Deux Ans de vacances7 minutes de lecture

Couverture (Fair use)

En février 1860, 14 enfants de la pension Chairman, de la ville d’Auckland en Nouvelle-Zélande, passent la nuit sur le schooner (goélette) appelé Sloughi, tandis que tout l’équipage sauf le jeune mousse de noir de 12 ans appelé Moko est descendu au port pour une dernière nuit à terre. Ils doivent partir le lendemain pour un voyage de plusieurs semaines pour la fin de l’année scolaire. Cependant, durant la nuit, les amarres sont rompus lirant le bateau et les enfants à eux-mêmes. Incapables physiquement de gréer le navire et n’ayant pas les connaissances pour le faire, le bateau dérive pendant plusieurs jours et semaines. L’accrochage peu après le départ laisse flotter quelques éléments du Sloughi laissant penser à tous que le navire est perdu, mais les plus âgés parviennent à faire plus ou moins voguer les bateau dans des directions inconnues. Le Sloughi, en perdition sur l’océan, essuie une tempête de plusieurs jours. Les plus âgés de 13 et 14 ans, Briant et son son frère Jacques, Gordon, Doniphan et son cousin Cross, ainsi que le mousse Moko sont sur le pont pour diriger le bateau balloté par la tempête, tandis que les plus jeunes sont à l’abri (Baxter, Webb, Wilcox, Garnett, Service, Jenkins, Iverson, Dole, Costar). Dans la fureur des éléments qui se déchainent, ils perçoivent une îles dont ils arrivent à s’approcher entre les écueils, quand la mer les soulève et fait franchir les récifs à l’embarcation. Le Sloughi est posé incliné sur l’un de ses côtés ; Briant tente de partir à la nage pour attacher une corde à un rocher, mais la mer trop forte oblige les autres à le hisser à bord. Puis, une nouvelle forte vague soulève à nouveau le navire, lui permettant de franchir les derniers récifs et le bloque dans le sable à proximité de la rive.

Accompagnés du chien Phann, les jeunes commencent à s’organiser, bien que Briant et Doniphan s’opposent souvent. Ils décident dans un premier temps de se servir du Sloughi en tant que cabane. Ne sachant pas où ils se trouve ni la civilisation, ils commencent à économiser les vivres qu’ils n’ont qu’en quantité limitée, puis font l’inventaire de tout ce qu’ils ont ; dès le début ils se mettent à pêcher et chasser. Briant par à terre pour gravir un mont afin de scruter l’horizon, et découvre qu’ils ont atterris sur une île inhabitées ; il rencontre également des choques qui lui laissent penser qu’ils ont dérivé vers le sud-est. Au retour, ils tuent une tortue géante qui leur donne une grosse quantité de viande. Doniphan ne croit pas Briant, ils décident de partir début avril pour vérifier et explorer les lieux à quatre, Briant, Doniphan, et Wilcox et Service, avec le chien Phann. Ils traversent la forêt et une rivière où ils découvrent une sorte de route qui la traverse, puis une très ancienne cabane dont ils se servent pour passer leur première nuit. Le lendemain, ils continuent vers l’est et découvre un lac d’eau douce, qui leur laisse penser qu’ils sont sur le continent, en Amérique du Sud. Ils remontent vers le nord et trouvent des restes d’une chaloupe, les vestiges de