Flash ou le Grand Voyage11 minutes de lecture
Une Valise de sable
Charles Duchaussois nait en 1940 durant la Seconde Guerre mondiale, et des ses quatre mois, il est touché à un œil par un éclat d’obus qui le rend borgne, et fait de lui quelqu’un de marginal à jamais. Il grandit somme toute passablement comme tous les jeunes de son âge, poussé par ses parents dans des études comptables, persuadés que son handicap le limite à un travail de bureau. Pourtant, lorsqu’il passe son permis en 1962, tout bascule, il le réussit haut la main mais l’inspecteur refuse de lui donner, sans une visite médicale. Il n’obtient ainsi pas son permis, commence à conduire sans autorisation et à commettre divers petits délits. À partir de 1968, il descend dans le sud de la France, et fait différents petits larcins, avant de partir pour le Liban où, avant d’exercer en tant que marchand et passeur d’armes au service une connaissance nommée Arouache, il plonge dans le trafic de haschich en rentrant au service d’un certain Fawziad indiqué par ce dernier. Il doit monter sur les hauts plateaux de Baalbeck pour inspecter les différents petits producteurs de haschich. Dans le village de Saliet, il est reçu par le chef du village Ali avec qui il fait connaissance et se lie d’amitié. Il reste quelques semaines et intègre l’équipe de récolte du haschich, tombe amoureuse de sa fille Salima, avec qui se marie, avant de finalement lui proposer d’acheter directement sa marchandise lors de la récolte de la saison prochaine, plutôt que de la revendre à très bon marché aux truands de Baalbeck. Lorsque ceux-ci récupèrent des armes laissées par les Français auparavant, Ali accepte, tout en sachant qu’il faudra se défendre face aux trafiquants. Désireux de remplir sa livraison d’armes auprès d’Arouache pour faire un important bénéfice, il retourne à Beyrouth seul quelques semaines. Mais alors que ce dernier est absent, il fréquente sa femme Gill quelques temps. Mais à son retour, le trafiquant est fou de rage contre lui et décide de le retrouver pour le punir. Charles rentre à Saliet se cacher et ment à Ali prétextant que leur futur partenariat dérange les trafiquants. Après quelques semaines, des hommes de Arouache ont retrouvé sa trace et viennent le chercher, mais ils sont repoussés par Ali et les villageois. Charles décide finalement de quitter discrètement le village, conscient du danger qui représente, laissant sont projet de trafic de haschich et Salima. Il part à pied en traversant la Syrie, jusqu’en Turquie à Istanbul en janvier 1969.
Charles se rend dans un hôtel où il rencontre un premier drogué qui se shoote à la méthédrine, puis sympathise avec une dizaine de touristes hippie dont Terry, et la jeune Kacha. Il consomme ses premières drogues, du haschich avec un shilom puis il part en ville avec eux chercher de la merde, c’est-à-dire du haschich. Lorsqu’ils reviennent, la police est en train d’inspecter l’hôtel, ils partent donc plutôt passer la nuit sur l’île. Il découvre toute une communauté d’occidentaux hippie qui se droguent dans des grottes, et assiste à la mort d’une jeune fille par overdose suite à une injection. Dans les semaines qui suivent, il est complètement intégré dans le petit groupe de hippie et est devenu un fumeur de hachis assidu. Cependant, ses réserves financières commencent à baisser et le pouce à chercher un plan pour faire de l’argent. Il entend parler d’un canadien nommé O’Brian qui parle d’argent sans précaution et veut acheter du haschich en grande quantité. Il monte une arnaque dans le but de lui faire payer très cher une valise de 20 kg de haschich. Il lui échange ainsi une valise remplie de sable, contre 3000 dollars et décide de quitter Istanbul. Durant cet hiver rude, il décide de prendre la Route de l’Orient avec les personnes qu’il a connu, Yvon et lui partiront en voiture avec Tarass Boulba et René jusqu’à Ankara et Guy et Romain les rejoindront à pied jusqu’à Bagdad. Charles se retrouve seul lorsqu’il s ont un accident de voiture avec un camion alors qu’il descendent vers le sud de la Turquie, René et Tarass meurrent et Yvon est blessé à un bras et a perdu un œil rentre en France rapatrié par ses parents. Il se rend à Bagdad en train où il rencontre Guy et Romain. Ils font la connaissance de trois hippies français avec qui il décide de partir à Koweït notamment pour travailler un petit peu.
