La Belle et La Bête5 minutes de lecture

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Dans un pays lointain, un vieux et riche marchand perd sa maison et toutes ses marchandises dans un incendie. Lui, ses six fils et ses six filles sont obligés de quitter la ville sans le sou, pour habiter leur maison de campagne isolée dans la forêt. Les fils s’occupent alors de faire subsister la famille dans cet environnement, tandis que les filles toutes déboutées par leurs prétendants avides et abandonnées par leurs amis, ne se plaisent pas. La plus jeune des filles, surnommée la Belle, d’une beauté parfaite, à l’âme généreuse et au courage infinie, s’accommode cependant bien à cet environnement modeste, suscitant la jalousie, la haine, ou les critiques de ses sœurs. Deux ans après, le père apprend que l’un de ses bateaux richement chargé est revenu au port. Ses filles rêvent de reprendre une vie de dépenses, tandis que lorsqu’il demande à la Belle, elle ne désire que le voir en bonne santé, et lorsqu’il insiste, elle finit par lui demander une simple rose sous la contrainte. Dans la ville, ses associés lui apprennent aussitôt que le croyant mort, ils n’ont pas gardé toutes ses possessions et richesses, le laissant dans le besoin. Sur le chemin du retour, il est obligé de dormir dehors une nuit, mais finit par trouver un chemin étrange menant à un beau château le lendemain. Il y trouve des tables couvertes de plats et mets préparés, avec lesquelles il se rassasie, tandis que le feu de cheminée le réchauffe, puis il s’endort. Le lendemain il décide de repartir, plus ou moins ravis d’avoir trouvé une demeure pour sa famille, mais au moment de partir, il voit un parterre de fleurs, qui lui rappellent sa promesse à la Belle, le poussant à cueillir une rose. La demeure désertique jusqu’à laisse place à un être monstrueux se présentant comme la Bête, propriétaire des lieux. Ce dernier lui reproche malgré son hospitalité et sa générosité sans fin d’avoir volé une fleur et lui demande sa vie. Lorsque le père explique la promesse faite à sa fille et toutes les déconvenues qu’il a connu, la Bête lui propose un marché, il doit donner la vie d’une de ses filles en échange de cet affront ; il le laisse alors partir avec une rose et lui donne un cheval et un mois pour revenir, avec une de ses filles, de son plein gré et au courant de sa condition de monstre. Il se sent d’abord coupable d’avoir accepté un tel marché puis décide de ne rien dire à sa famille, mais rapidement à son arrivée, il conte ses aventures. Les filles sont outrées par cette péripétie et accuse la Belle d’être la fautive avec cette demande de rose. La Belle refuse que son père se livre et décide d’y aller, avec la peur d’être tuée ou dévorée. Lorsque son père et elle s’approche du château, des sortes de feux d’artifices se déclenches pour célébrer leur arrivée, comme ils trouvent une demeure en fête. La Bête se présente à eux et ordonne au père de partir le lendemain avec des habits magnifiques et couteux pour ses enfants, ainsi que des bijoux, or et pierreries, sous la tristesse de sa fille pourtant décidée. Lors de sa première nuit, elle rêve d’une sorte de jeune cavalier qu’elle croit enfermé dans le château.À son réveil elle visite quelques pièces du château ou elle trouve des bijou, qu’elle prote, et voit plusieurs tableaux accrochés au murs représentant un jeune homme ressemblant à celui de son rêve. Le soir venu, la Bête l’approche et lui demande si elle veut dormir avec elle, mais la Belle refuse, et elle repart. Un nouveau rêve la mène dans le jardin du château auprès de ce même cavalier, et lorsqu’elle se réveille elle est décidée à interrogée la Bête. Mais elle découvre de nouvelle pièces, et des tableaux qui cette fois lui confirment bien que le modèle est le jeune homme de son rêve. Elle découvre des pièces avec des bibliothèques et des volières contenant des oiseaux comme des perroquets, et d’autres avec de nombreuses races de singes, qui l’aident, la traitent comme une princesse, ou font des sortes de représentations artistiques. Plusieurs comme celui-ci passent, la Belle déboute chaque jour le Bête de sa demande. Un jour elle trouve une sorte de pièces aux fenêtres ne donnant sur rien, mais qui permet de manière surnaturelle de faire apparaitre ce quelle souhaite et y voit chaque jour les spectacles et représentations de différents théâtres. Chaque nuit lui permet de rêver à celui qui devient pour elle son amant, et lui confesse ses craintes au sujet de la Bête et de ses questions, qu’elle tient pour amoureuse de elle. La Bête assure à la Belle qu’ils sont tous les deux seuls au château, lorsqu’elle le questionne, cherchant à rencontrer ce jeune cavalier. Le soir, elle rêve et confesse à son amant sa tristesse, puis elle croit voir le jeune homme tuer la Bête, ce qui la blesse terriblement, reconnaissante de tout ce qu’elle a fait pour elle, malgré son désintérêt amoureux. La Belle voit aussi en régulièrement en rêve une Dame, qui la conseille et la rassure, lui demandant de suivre son cœur et de regarder au-delà des apparences. Le lendemain, lasse de cette routine dans l’opulence et de ne pouvoir obtenir ce quelle veut, elle demande à la Bête de retourner chez son père pour le revoir pendant deux mois, prétextant un manque de le voir, et lui assure que c’est la dernière fois. La mort dans l’âme et de terribles souffrances, la Bête accepte et lui donne à nouveau de nombreuses valeurs pour sa famille et une bague magique lui permettant de retourner chez elle. Avant de partir, elle rêve à nouveau et constate l’amertume et la peur des conséquences de son départ pour son amoureux. À son réveil, elle est comme par magie chez elle et retrouve son père heureux de la revoir, comme ses frères qui peuvent vivre normalement grâce à ses dons ; ses sœurs, grâces aux richesses données par la Bête ont toutes trouvé des prétendants grâce à leur nouvelle richesse. Elle donne à nouveau or et pierreries à son père, qui lui conseille de se marier avec la Bête, mais la Belle, si elle est consciente de sa bonté, lui explique aimer le jeune homme de ses rêves, malgré tout efforts matériels et la reconnaissance qu’elle en a. Si ses frères sont heureux de la revoir, ses sœurs n’éprouvent qu’une haine plus grande quand leur prétendants volages tentent de charmer la Belle. Mais elle finit par retourner sa bague magique et repartir auprès de la Bête.