cultures agricoles, puis une grotte où ils suppose qu’un naufragé y a vécu durant de nombreuses années ; ils récupèrent quelques objets, un livre et une carte sur laquelle est dessinée une île qui correspond au lieux qu’ils ont visité. À deux pas, ils découvrent le squelette d’un homme avec gravé sur un arbre à côté les initiales F et B et la date 1807. Le livre leur dévoile qu’il s’agit d’un français nommé François Baudouin, du navire Duguay-Trouin. Ils repartent vers le sud puis rejoignent la Sloughi-bay. Ils décident de démonter le bateau complètement pour se servir de toutes les planches, du bois et des équipement disponibles. Il construisent un radeau sur lequel ils ramènent tout ce matériel à la grotte qu’ils nomment French-den. Ils s’installent jusqu’à l ami mai puis chassent, pêchent, ou capturent une autruche. Ils creusent une seconde cavité pour agrandir leur grotte, puis ils nomment les différent lieux de l’île qu’ils appellent Chairman, puis désignent Gordon comme leur chef pour une année, tandis que le mauvais temps et la période de l’hiver surviennent. La vie et l’intendance s’organise durant tout l’hiver, jusqu’à début septembre, tandis que les grands font la classe aux plus jeunes ; ils ne sortent que pour refaire leur provisions de bois leur permettant de chauffer la grotte grâce aux fourneaux du Sloughi. Ils aperçoivent des colonies de phoques sur la plage où ils ont échoués et prévoient d’en chasser dès que les beaux jours reviendraient. Cependant, le mauvais dure jusqu’à mi-octobre, puis la neige fond ce qui leur permet de chasser à nouveau du gibier, volatiles ou agoutis. Service tente de chevaucher l’autruche, mais il n’y parvient pas vraiment et celle-ci s’enfuit. Ils construise une charrette à bras grâce à des planche et des roues trouvées sur le Sloughi dans l’optique de transporter des affaires, comme du bois. À la fin du mois les plus grands décident de partir en expédition pour reconnaître l’île dès les premiers jours de beau temps. Ils longent la côte du Family-lac et remontent vers sa pointe la plus au nord. Ils campent, chassent pendant plusieurs jours et mangent des sortes de rongeurs appelés tucutucos, découvrant forêts et végétations, mais aussi le désert de sable au nord de l’île. Ils décident de rebrousser chemin et de remettre à plus tard l’exploration du reste de l’île. Ils découvrent divers plantes, comme un arbre thé, capturent des sortes de chèvres appelés vigognes ainsi que ses petits qu’ils ramènent à la grotte. Sur le chemin du retour, ils capturent également une sorte de cheval d’Amérique du Sud appelé guanaque dont ils prévoient de se servir comme animal de trait. Le 15 décembre, ils parte pour Sloughi-bay où ils son,t arrivés afin de capturer des choques, dans le but de récupérer de l’huile pour faire du feu ou de la lumière. Ils croisent un hippopotame, mais qui s’enfuit. Ils tuent de nombreux phoques dont ils récupèrent la graisse dans une grande quantité de barils pour plusieurs mois, qu’ils ramènent avec une charrette tirée par le guanaque. Ils fêtent Noël dans leur grotte décorée et avec de bons mets préparés par Moko.