Les Tours de la mort
Charles et Guy se séparent des trois hippies et parviennent à refaire leur visa pendant deux mois notamment grâce à deux françaises Jacqueline et Françoise. Charles est engagé dans une boîte de nuit, ils arrêtent de consommer de la drogue mais ils passent tous les jours à faire la fête et à boire de l’alcool. Charles décide de reprendre la route de Lorient, avec Guy et Romain décide de rester à Koweït. Fin avril 1969 et toujours possesseur de 2000 dollars qu’il a extorqué au Canadien, ils traversent en auto-stop puis en bus l’Iran et se retrouve au Pakistan où ils reprennent à consommer de la drogue notamment beaucoup de haschich. Ils décident de faire le tour du monde en passant par l’Orient et commencent par l’Afghanistan, où ils voyagent à dos de chameau jusqu’à Karachi, puis arrivant un mois plus tard à New Delhi en voyageant dans un train couchette. Charles et Guy s’installent dans un petit hôtel hindou où ils deviennent vite les maîtres des lieux avec l’argent du Canadien, conduisant de nombreux hippies de la ville à venir se faire entretenir, alors que la fête bat son plein tous les jours. Ils veulent continuer leur tour du monde et tentent tous les jours de se faire embarquer clandestinement sur un navire en direction de la Malaisie à Bombay. Mais Charles fait par hasard connaissance de l’opium, se rendant quotidiennement dans une fumerie d’opium, où il consomme jusqu’à une cinquantaine de pipes par jour, alors que Guy choisit de ne consommer que du haschich. Sa réserve d’argent diminue, il se voit obligé de travailler, il trouve un emploi de figurant dans des films pour Bollywood dans des rôles d’occidentaux qui lui permettent de gagner jusqu’à 50 roupies par jour. Charles noue une relation intime avec une certaine Agathe qui elle aussi fume de l’opium et fait la fête. Il fait la connaissance d’une sorte de prostituée qu’il repousse et qu’il confie à deux Ch’tis. Quand le mari de celle-ci revient, il tente pourtant de le tuer. Après s’être perdu dans un dédale de rue, il combattent sur un escalier couvert de déjections humaines, l’indien est tué par des serpents. De retour à l’hôtel, le junkie Pique-du-nez lui propose une piqûre de morphine qui l’accepte, mais son état de stress l’empêche de ressentir les bienfaits. Charles fait la connaissance d’un journaliste freelance anglais appeler Roy, qui lui propose un coup, photographier les tours de la mort. La secte religieuse des Parsis mettent leurs morts dans une sorte de tour à disposition de vautours qui les mangent, et il propose de rentrer par effraction pour photographier ces lieux interdit et dangereux, puis de revendre les clichés au prix fort. Il recrute un couple de suisse Hans et Marlène, et mettre sur pied un plan d’attaque. Ils parviennent à rentrer et apprendre des photos, mais lorsqu’il les développent, ils s’aperçoivent que les pellicules sont périmées et les clichés sont tout noir. Charles veut continuer son tour du monde avec Guy notamment en poursuivant vers Madras, mais Agathe veut partir avec sa copine inséparable Claudia à Katmandou et lui demande de le suivre. Il hésite puis finit par accepter de la rejoindre quelques jours après et par convaincre Guy à partir pour le Népal. Ils partent tous les deux en train et font escale à Bénarès quelques jours où ils voient l’atrocité d’un père qui mutile son enfant, qui leur a revendu un peu de ganja, afin qu’il puisse mieux mendier avec une jambe en moins.
