Histoires extraordinaires8 minutes de lecture
Double assassinat dans la rue Morgue :
En 18.., le narrateur rencontre à Paris C Auguste Dupin dans un cabinet de lecture et se lie d’amitié avec lui. Dans Paris, ils déambulent quand Dupin réussit à deviner les pensée de son ami, puis arrivent sur les lieux des meurtres d’une mère et sa fille nommée l’Espanaye dans une maison de la rue Morgue. Le journal la gazette des Tribunaux relate les témoignages des premiers hommes sur les lieux et de quelques proches. La jeune femme a été retrouvée mutilée coincée dans le conduit de cheminée tandis que l’appartement situé dans les étages est sans dessus dessous, avec des valeurs éparpillés. Les hommes ont entendu la voix graves d’un homme français et celle plus aiguë dans une langue étrangère, mais personne n’a pu être découvert dans la pièce fermée de l’intérieur sauf la mère mutilée, la tête coupée, dans le jardin. Le duo Dupin et son ami demande l’autorisation d’enquêter au préfet de police de Paris monsieur G… et se rendent sur les lieux pour étudier le cas jusqu’au soir. Les indices que Dupin décèle lui laisse penser à l’usage de la fenêtre qui s’est refermée grâce à un ressort, un ruban retrouvé implique un marin maltais (grâce à un nœud) et que les traces de strangulations sur le coup de la jeune défunte ne sont pas humaines mais provoquées par un orang-outang. Il passe une annonce indiquant qu’un orang-outang a été retrouvé et que le marin à qui il appartient doit venir le récupérer. Rapidement, l’homme en question se présente et dévoile les derniers secrets de ces meurtres perpétrés par l’animal ramené de Bornéo, qui s’est échappé avec le rasoir de son maitre et est rentré au hasard dans une maison par les fenêtres ouvertes, celle des l’Espanaye, n’y a donc pas pris les valeurs notamment l’or mais paniquant a tué les occupantes, poussant dans la cheminée la jeune qu’il a étranglé, puis coupant la tête de sa mère avec le rasoir avant de la pousser en contrebas et de s’enfuir par la fenêtre qui s’est refermée d’elle même.
La Lettre volée :
Plusieurs années après les évènements se déroulant dans les nouvelles Double assassinat dans la rue Morgue et Le Mystère de Marie Roget, le préfet G… se rend chez Dupin où se trouve également son ami, pour lui confier une affaire concernant la disparition d’une lettre importante, mettant en péril la position du roi, dérobée dans le boudoir royal par le ministre D.. ce dernier explique avoir pu pénétrer l’appartement et le perquisitionner, rechercher toutes les cachettes les plus insensées sans en trouver la lettre. Dupin pense alors savoir où elle est ; il se rend chez D. et persuadé qu’il ne l’a pas cachée, il la trouve simplement posée dans un un étui, retournée et repliée à l’envers avec un nouveau cachet, celui de D. laissant penser à une lettre banale. Le lendemain, Dupin retourne chez D. pour dérober la lettre en la remplaçant par une imitation du cachet sur une lettre vierge, tandis qu’un de ses complice tire un coup de fusil pour attirer D. vers la fenêtre et laisser le champ libre à Dupin pour l’échange.
Le Scarabée d’or :
Le narrateur rend visite à son ami William Legrand, habitant une île de la Caroline du Sud, qui a trouvé un scarabée en or. Legrand semble tourment par cette découverte, mais son ami le quitte promptement face à ses énervements. Un mois plus tard, Legrand envoie son esclave noir affranchi Jupiter chercher son ami, ce dernier s’inquiétant pour la santé physique et mentale de son maitre, afin qu’il parte avec eu dans une expédition dont Legrand ne veut rien dévoiler, mis à part que cela concerne le mystérieux scarabée. Au pied d’un tulipier, il fait monter Jupiter jusqu’à un crâne humain, par lequel il fait passer le scarabée en or attaché à une ficelle, lui indiquant un point au sol, puis une direction qui détermine au loin une position. Ils creusent à cet endroit précis et trouvent un trésor de plusieurs centaines de milliers de dollars en or, en bijoux ou pierres précieuses. De retour chez Legrand, celui-ci explique alors les secret de l’histoire ; Il a trouvé un parchemin au même endroit que le scarabée mais il n’y avait aucune inscription ; le soir de la venue de son ami, il a remarqué que le feu a fait apparaitre une tête de mort pour un chevreau, puis un code secret qui lui a développé une énigme. Il a découvert des indications et des coordonnées, un rocher permettant de repérer l’arbre avec le crâne, et la distance où creuser, ce qui leur a permis de trouver le trésor du capitaine Kidd.
Le Canard au ballon :
C’est un faux article parut dans le journal The Sun (New York), canular dévoilé quelques jours après, relatant l’histoire fictive de Monck Mason traversant l’Atlantique d’est en ouest en ballon dirigeable, dans laquelle la technologie et les techniques utilisées sont racontées dans une première partie, puis le voyage en moins de trois jours de plusieurs personnes débutant en Angleterre se dirigeant vers Paris, mais dérouté vers les États-Unis et la Caroline du Sud après un incident technique.