Durant les six premiers mois de l’année, ils explorent les autres parties de l’île, Moko, Briant et Jacques traversent en yole le lac et découvrent Deception-Bay et ses environs, où ce derniers dévoile à son frère un terrible secret qui le rend triste depuis le naufrage. Toute la colonie prépare les longs mois de l’hiver en remplissant les réserves. Les relations entre Doniphan et Briant sont très tendues, et début juin, ce dernier est désigné par vote chef de French-den. L’hiver passe, la colonie fait du patinage sur le lac gelé, mais Doniphan s’éloigne sur le lac gelé et disparait ; Jacques part à sa recherche et disparait aussi. de nombreux coups de canons pris au Sloughi permettent à Doniphan de revenir vers la grotte, tandis que Jacques est à deux doigt d’être tué par deux ours, mais sauvé par Doniphan. Début octobre, Doniphan et les trois sous sont influence, Cross, Webb et Wilcox, décident de partir s’établir sur le côté est de l’île pour fuir le français Briant dont ils ne supportent pas l’autorité. Ils contournent le lac par le bas et remonte la rive, et suivent celle de la rivière jusqu’à l’embouchure. Là à la nuit tombée, ils trouvent une chaloupe retournée avec deux corps gisant sur le sable, mais prennent paniquent et s’enfuient. Le lendemain matin, ils récupèrent l’embarcation portant l’inscription de son navire, le Severn, tandis qu’il s’aperçoivent que les naufragés ont disparu et n’étaient pas morts. À French-den et seulement quelques jours après, la colonie est inquiète pour les nouveaux explorateurs, ils construisent un grand cerf-volant pour le laisser en permanence à la vue d’éventuels bateaux passant à proximité. Vers le 15 octobre, Phann aboie et attire la troupe qui découvre une femme vers la quarantaine affaiblie ; Catherine (Kate) Ready raconte qu’elle était sur le Severn pour servir ses maitres ayant affrété le navire parti de San Francisco vers le Chili une semaine plus tôt, avec huit nouveaux marins, longeant les côtes sud-américaines. Tandis que ces huit hommes se sont mutinés et ont plus le contrôle du bateau, un feu s’est déclaré à bord et a fait sombrer le navire, obligeant ceux-ci à prendre la chaloupe avec Kate, tandis que les autres passagers sont mort. Arrivée à l’île Chairman, la chaloupe s’est retournée, laissant Kate s’échapper, et deux hommes évanouis, mais par la suite aidés par leurs comparses (7 mutins menés par Walston, et Evans, un homme honnête de l’équipage, menant le navire, appelé Master). La colonie prend soin de Kate, alors que Moko et Briant partent chercher leurs quatre camarades frondeurs pour les ramener en sureté à French-den. Ils traversent le lac avec la yole et Briant les retrouve rapidement, et sauve Doniphan de l’attaque d’un jaguar. Celui-ci le remercie enfin et semble reconnaitre finalement ses qualités. Ils repartent tous vers French-den, tandis que les mutins sont sur l’île. La colonie vie discrèetment jusqu’à la fin octobre pour ne pas attirer les pirates ; Kate propose d’aller voir sur la rive est, mais le groupe refuse, et Briant décide d’utiliser le cerf-volant pour monter dans les airs et tenter de voir s’il voit un feu, pour savoir s’ils ont quitté l’île. Après avoir agrandi le cerf-volant et ajouté une sorte de panière du Sloughi, Briant monte dans les airs en pleine nuit, et décèle la lueur d’un feu indiquant la présence des mutins, mais aussi au loin, il détecte des sortes de vapeurs, à l’endroit où ils avaient repéré dès leur première exploration une lumière blanche, qu’il suppose être un volcan en activité et en déduit qu’il y a une terre à proximité. Le groupe trouve un animal mort au sud du lac puis une pipe probablement perdus encore plus proche de French-den, leur indiquant que les pirates se rapprochent. Fin novembre, ils commence à se restreindre à rester dans la grotte et renforce la surveillance. Un soir d’orage, ils entendent un coup de feu, et voient arriver à leur caverne Evans, le Master du Severn qui s’est échappé. Il dévoile que les mutins ont repéré les colons et compte récupérer leurs outils, par la ruse, mais aussi qu’ils sont sur l’ile Hanovre à proximité de la pointe basse de l’Amérique du sud. Le lendemain, début décembre, deux mutins se présentent comme naufragés et demandent de l’aident, mais pendant la nuit, ils tentent de ménager une ouverture pour leur collègues. Ils sont découvert et l’un d’entre-eux, Forbes, est capturé. Les plus grands et Evans partent vers le campement des mutins dans le but final de mettre la main sur la chaloupe à réparer. Ils tombent sur trois mutins, dont ils en tuent un, les deux autres prenant la fuite, mais Doniphan est mortellement blessé. Pendant ce temps, Walston attaque French-den et emmène deux enfants, dont Jacques, qui finit par le tuer d’un coup de revolver, aidé par Forges, repentis, qui est blessé et meurt par la suite. Les deux autres sont tués par Moko au fusil. Alors que Doniphan se remet progressivement, ils partent pour l’est de l’île où ils récupèrent la chaloupe et la ramène à French-den pour la réparer. Trente jours sont nécessaire pour les travaux de réfections, puis le groupe attend patiemment que Doniphan soit en capacité de voyager, alors que des réserves et la plupart de ce qu’ils ont en leur possession est chargé sur la chaloupe. Le 5 février le départ est lancé par l’est de l’île, vers le sud et le cap Magellan, où le 13, ils croisent enfin un steamer, le Grafton, qui les prend à son bord et les ramènent le 25 février à Auckland. Les retrouvailles avec les familles se font dans l’allégresse, Kate reste auprès de Doniphan et Evans se voit confié un navire de commerce.

Commentaires

C’est un roman d’aventures, une robinsonnade, dans lequel Jules Verne met en scène des enfants dans le rôle des naufragés malchanceux, un roman d’apprentissage, donc lequel figure de nombreux thèmes, comme la survie bien-sûr, l’enfance, la maturité, le courage et le poids de décision pour des enfants/adolescents, le courage, le pardon, la débrouillardise, la vie en communauté et la hiérarchie ou l’autorité d’un chef, ou la rivalité franco-anglaise…