Effrois et Fantasmagories6 minutes de lecture

Couverture (Fair use)

L’histoire de feu M. Elvesham

Edward George Eden est un jeune anglais de 22 ans, adopté par son oncle quatre ans plus tôt après la mort de ses parents à 3 et 5 ans, qui étudie la médecine et vit à Londres grâce à l’héritage de son oncle. Un homme qu’il ne connait pas mais qui lui le connait, l’aborde et lui demande de lui parler, l’invite à manger, repas au cours duquel il explique qu’il n’a pas d’héritier et a décidé de tout laisser à un jeune homme qu’il a choisi. Eden comprend qu’il est l’élu du vieil homme, et qu’il va recevoir ses richesses, avec contreparties, assurance sur sa santé, sur la vie de ses proches parents, sur son éducation et la vie qu’il mène, et prendre son nom. Celui se dévoile alors être Egbert Elvesham, le grand philosophe connu, dont il a déjà entendu parler pendant ses études. Au cours d’un repas peu de temps après après l’établissement des contrats, le vieil homme lui propose une poudre rose dans sa boisson, qu’il boit sans crainte. Elvesham lui demande aussi s’il prendrait sa vieillesse, et Eden dit qu’il accepterait si en bénéficiait de son génie et de son œuvre ; ils se séparent et lui donne une autre poudre pour le soir et un paquet, un rouleau à ouvrir seulement le lendemain avec lui. retournant chez lui, Eden se sent mal, il semble perdre la mémoire, il a des réminiscences de souvenirs qu’il n’a pas vécu, tandis que ceux de sa vie de jeune homme semblent s’estomper et a dur mal à se souvenir, même où il habite, il se croit ivre. Les symptômes s’aggravent progressivement, et ressent des sensations étranges, si bien qu’il prend la poudre ambrée et s’endort. Mais se réveille ailleurs, dans une chambre sombre qu’il n’a jamais vu, sa voix n’est pas la sienne, sa peau flasque l’inquiète et voit en se regardant les mains d’un vieillard ; en outre il n’a plus de dent. Il croit à un rêve et essaye de se rendormir mais n’y parvient pas, et végète jusqu’au matin où le jour lui permet de trouver une bougie et des allumettes ; Stupéfait, il voit alors dans le miroir le visage de Elvesham en se regardant. Mais après l’abattement, il se décide à lutter, convaincu d’être Eden, et de pouvoir défaire ce qui a été fait, mais il panique ne trouvant rien, pas d’argent pour tenter de lui permettre retrouver son corps. Il détruit la bibliothèque, les serviteurs interviennent. Personne ne croit son histoire d’échange de corps et de personnalité, tout le monde le croit fou, une faiblesse causée par des dérèglements en raison des études de sciences mentales du vieil homme. Il est coincé dans une ville qu’il ne connait, pas sans argent, et ne connait personne. Il finit par trouver en fouillant dans un tiroir caché une fiole maruée Délivrance, qu’il suppose de poison déposée par Elvesham pour le tuer et éliminer le seul témoin du crime. Par la suite, le récit est retrouvé auprès de la dépouille de Elvesham dans la bibliothèque ; Toutefois, Eden est mort la veille écrasé par un cab à Londres.


Par la fenêtre

Bailey, un jambe dans le plâtre, installé dans son lit placé dans son bureau, passe son temps à regarder dehors. Il se divertit en contemplant ce paysage pittoresque, surtout le fleuve qui serpente, avec ses embarcations et leurs passagers qui connaissent diverses péripéties. Un jour, il voit un homme en blanc s’approchant, courir dans un sentier, un serviteur oriental Malais des Fitzgibbons, qui se fait tirer dessus au fusil par des hommes le poursuivant. ceux-ci apparaissent et disparaissent de son tableau plusieurs fois à son grand regret. Puis ils se dirigent alors vers le fleuve et disparaissent. La servante Mme Green revient et raconte l’histoire de l’esclave noir des Fitzgibbons ayant pris un couteau et tuant tout le monde et est apeurée. Là le malais pénètre la propriété de Bailey sous ses yeux. Quand il est sur le point de rentrer dans le bureau, le jeune Fitzgibbons le blesse d’un coup de fusil, alors qu’il est à deux doigts de sauter sur lui, Bailey l’achève en lui cassant une bouteille de médicaments sur la tête.


