amplificateur synaptique, qui ont été des biologistes, ont pu développer des souches spécifiques qui ne s’attaque qu’au Étrangers, les êtres humains ne vivant pas sur Terre. Mais là, des hommes du Haut Ministre les arrêtent, et ils sont emprisonnés avec Schwartz. Tous sont paralysés, dans la même pièce, et après quelques discussions, ce dernier change d’avis et décide d’aider ses trois compagnons de captivité. Balkis se présente, leur demandant coopération, mais ils refusent, et tentent de le désarmer, alors que Schwartz l’immobilise grâce à ses pouvoirs, qui lui permettent de découvrir l’imminent lancement de bombes à travers la galaxie, chargées du virus, et de l’endroit du lancement, le temple de Senloo enclavé dans un secteur radioactif. Après une confrontation compliquée, il réussit à prendre le contrôle de Balkis et quitte le bâtiment terrien de la sécurité pour se réfugier dans le Fort Dibburn, de l’Empire. Schwartz, Shekt, Pola et Arvardan ne parviennent pas à convaincre le lieutenant, puis le colonel de l’Empire, puis le procurateur Ennius, du bien fondé de leur théorie qu’ils avancent sans réelles preuve, tandis que Balkis réfute les accusations et démontent les théorie. Arvardan finit par agresser Balkis, mais Ennius le paralyse. Ce dernier ne croit pas au complot et accepte d’attendre que l’heure du lancement des bombes soit passé ; passé le délai, Balkis se dévoile et fait pression et chantage sur Ennius, croyant maitriser les Etrangers de l’Empire, possédant un antidote au virus qu’il croit avoir été répandu. Mais Schwartz dévoile qu’il a réussit à se rendre à Senloo et détruire le temple, empêchant la diffusion du virus. Ils sont libérés, Schwartz semble éviter la sexagésimale et apprécier vivre malgré ses regrets d’avoir perdu sa vie dans le passé, Pola épouse Arvardan, se dernier évoquant la possibilité de traiter la surface de la Terre pour la décontaminer.

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C’est un roman de science-fiction, troisième et dernier livre de la série Empire, mêlant voyage dans le temps, risque bactériologique et nucléaire et enquête (ou décorticage de l’intrigue). Dans le recueil Asimov parallèle, figure une version primitive beaucoup plus simple du roman, qui sera principalement et seulement étendue et rallongée pour être publiée sous sa forme définitive.