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Couverture (Fair use)

Sur une côte anglaise, plusieurs amis se réunissent régulièrement notamment chez Karr et constatent que « Ils» pénètrent chez eux sans qu’ils ne puissent les voir et font disparaître des éléments relatifs à la culture, des livres, les partitions de musique ou des peintures. La narratrice se rend dans la petite maison côtière de Karr qui reste constamment dans sa bibliothèque, alors qu’ils semble surveillés par les domestiques. Elle retrouve Jake et son chien Omar, après s’être arrêtée dans la petite chapelle à proximité dans laquelle Garth joue du piano tentant de retrouver les compositions dans sa mémoire, alors qu’il est amoureux de Claire, qui peint chaque jour un tableau différent. À Londres, la bibliothèque a été vidée, puis c’est autour de celle de Karr, puis les peintures de Claire disparaissent, alors qu’il craignent qu’il la rendent aveugle ou qu’ils coupent les mains à Garth.

La narratrice rencontre ses amis Sandy, Judith, Berg, et constate qu’ils semblent se rapprocher d’eux et que leurs actions agissent suivant un cercle concentrique. Ils apprennent qu’ils s’attaquent aux célibataires, ils estiment qu’ils doivent les laisser faire, bien qu’il puisse les voir maintenant. Elle accueille pour la nuit un couple Jed et Lou qui semblent tenter de respecter toute les directives à la lettre, mais ils ont disparus au matin.

Hurst et sa femme ou amie la narratrice relatent la présence oppressante de eux, l’existence de poche de calme ou résistance. Puis avec leurs voisins amis et meunier Russel et sa femme Jane, ils évoquent qu’ils brulent les maisons, la nécessité de se rappeler.

La narratrice et Julian, Finn, Olwen, David ou Mary vive sous la présence de eux. Il relance la mort d’un vieil homme puis son chien et leur crainte d’être enrôlé par eux.

La narratrice et son amis Rick se promènent et s’étonnent de toujours avoir ce droit là, mais ils remarquent que toutes les personnes qu’ils croisent sont toutes armées. Avec leurs amis artistes qui continuent à lutter, ils se rendent compte que les communications entre la population semblent coupées, comme avec les bureaux de poste qui sont fermés et seulement autorisées par le biais d’informations obligatoires à la télé ou la radio, sinon la musique diffusée dans les rues. Le non-conformisme et la différence par le non respect des règles constituent la peur des gens qui les respectent. Ils laissent des objets devant chez eux pensant que d’autres habitants les prennent, ce qui constitue pour eux un mode de communication. Ils sont obligés de déménager quand Ils le décident.

La narratrice retrouve son ami Sébastian qui vient obtenir la main de sa fiancée Fiona, et partent se promener et profiter de la vie. Ils rencontrent différentes personnes qui leur conseillent de se laisser vivre, mais à leur retour, Fiona semble avoir subi un lavage de cerveau et ne reconnaît plus personne.

La narratrice longe la côte avec son chien pour se rendre chez son ami Tom tout en se promenant. Elle n’a que quelques indications pour se rendre chez lui comme il le faisait tous les deux quand il était plus jeune. Lors de son périple attelant, inquiétant parfois apeurant ou étrange, elle rencontre divers personnages singuliers, comme des cavaliers, une vieille dame désagréable et un homme et son chien qui quand elle se perd dans un petit hameau il propose de la ramener sur la route principale. Lorsqu’elle croit être arrivée chez lui, elle se rend compte qu’elle est retournée à son point de départ, où Tom l’accueille, et lui demande de rentrer rapidement puisque Ils l’attendent.

La narratrice et ses amis profitent du jardin de son cottage donnant sur la mer, mais ils s’aperçoivent rapidement qu’ils sont surveillés par ils, les touristes. Quand ils comprennent que ceux-ci le sont motivés que par la ville moderne et sa vie citadine, et l’anéantissement de leur jardin, Egon saute de la falaise lorsque trois d’entre eux pénètrent dans le jardin et il meurt.

La narratrice et ses amis font face à Eux et à leur idée que l’amour est néfaste pour le bien de tous, alors quelle tente de résister et de s’inventer une autre réalité.

Commentaires

C’est un roman de science-fiction dystopique. Il s’apparente à une sorte de nouvelle mais constitué de plusieurs historiettes indépendantes dont la narratrice raconte les obligations ou contraintes, le manque ou la perte de libertés et l’étau psychologique, sociétal, comportemental, qui se resserre sur eux et appliqué par eux jusque dans leur vie prive, leurs choix ou leur existence.