16 c.c. de morphine
Guy et Charles prennent dès lors un train vers le nord du pays et le Népal vers Raxaul, puis ils prennent un camion pour prendre la seule route qui mène vers Katmandou début juillet 1969. À Katmandou, change découvre une importante communauté de hippies drogués occidentaux vivant dans les nombreuses hôtels plus ou moins délabrés et les restaurants plus ou moins crasseux. Il retrouve Agathe et sa copine mais si il prend une chambre avec donc il ne veut pas se séparer. Elle s’engage directement dans la consommation de drogue dur et la méthédrine alors que Charles veut rester au Hashi et à l’opium. Agathe lui demande de la rejoindre aussi bien à l’hôtel que dans la drogue mais il refuse et ils se séparent. Il fait la connaissance d’une Suissesse nommée Agnès avec qui il a des relations. Il rencontre un Canadien français nommé Pierre, noue une relation très courte et intime avec le médecin et écrivain français Mélanie M, prends un petit boy nommé Krishna à son service, et rencontre une hippie nommée Jocelyne. Charles fait alors son premier fixe de drogue dure à la methédrine, chez une amie de Agnès, proposé par Marie-Claude, avec le compagnon officiel de Agnès et drogué Peter et ainsi qu’un autre ami, Olivier. Il ne reste près trois jours à enchaîner les piqûres et à partir de là il se met, en plus du hachis et de l’opium qu’il prenait avant, régulièrement et en grande quantité de la morphine, des amphétamines, des acides ou LSD, de la mescaline, ou de l’héroïne. Il se rend avec toute sa bande de hippies lors d’une soirée à l’ambassade de France lors de.la fête nationale et forcent un peu l’entrée, puisqu’il n’y sont pas vraiment invités mais réussissent à s’imposer, et si tout se passe bien, ils parviennent à se droguer sans se cacher, à voler quelques nourritures, surconsommer de l’alcool, attisant la colère des autres et de leur convives, l’ambassade de France et les autorités Népalaises. Ainsi, à partir du 14 juillet 1969, l’ambassade de France intervient auprès des autorités pour demander un contrôle très drastique des hippies aussi bien français qu’étrangers vivant à Katmandou. De là, de nombreux hippies sont régulièrement renvoyés à la frontière et les visas deviennent de plus en plus difficiles à obtenir. Alors que Charles surconsomme des droges dures ce qui lui coute assez cher, il en a assez de payer pour toute la cohorte de gens qui vivent à ses dépens à l’hôtel. Il décide de changer d’hôtel et de ne conserver que sa garde rapprochée de quelques amis vivant toujours sur ses finances. Il devient complice avec le népalais Markhan, qui tient une pseudo pharmacie mais qui en réalité est une salle de shoot et de revente de drogue. Celui-ci devient receleur des vols et larcins que Charles effectue. Lassé de payer pour sa cour, et alors qu’il rencontre Anna-Lisa qu’il a connu à Bombay il décide de partir visiter le pays (avec Claudia également). Guy préfère rester avec Barbara, une allemande junkie flippée devenue folle. Mais à ce moment-là tout se passe mal, il perd les trois quarts de son argent dans son portefeuille, Agathe et son drogués Kim décide de partir et rentrer en Europe, des tensions naissent avec Claudia et il fait une overdose qui le met dans un bad trip et délirer pendant près de trois jours et lui font perdre la raison. Claudia et Anna-Lisa partent quand même sans lui mais se font arrêter par la police et ramener à la frontière. Il finit donc seul mais retrouve par hasard Christ (Christina) et Jocelyne avec qui il part à Soyambonat, mais j’y reste peu de temps et retourne à Katmandou puis recommence à consommer de la drogue. Il se rapproche beaucoup de Jocelyne, qui devient sa compagne de drogue et se refait financièrement notamment avec Markhan. La police intensifie les rafles fin août 1969 réduisant drastiquement le nombre de hippies et les lieux qui leur sont réservés. Charles devient très maigre, commence à dépérir et sent son corps le lâcher, et en sentant sa mort proche il impose à Jocelyne de partir, avec Christ, vers le sud à New Delhi en Inde. Il parvient à marchander l’établissement de son visa pour une somme astronomique, et décide ainsi de changer d’hôtel pour économiser. Là, il parvient à dérober le larcin de deux Allemands qui ont détroussé un Indien, soit 2000 roupies indiennes. Il décide alors de quitter Katmandou pour partir dans les montagnes et se donner la mort par overdose, il prépare ainsi son départ en achetant du matériel pour quelques jours ou semaines, et une quantité faramineuse de drogue en tout genre.