Aventure sans pareille d’un certain Hans Pfaall :
Une foule rassemblée sur la grande place de la Bourse à Rotterdam quand apparait un évènement peu ordinaire, un ballon énorme dans le ciel fait de journaux, piloté par un tout petit et vieil homme qui descend mais ne se pose pas et lance un manuscrit au maire Superbus von Underduk et au vice-président du collège astronomique de Rotterdam le professeur Rudabub. Ce texte retrace l’aventure d’un habitant de la ville, Hans Pfaall, qui croulant sous les dettes et acculé par trois créanciers décide de se suicider. Celui-ci se ravise et décide de fuir, en construisant un ballon qui le mènerait sur la Lune. Le manuscrit décrit la construction et les principes de fonctionnement de l’aérostat, puis Hans prend son envol au nez et à la barbe de ses trois créanciers. Il gagne de la vitesse et s’élève dans l’atmosphère, puis après une perte de connaissance, entre dans l’espace après avoir enfermé la nacelle dans une sorte de sac en caoutchouc, l’oxygène étant fournie par un condensateur. Après plusieurs jours de voyage, il arrive à la surface de la Lune, où il découvre l’existence de créatures ressemblant à des nains, parmi lesquels il vit pendant cinq années. la fin de la lettre demande alors aux deux destinataires, le pardons des fautes qu’il a commis avant son départ, en échange d’informations scientifiques et sociologiques de son expérience. Le maire et le professeurs sont d’abord abasourdis par ces révélations, puis comprennent alors le subterfuges, quand la nouvelle de de disparition d’un nain à proximité fait surface, que les journaux du ballon datent de seulement quelques jours avant son arrivée mais ne proviennent pas de la Lune, et que Hans et ses trois créanciers semblent avoir été repérés trois jours auparavant dans un bar de la ville.
Manuscrit trouvé dans une bouteille :
Le narrateur s’embarque sur un bateau en tant que passager de Île de Java vers l’Île de la sonde, mais rapidement une tempête fait subir une avarie au bateau sur des brisant en raison d’un capitaine peu prévenant. Tout l’équipage est emporté par les eaux sauf le narrateur et un homme, laissant le navire déambuler en perdition sur l’océan pendant près d’une semaine ; la tempête est sur le point d’engloutir l’épave, quand le narrateur tombe de la coque endommagée et retombe sur un gigantesque et lugubre navire qui vient d’apparaitre en haut d’une vague. L’embarcation voguant vers le sud, il se cache dans un premier temps mais s’aperçoit vite qu’aucun des membres de l’équipage ne peut le voir. Ceux-ci sont ridés, croulants et amorphes, sur un navire ancien à l’équipement vétuste. Il récupère du papier et écrit un journal afin de raconter son historie, qu’il place dans une bouteille pour la jeter à la mer. Le bateau, porté dans une tempête permanente par un courant, atteint le pôle Sud, mais disparait dans les profondeurs de l’océan, lorsqu’une sorte de tourbillon l’entraine vers les fonds. La bouteille est plus tard retrouvée et les textes sont publiés.
Une descente dans le Maelstrom :
En haut de la montagne Helseggen en Norvège, le narrateur découvre le maelstrom nommé Moskoe-Strom qui se produit sur la mer à proximité. Rapidement, le guide touristique qui l’accompagne, lui raconte son histoire mettant en scène ce courant tourbillonnant. revenant d’une partie de pêche avec ses deux frères, son bateau est malencontreusement happé par le tourbillon, bien qu’ils connaissent parfaitement les lieux et le phénomène. Il raconte alors leur descente aux enfers sur les parois géantes du tourbillon avant d’en sombrer dans le gouffre ; l’un de ses frère perd la raison, se jette à l’eau et disparait, lui-même décide de s’attacher à une barrique pour profiter d’une meilleur flottaison, tandis que son deuxième frère et entrainé à jamais vers le fond ; le maelstrom se calme alors et laisse remonter la barrique et son passager, par la suite ramassé des eaux par un pêcheur, qui peut alors raconter son histoire.
La Vérité sur le cas de M. Valdemar :
Le narrateur teste la technique du magnétisme (sorte d’hypnose) sur un patient consentant sur le point de mourir, Ernest Valdemar, qui est atteint de phtisie le condamnant le lendemain. Sous l’action magnétique, le patient est immobilisé et comme pétrifié (celui-ci répondant robotiquement qu’il dort et qu’il faut le laisser mourir), état dans lequel le médecin le laisse pendant sept mois, avant de le ramener à la vie. Le narrateur le sort du champ de magnétisme, tandis que Valdemar déclare comme sous hypnose, avoir dormi et qu’il est mort. Son corps se met alors à se décomposer complètement, pour terminer complément en putréfaction.
Révélation magnétique :
M. Vankirk, condamné par une phtisie, subit des séances de magnétisme (sorte d’hypnose). Le patient se livre à une discussion avec le médecin sur des sujets d’ordre métaphysique, de dieu, de l’esprit, du corps. Le médecin se rend compte que Vankirk a continué à lui parler dans ce long dialogue bien qu’il semble être décédé quelques temps après le début de la discussion.