Le cône

Le jeune artiste Raut se rend dans les usines de son ami Horrocks directeur de la Jeddah Company Blast Furnaces, afin de trouver l’inspiration en regardant le spectacle des divers machines mécaniques, lamineur, chemin de fer et charriots, ou les hauts-fourneaux. Cependant, c’est sa femme qui accueille, et lorsque Horrocks arrive, il entend une discussion qui lui fait douter de quelque chose. Ils partent tout de même visiter les lieux afin de voir les curiosités, mais passant sur les rails, Raut a l’impression que Horrocks l’oblige à rester lui tenant le bras quand un charriot arrive, mais l’extirpe au dernier moment. Il se demande s’il sait quelque chose, surtout quand il passe devant un fourneau ou il parle de couleur rouge sang, de pêché, et de mort. Plus loin, il lui montre une sorte de cône au dessus des fours, où il le pousse, Raut se rattrape à une chaine, mais son corps brûle ; Horrocks lui lance du minerai dessus puis l’achève en déversant un charriot, puis reste choqué et abasourdi par ce qu’il vient de faire.


Le Trésor de la forêt

Deux hommes nommés Hooker et Evans naviguent dans un canot sur une rivière bordant un forêt aidés d’un plan, sur lequel est révélé l’emplacement d’un trésor, mais aussi d’un maison, mais qui a été raturé. Ils ont récupéré la carte auprès d’un chinois qu’ils ont tué et qui parlé de nombreux lingots d’or. Sur le chemin, Evans s’endort et rêve d’une malédiction, du chinois Chang-Hi Il finissent par trouver le lieu, mais un chinois est allongé, mort, et a déjà commencé à creuser. Ils continuent et déterrent les lingots qu’ils emportent, mais Evans est piqué plusieurs fois par des épines, et finit par tomber au sol mourant empoisonné. Hooker vient lui aussi d’être piqué et s’assoie repensant aux menaces et à la malédiction du chinois, se cachant condamné.


Une fâcheuse histoire d’amour

Aubrey Vair est un écrivain établit et marié, habitant Reigate, mais qui a peur de perdre son inspiration, qui a tendance à grossir, et qui entretient une relation extra-conjugale avec une jeune fille nommée miss Smith. Il discute de leur amour, puis hésite, à partir avec elle en l’enlevant, en mourant, mais finit par rester avec sa femme malgré son amour pour elle.


Le choix d’une épouse

Le narrateur s’interroge (sur le ton de l’humour ou l’ironie j’imagine) au sujet des critères les plus importants pour choisir la femme de sa vie, comme la beauté physique, l’âge, ou choisir une femme veuve, ou une femme laide, ou sans talent, ce qu’in fine il préconise.


Sous le bistouri

Un homme va se faire opérer d’une douleur latérale et sent que sa mort est inéluctable. Il se demande ce qu’il va se passer ce que ses connaissances vont en dire, mais n’arrive pas à m’émouvoir lui-même de sa disparition prochaine, durant cette dernière journée banale qu’il vit dans l’indifférence de tout avant ce moment fatidique. Le lendemain, le docteur Haddon assisté de Mowbray, lui administre du chloroforme et commence les incisions sous ses yeux ébahis. Il aperçoit son foie et commence à douter de sa survie, quand il commence à pressentir la tension de Haddon, et se projette dans son cerveau ce qui lui permet de le voir fonctionner, surtout quand il sectionne malencontreusement une veine. Là, il ressent une sensation forte et étrange, comme si un aimant attirait son âme hors de son enveloppe charnelle, puis il ne voit plus rien et se retrouve planant au-dessus de Londres, e voit la ville, les toits, le ciel puis les astres et le soleil, qui semble avoir des ailes argentées, puis se tournant vers la Terre, il voit qu’il en est très éloigné. Il s’aperçoit alors qu’il n’a ni main ni pied ni rien d’autre, un être immatériel entouré de vide rejeté par la planète. Dans l’espace, il voit les constellations les plus proche du système solaire, puis à mesure que le temps qui passait vite, lui permet de vivre des milliers d’années instantanément, il voit des cycle de rotation de la Lune, il se déplace puis Saturne, puis voit le système solaire se rapetisser, disparaitre, et arriver dans le néant, il il ne ressent rien, ne voit rien et n’entend. Mais regardant pendant une éternité, il distingue comme un halo, qui grandi en un temps infini pour représenter une sorte de point, qui lasserait apparaitre une sorte de sceptre. Progressivement, il entend une voix, et voit apparaitre Haddon, et l’entend parler, il réintègre son corps et se réveille dans son lit, et guérit.