La mort de l’Américain
Charles part vers le nord, mais n’avance pas très vite en raison de son état de santé très fébrile. D’abord désireux de passer par le Bouthan, il décide d’aller jusqu’aux neiges éternelles et d’y provoquer son overdose. Il arrive dans un premier village où il décide de prendre du repos avant de repartir. Il se présente comme médecin et réussit à soigner un enfant et un porteur avant de repartir. Après huit jours de marche, il arrive dans une bergerie abandonnée ou deux junkies occidentaux lui offrent la chaleur d’un feu puis il repart jusqu’à un village beaucoup plus gros que le précédent, où le bruit des soins qu’il a donné est arrivé jusque-là. Il soigne de nombreuses personnes, donc un jeune avait de nombreux abcès sur le point de mourir mais il le sauve. Il repart et comme depuis le début, il croise de nombreux porteurs descendants ou remontant la montagne, tous pauvres et affaiblis par leurs charges et la fatigue. Il arrive dans un petit village où il apprend qu’un occidental se drogue. Il trouve alors un mourant, un Américain qui se shoote, sur le point de mourir. Pendant deux jours, il l’aide à prendre ses doses puis celui-ci meurt. Charles voit en lui le cadavre vivant qu’il va devenir dans seulement quelques jours. Après l’avoir enterré, il repart et à huit jours de marche des neiges éternelles, il croise une patrouille de police dans une jeep, mais réussi à s’enfuir et se cache sous les racines d’un sapin sous des épines. Il reprend alors sa route mais se trouvant vraiment trop maigre, il croit que son heure est venu de faire son dernier fixe. Et persuadé de ne pas pouvoir aller plus loin et décide d’écrire une sorte de lettre de suicide, mais il s’endort et se réveille revigorer au matin, avec la volonté de pas venir jusqu’au neige éternel pour en finir définitivement. Il arrive jusqu’à un petit village mais il tombe fortement malade, d’une hépatite et il loue une bergerie pendant plus d’une semaine en attendant de se remettre, dans ce village appelé Kalikula peuplé d’une seule famille aux naissances intra-familiales provoquant maladies consanguines. Quelques jours après, après avoir soigné quelques malades et avoir sympathisé avec le chef du village fumeur de ganja, il se sent mieux et décide de repartir, mais deux jours plus tard il se sent faiblir et parvient à louer une place dans l’étable. Charles se rend compte qu’il n’a plus beaucoup de drogue et qu’il est vraiment très fatigué, il fait donc une réserve pour son overdose et sait qu’il ne pourra pas monter jusqu’en haut de la montagne. Cependant, le chef du précédent village se présenter lui demande soigner l’une de ces femmes, en échange de près d’un kilo de marijuana, ce qui lui laisse au bas mots huit jours supplémentaires à se droguer. Mais terrassé par son état physique en délabrement, il sent que c’est la fin et que sa mort est proche. Pourtant, un visiteur se présente et l’observe, c’est Olivier, qui, inquiet de ne pas le voir revenir depuis trois semaines, a suivi ses traces jusqu’au village. Pendant plusieurs jours, il le nourrit et l’aide à diminuer ses doses de drogue afin qu’il se remette progressivement, permettant à Charles de ne plus avoir envie de se suicider, et même d’accepter de retourner à Katmandou. Cependant, il ne le reste plus que trois jours de doses de drogue, ce qui oblige Olivier à rentrer à Katmandou seul pour refaire le plein et revenir en bus. À son retour, ils repartent tous les deux cachés dans un bus, puisqu’ils n’ont pas de visa. Ils reprennent leur vie de droguer à Katmandou, mais discrète puisque la police est encore plus intraitable avec les hippies. Cependant, Olivier n’arrête pas de voler de l’argent ou de la drogue à Charles, ce qui l’énerve et le le pousse à demander de partir. Aussitôt son départ, olivier est arrêté par la police et reviens à l’hôtel, poussant Charles à s’en aller de peur d’avoir été dénoncé. Il va voir un pâtissier népalais nommé Bichnou qu’il connaît bien, et qui lui permet de se cacher chez sa sœur dans une pièce abandonnée à l’étage. Krishna revient auprès de lui se remet à son service, Charles se met à moins consommer de drogue limitant les piqûres et se reportant sur le haschich. Il travaille bénévolement quelques heures pour Bichnou et se rend au centre culturel français à l’ambassade de France où il est très apprécié et il revient régulièrement. Le consul lui propose même un poste de directeur du Centre, mais après quelques études, en novembre 1959, il s’avère que les financements ne sont pas possible, mettant un coup d’arrêt aux espoirs de Charles de vivre à Katmandou légalement sans vol ou combine, ni drogue.