Ayant tardé d’une jour, la Belle retrouve la Bête mourante dans une sorte de grotte et peinée, elle se rend compte qu’elle éprouve pour elle plus qu’une reconnaissance matérielle. La Dame lui conseille d’écouter son cœur et à sa surprise son amant onirique lui conseille d’aller vers de qui la rend heureuse. Lorsque comme à son habitude la Bête lui propose de dormir avec elle, elle accepte et de se marier avec elle. Alors qu’ils dorment ensemble, elle voit le jeune homme qui est ravi des événements et la remercie pour cette libération. Lorsqu’elle se réveille durant la nuit, elle trouve le jeune inconnu endormi, mais ne peut le réveiller. puis arrive deux dames au château, dont la Dame de ses rêves. L’inconnu se réveille, mais sa mère, la reine du royaume, s’oppose à cette union avec une simple fille de marchand, quand bien même la Dame, en réalité une fée, considère que les vertus de la Belle remplace largement la nécessité de ses origine. La reine campe sur ses positions et la Belle accepte de se retirer et abandonner son amour pour la Bête, qui lui préfère redevenir une bête et garder sa Belle auprès de lui, mais la fée dévoile qu’elle est en réalité la fille dune fée, sa propre sœur, née du roi de « l’Île heureuse », le frère de la reine. La reine accepte alors l’union, la Belle obtient que le père qui l’a élevée soit présent lors du mariage. La fée explique alors son aventure et ses actions menant jusqu’aux événements de ce jour. Sa sœur tombée amoureuse du roi de l’Île heureuse, un mortel, a attiré sur elle le courroux et la jalousie d’une vieille fée pour cette faute, et l’a faite enfermer ; Sa sœur fut prétendument tuée pour expliquer son départ d’auprès du roi, et la vieille fée pris sa place auprès de celui-ci sans qu’il tombe amoureux ; La fée a alors placé fille de sa sœur et du roi, la future Belle, auprès d’un vieux marchand riche, dont sa propre fille venait de mourir, permettant une substitution. La vieille fée lança une malédiction contre la Belle l’obligeant à trouver un monstre comme mari. La fée dévoile aussi que le père de la Bête est décédé à la guerre, et lorsque sa mère fut partie (la Reine), la vieille qui tenta de séduire le prince, mais face à son refus, elle le transforma en monstre, dont seule l’amour d’une personne vertueuse pourrait le libérer. Par la suite, la Belle et le Prince finissent par se marier, en présence de la reine, du roi, de la fée, de la mère de Belle et sa famille de marchand.

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C’est un célèbre conte fantastique connu de tous, au style plutôt ancien, dont le thème principal aborde l’idée de ne pas fier aux apparences, l’avidité, la jalousie ou l’amour filial.