Histoires charitables5 minutes de lecture

Couverture (Fair use)

Le Saint énigmatique :

Au temps de Philippe de Valois, sur la Montagne-aux-Malades, vit toute une société hiérarchisée de malade de la lèpre. Différentes zones regroupant des malades de plus en plus atteints s’étagent jusqu’au sommet, sans que les malades n’aille au dessus ni en dessous, de peur de la maladie ou des autres, et au sommet vit un Africain noir d’Abyssinie très malade, soit disant guérisseur ou sorcier dans son pays d’origine. La première zone, la petite maladrerie, compte différentes castes de malades légèrement souffrant sans grandes déformations, puis la grande maladrerie la surplombe avec les premiers cas avancés, tandis que la haute maladrerie comporte les malade les plus atteints. Le médecin Jehan Maillard lui aussi malade les soigne plus ou moins, et ce pain de sucre est plus ou moins dirigé par le frère Rose, et le prieur (supérieur religieux) Thomas d’Orfeuilles. Un jour un inconnu se présente, gravit la montagne et s’approche contre toute attente de frère Rose, lui prend les mains et les embrasse. Frère Rose croit voir un saint ou un messie quand il décrit la scène au prieur à à Maillard, mais pendant ce temps, tous les lépreux sortent et veulent toucher ce Saint. Le prieur lui offre l’hospitalité au monastère, mais il refuse et par pour la grande maladrerie dès qu’il apprend que des hommes y sont beaucoup plus malades. Jusqu’à la nuit, il étreint tout les lépreux qui désirent l’approcher, puis passe la nuit à la Maison-Dieu (sorte d’hôpital), dans le lit des deux plus grands malades. Le prieur, Rose et Maillard décident de monter plus haut pour revoir l’inconnu, qu’ils observent de loin quand il joue avec des enfants lépreux, puis le retrouvent dans le dernier village avant la haute maladrerie, toujours en train d’embraser, d’enlacer les malades quel que soit leur état venus à sa rencontre dans la rue, sa réputation ayant précédé son arrivée. Maillard pense alors à un imposteur pêcheur voulant se repentir et se racheter de ses fautes, mais le prieur est prêt à le sanctifier s’il ne recule pas face aux malades de la haute maladrerie. Par ailleurs, ils aperçoivent depuis leur départ dans la vallée de la poussière qu’ils imaginent provoquée par un regroupement de gens. Ils retrouvent l’inconnu auprès des huttes des plus malades, quand il pénètre dans l’une d’elle, où le médecin le voit embrasser et serrer contre lui un homme en décomposition. Il en ressort bouleversé persuadé de voir un saint en lui, puis le noir Abyssin descend du sommet, tandis qu’une odeur étrange est détectée par tous, une odeur de putréfaction différente de celle de l lèpre, alors même que le nuage de poussière se rapproche. Là aussi l’inconnu enlace le noir et l’embrasse, mais celui-ci s’enfuit quand arrive le nuage, et ses odeur repoussantes de pourriture. L’inconnu reproche alors au médecin de l’avoir consigné et traité comme un paria, puis l’enserre, avant de s’écrouler, dévoilant que son visage a changé, comme son odeur. Il confesse qu’il était fossoyeur, et que son chariot arrive soulevant la poussière, ramenant cette odeur, et laisse apparaitre que tout son corps est en décomposition, portant les stigmates de la peste noire.


L’Homme qui ramassait les épingles (Essai de « Nouvel Essai ») :

Un homme repart sans emploi d’un entretient d’embauche, mais le financier, qui le voit ramasser une simple épingle ordinaire par terre, finit par lui offrir un poste important, une partie de sa grande fortune et la main de sa fille. Le narrateur réfute ce récit et démonte systématiquement toutes les informations et interprétations possible de ce fait pour lui dérisoire et ridicule et surtout erroné, de l’interprétation que peut être fait de cette action, de son importance, de ce que cela réserve, ou dit de son auteur, de son futur et de ses capacités et de son avenir. Ceci reste une action dérisoire, n’augurant rien de bon, et la prise en compte d’acte comme ceux-ci pour les ériger en exemple ou dogme est un des mal de la société.


Histoire du bon petit écrivain (D’après Mark Twain) :

Jérôme un auteur plutôt traditionnel, ne veut pas se laisser aller à écrire pour des supports modernes comme des magazine, et vit dans une grande pauvreté. D’un autre côté un mauvais écrivain William lui écrit pour les magazines et devient riche, il boit et publie un livre qui sera décoré par le prix Machin, tandis que Jérôme lit tous les conseils possibles, dans les magazines, et après le départ de sa femme, il écrit un livre superbe pendant deux ans mais n’obtient pas la récompense. William lui envoie même de l’argent pour survivre, mais n’achète pas à manger, mais de l’essence pour provoquer l’incendie de la maison dans lequel lui et ses héritiers vont périr. Puis après sa mort tragique, son histoire provoque l’émoi de tous et son œuvre et son talent sont enfin reconnus, tout les avantages financiers en découlant revenant à l’état.