Les Caves de Delli-Bazar
Alors que ses finances sont au plus bas, dès cette nouvelle Charles retourne chez Makhan et retombe aussitôt dans la consommation abusive de drogues dures. Il fait la connaissance d’une belge appelée Monique, qu’il initie aux piqûres de morphine. Un matin, la police vient le chercher, il a été dénoncé par un photographe népalais, qui a donné son nom (un petit revendeur à qui Charles avait bien revendu de la marchandise volée) suite au vol de l’appareil photo du médecin du centre culturel alors qu’il est n’y est pour rien. Il est conduit à la cour de justice et présent appelée Delli-Bazar, où il connaît le manque et la torture des douleurs physiques et psychologique pendant plus de 24 heures. Il s’y fait maltraiter, malmener, frapper, enchaîner, mais lorsqu’il devient intenable, à crier et à taper partout, il parvient à se faire interner à l’hôpital Népalais pendant trois semaines et se faire plus ou moins soigné, puisqu’il n’obtient en traitement que de l’aspirine, et parvient à replonger dans la drogue en se la faisant livrer. Il tente de mettre sur pied sa défense, en demandant de l’aide à Robert, un Français à qui il écrit et qu’il avait aidé lors de ses débords dans le sud de la France avant de partir pour Beyrouth, et à Monique. Il confie à cette dernière le soin de se renseigner sur des jumelles appartenant également au médecin que Charles a vu au centre culturel et qui n’ont pas été déclaré volée. Monique retrouve les jumelles chez le photographe, qui le confond avec le médecin et l’oblige à avouer qu’il a accusé Charles à tort et à donner le vrai nom du voleur. Alors qu’il est lavé de tout soutien sur cette affaire, la police perquisitionne chez Bichnou, et trouve deux lettres dans lesquels Charles propose un trafic de drogue vers l’étranger, avec Christian, un délinquant qu’il a connu dans le sud de la France avant de partir pour Lorient et avec O’Brian le Canadien qu’il a arnaqué à Istanbul. Charles se défend en expliquant qu’il a écrit ses lettres sous acide ne se rappelait même pas les avoir écrites. Il est gardé prisonnier en attendant la fin de l’enquête, mais la police ne trouve rien contre lui, alors qu’il perd les pédales, il perd son sang-froid, devient paranoïaque, et écris des lettres à tout le monde pour crier son innocence ou expliquer la situation. Il tente également de s’évader de l’hôpital. Finalement la police le libère sans avoir trouvé de preuve, espérant qu’il reprenne ses activités de trafic de drogue et ainsi le confondre il fournit même un visa de trois mois. Alors qu’il est bientôt plus d’argent, il se drogue toujours autant et se porte d’autant plus mal, il devient complètement paranoïaque mais aussi suicidaire. Si deux policiers le suivent effectivement en permanence, il voit apparaître dans sa chambre chez Bichnou, des policiers, des caméras ou toutes sortes de choses ou de gens qui dépit des qui sort ou qu’il va dans un restaurant. Il se fâche avec Krishna et perd de vue Monique qui disparaît. Jusqu’à la fin de l’année 1969, il perd complètement les pédales et vois des complots partout, pensant que les colis qu’il reçoit sont piégés. Entre les fêtes de fin d’année, le conçu prend contact avec lui, ils viennent d’obtenir son rapatriement par une association anti-drogue parisienne qui avance son retour par avion. Il avait de tout soupçon et son dossier est classé. Le consulat lui prête de l’argent pour tenir jusqu’à son départ et payer ses dettes. Le 10 janvier 1970, toujours sous l’emprise de la drogue, il est de retour à Paris, grâce notamment à son ami Robert.
Postface
De retour à Paris, Charles enchaîne les petits boulots notamment comme veilleur de nuit dans un hôtel, mais il continue à se droguer et augmente même les quantités. Il finit par se piquer en transformant des suppositoires contenant de l’opium. Il retrouve Jocelyne qui avait été expulsée de Katmandou. En septembre 1970, il est au plus mal et refuse la désintoxication alors qu’il est reparti dans ses travers les plus sombres de Katmandou en terme de quantité de drogue et de délires paranoïaques. Jocelyne tente de le faire hospitaliser de force mais il refuse. Après un passage à l’hôpital, ramasser par police secours, il refuse encore la désintoxication. Mais son médecin personnel parvient finalement à le convaincre de partir en cure et il revient fin octobre complètement changé et s’installe à Clamart dans un petit appartement et entre différentes promenades dans la forêt de Meudon, il enregistre le récit de son autobiographie sur des bandes magnétiques.
Commentaires
C’est un roman d’aventures autobiographique dans lequel Charles Duchaussois raconte son voyage hippie trail vers Katmandou avant son retour en France.
- Flash ou le Grand Voyage
- Charles Duchaussois
- 1971
- Le Livre de Poche (1980)
- 2253000140