Les Souvenirs de M. Auguste Bedloe :
Auguste Bedloe, qui souffre de troubles névralgiques et traité sous morphine, est traité par le docteur Templeton par magnétisme (sorte d’hypnose). Après une promenade dans les montagnes Ragged Mountains, Bedloe raconte une histoire étrange à son médecin ; Entrant dans une brume épaisse, il entend des bruits de tambours et des cliquetis puis voit apparaitre un homme à demi-nu poursuivi par une hyène, puis un palmier et une ville orientale dans laquelle des soldats britanniques se battent contre les habitants, conflit auquel il prend part et meurt d’un coup de poignard. Le médecin, qui semble connaitre cette histoire la réfute et nie ce récit par le fait qu’il ne soit pas mort. Il connait ce récit puisqu’il a participé en Inde à une véritable aventure similaire quelques années auparavant en Inde, l’homme qui a connu ses aventures ressemblait comme deux gouttes d’eau à Bedloe, mais s’appelait M. Oldeb. Une semaine après Bedloe est des suites d’un traitement mal maitrisé par Templeton, qui est étonné de l’inversion du nom de Bedloe sans e.
Morella :
Le narrateur vit son amour avec sa femme Morella, érudite passionnée des philosophes Allemands et ne cesse de s’interroger sur la mort et ce qu’il y a après. À l’instant de sa mort, elle dévoile à son mari qu’elle va partir et accouche d’une fille, et lui demande de ne pas lui donner de prénom. La fille grandit et ressemble en tous points à sa mère, tant physiques que psychologique. Malheureusement, il finit par lui donner un prénom, celui de Morella ; la jeune fille s’exclame « je suis revenue » mais meurt aussitôt. Lorsque le père enterre sa fille dans le caveau familial, il ne trouve pas le corps de la première Morella.
Ligeia :
Le narrateur tombe amoureux de l’érudite Ligeia, passionnée de métaphysique, et l’épouse ; mais celle-ci tombe malade et meurt. Par la suite, il rencontre une certaine Lady Rowena de Trevanion, de Tremaine, qu’il épouse, bien que le souvenir de sa passion pour Ligeia ne se soient absolument pas effacée malgré son départ. Il tombe amoureux de Rowena et l’épouse, mais si le premier mois se passe sans problème, le deuxième voit survenir des événements étranges ; elle tombe malade puis se remet puis rechute plusieurs fois jusqu’à devenant mourante. Lors de sa dernière nuit, Rowena semble mourir plusieurs fois dans le lit nuptial, mais revivre cycliquement jusqu’au petit matin où elle renait sous la forme surprenante de Ligeia.
Metzengerstein :
Le jeune héritier Frederick, baron Metzengerstein vient de prendre le pouvoir sur la région et agit comme un tortionnaire sur ses sujets, provoquant d’autant plus de haine de ses vassaux, comme le vieux Wilhelm, comte Berlifitzing, descendant de la famille rivale du baron depuis une éternité. Pourtant, lorsque le feu se déclare dans la demeure de ce dernier qui voit la mort du comte, c’est logiquement que tout le monde accuse le jeune baron. Lors de l’incendie, un puissant cheval s’échappe des écuries alors que Wilhelm tente de sauver les bêtes et périt, et se rend au château de Metzengerstein. intrigué le baron reconnait le cheval peint sur l’une des tapisserie ornant les murs de l’édifice, mis il s’entiche de cette monture, puis par la suite, n’a de cesse de le mener. Alors que Frederick est parti en forêt avec le cheval, son château prend feu ; au retour, le cheval inarrêtable pénètre la demeure en feu et disparait avec le baron.
Commentaires
C’est un recueil de nouvelles fantastiques (La Vérité sur le cas de M. Valdemar, Révélation magnétique, Les Souvenirs de M. Auguste Bedloe, Morella, Ligeia, Metzengerstein), de science-fiction et d’humour (Aventure sans pareille d’un certain Hans Pfaall), policières (Double assassinat dans la rue Morgue, La Lettre volée), et d’aventures (Le Scarabée d’or, Le Canard au ballon, Manuscrit trouvé dans une bouteille, Une descente dans le Maelstrom).
- Histoires extraordinaires
- Edgar Allan Poe
- 1856
- Folio Classique (2004)
- Traduction par Charles Baudelaire
- 9782070413591
Également dans ma collection
C’est un recueil de toutes les nouvelles de Poe, contenant notamment celles non-traduites par Baudelaire, les essais et les articles, les notes de marge et les poèmes. Les traductions sont principalement celles des historiques Baudelaire, et Mallarmé pour les poèmes, mais certaines ont été remplacées au profit de traductions moins connues.
- Contes, Essais, Poèmes
- Edgar Allan Poe
- 18e siècle
- Robert Laffont – Bouquins (1990)
- Traduction par Baudelaire, Mallarmé, et divers traducteurs
- 2221049373