L’Arme diabolique :

Le prince constitue un comité de militaires confirmés et de plus jeunes, ainsi que de quelques personnes civiles, avec pour objectif imaginer la guerre de demain. Les études sur l’armée de terre laissent clairement apparaitre l’inefficacité de l’infanterie, de l’usage des blindés, de toute plan stratégique militaire mis en place par les équipes de gradées, eue égard à la supériorité de l’usage de la bombe atomique, dévastatrice. Le constat est le même pour la marine, qui conclue à l’inutilité des navires ou sous-marins, comme l’armée de l’air qui ne peut que constater l’inutilité des avions, sinon des bombes traditionnelles. Le prince conclue à l’inutilité de tous ses corps d’armées, qui ne propose que l’interdiction et abandon de l’arme diabolique qu’est la bombe nucléaire


Le Compte à rebours (Sur la mort de Jean XXIII) :

Vers mettant en scène la mort approchante du pape Jean XXIII.


L’Homme qui haïssait les machines :

Dans un magasin, un homme surprend un client au comportement étrange, qui évite le faisceau lumineux qui déclenche l’ouverture automatique de la porte. Intrigué, il le suit puis l’aborde, et boivent un verre et se mettent à discuter. L’homme bizarre confesse alors son aversion et sa lutte contre les machines. Fils d’un industriel, il explique avoir étudié la technique et commencé à travailler dans une usine, où a commencé à naitre son dégout viscéral pour la technologie. Il a alors trafiqué une sorte de turbine qui a, comme il le désirait, finit par être détruite, mais a tué un employé lors de l’explosion. Lors de son procès il est reconnu coupable et irresponsable, interné en hôpital psychiatrique. Il continue ses agissement, et y fait dysfonctionner chaudières et frigos, tandis qu’il pense aiguiser son esprit à la maitrise pointue de la Mathématique (ou logique). Il est libéré considérant sa rémission, puis retrouve du travail auprès d’un homme fortuné avec de prendre ses activités anti-machines, mais a cependant utilisé ses nouveaux talents de la Mathématique pour s’opposer à un service de défense aérienne. Il rencontre un ami connu à l’asile avec qui il s’engage dans l’armée de l’air et part lutter en Afrique centrale, et lance un avion sur une batterie anti-aérienne. Puis il rentre et se fait engager par un homme qui le confronte à une calculatrice, mais il réussit à chaque fois à donner les réponses avant la machine, provoquant son exaspération, puis sa morosité et l’arrêt de son fonctionnement par dépit ou tristesse. Puis son riche employeur décide d’acheter un ordinateur calculateur plus performant. Il fait alors érigé un palais pour accueillir cette machine extraordinairement efficace et imposante qu’il appelle Eunoia II, accompagné d’un nombre important de techniciens. Impressionné par le dispositif, il décide de prendre des vacances, puis revient avec moins de stress, mais dès qu’il voit le nouveau calculateur, il est sous le choc de ce qu’il voit, comme hypnotisé, impressionné, et considère que c’est l’ordinateur qui commence déjà à lutter contre lui par des moyens sournois. L’affrontement mathématique débute et dure longtemps, chacun gagne, chacun perd, si bien qu’il est difficile de définir à vainqueur. Il finit par succomber dans une sorte de coma, voyant qu’il n’arrive pas à prendre le dessus. Il est opéré au cerveau, lobotomisé, traficoté, puis après un repos il revient. Il décide de tricher en modifiant des problèmes posés, de sorte qu’ils donnent des résultats absurdes sinon avec des résultats trop complexe comme des nombres à l’infini à calculer, provoquant chez la machine des calculs de plus de 15 jours. Son employeur qui l’appelle maître vient à mourir, il hérite de ses biens. L’homme emmène alors le narrateur chez lui, dans la propriété de son maître puis dans le parc où le palais a été construit. Il trouve un palais complètement en ruine, et la machine également dans un état pitoyable, démembrée, abîmée, remontée avec un très mauvais soin. L’homme décide de faire une démonstration, mais la machine fait du bruit, et semble souffrir, sans pouvoir donner de solution. Il décide de proposer un calcul plus simple, mais la machine se met en marche en souffrance, des lumières clignotent, des étincelles partent, et dans la douleur aucun résultat n’apparaît. Plusieurs essais permettent au narrateur de constater que l’homme a modifié pernicieusement la machine pour la faire souffrir autant qu’il la déteste. Dans un dernier essai, le narrateur propose de calculer 1 + 1, mais la machine se met en branle et n’y parvient pas, mise à part donner des résultats incongrus et continue à montrer une torture intense. Finalement, le narrateur demande la réponse à l’homme, mais il s’avère que celui-ci n’y parvient pas non plus, emporté par sa folie ou amoindri par ses problème cérébraux. Il tombe inanimé au sol et meurt. Dans le même temps, Enoia II provoque des étincelles qui entraînent un incendie, qui fait brûler entièrement le palais, laissant à peine le temps au narrateur de s’enfuir.

Commentaires

C’est un recueil de nouvelles courtes relevant uniquement du roman, et parfois sur le ton de l’humour.