Le cambriolage d’Hammerpond Park

Le voleur Teddy Watkins se déguise en peintre paysagiste sous le sobriquet de Smith, pour tenter de voler les bijoux et diamants de lady Aveling, lors du mariage de miss Montague Pangs et de la nuit de noce dans le château d’Hammerpond, très largement annoncé dans la presse. Dans le parc, il rencontre plusieurs hommes du coin notamment un majordome, également peintres, avec qui il peu échanger et notamment difficilement faire croie à son statut d’artiste. Le soir venu, son complice Jim le rejoint, puis ils lancent l’opération consistant à passer par une fenêtre. Mais tout ne se passe pas comme prévu, puisque Jim s’en va en courant poursuivi par d’autres hommes et Watkins que bas dans l’obscurité avec un inconnu. Par la suite, il se retrouve groggy, entouré d’une dizaine d’individus, qui se révèlent être le majordome, des gens et lord Aveling, qui le reconnaissent et lui indiquent que plusieurs du coin viennent d’être arrêtés, juste avant leur tentative de vol. Ils le convient à venir au château et y passe la soirée, ravi de se voir offrir un place au plus près de son objectif ; puis le lendemain, le chevalet de Watkins est retrouvé abandonné, tandis que les bijoux ont été dérobés, sous que personne puisse trouver d’explications.


Le tracas de vivre

Un homme estime sa vie très ennuyeuse, bien qu’elle soit ni triste ni détestable, mais il la considère par bien des point parfois comme un tracas. La raison en est les rituels immuables du quotidien tels que se laver, se raser, les habitudes du matin, le petit-déjeuner, le journal ou le courrier, et puis répondre à des amis à une de leur invitation, ce qui lui laisse dire qu’il a une aversion pour autrui, et ses amis aussi, dans leur habitudes et leurs comportements qui le touchent à lui. Finalement selon lui, tout geste ou toute action, ou toute nécessité, la chose la plus anodine le lasse, ces milles détails de la vie, savoir l’heure qu’il est, connaitre sa route pour rentrer. Mais malgré tout ceci, le plus grand de ses tracas est Euphémie, sa femme, celle pour qui il s’oblige à ces tracas, et qui le maintiennent dans une certaine dignité de la société. Mais pour lui, il sait que les grands écrivains ne s’y obligeaient pas, tout comme les ermites, et se demande s’il est le seul à s’interroger à ce sujet.


La déconvenue de Jane

La servante Jane fait la connaissance d’un certain William très bien éduqué, avec qui elle se fiance, puis il rencontre une autre femme avec qui il se marie au grand dam de Jane, qui semble en tirer regrets et tristesse, bien que l’amertume soit passée.


Une vision du jugement dernier

Un être entend les trompettes du jugement dernier et est présenté dans un amphithéâtre à Dieu et un ange. Il dévoile être un roi ayant guerroyé et tué en son nom pour son bien ; il se retrouve dans la main de Dieu puis se cache dans sa manche en raisons de ses actes où il croit voir les Enfers, puis Dieu lui donne une seconde chance, à lui et au saint qui l’a rejoint, et le renvoie sur une autre planète.

Commentaires

C’est un recueil de nouvelles principalement fantastiques, et certaines relevant du policier, du roman, et du roman d’amour.