La Grande Nuit des dalmatiens3 minutes de lecture

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Après les aventures contées dans Les Cent un Dalmatiens, M. et Ms Dearly vivent dans le manoir d’Enfer, racheté à Kruela von Teufel après sa fuite hors d’Angleterre, avec les nounous Miamiam et Balai, le chat persan de Kruela qu’ils ont recueilli et son mari et ses enfants, ainsi que tous les dalmatiens, Pongo et Missis, et Prince et Perdita. Cependant, les deux couples ont des enfants portant le cheptel des Dearly à mille et un chien, et devant ce nombre, ils se décident alors à en donner à des humains sérieux pour les élever. De nombreux chiots désireux de connaitre la vie purent alors partir, ramenant le manoir à 101 chiens. Cependant, un jour, tous les chiens se réveillent à plus de dix heure du matin, trois heures après le lever habituel, et découvrent que toute la maison est endormie. Pongo et Missis partent jusqu’à la ferme à côté pour demander l’aide du chien de berger leur amis appelé le général, tandis que Perdita et Prince restent au manoir avec les chiots et les Dearly endormis. Ils retrouvent le général éveillé, ravi de les voir arriver, mais Tommy et la chatte tigrée Chipie sont endormis. Ils se mettent alors étrangement à entendre les aboiements d’un chien qu’il reconnaisse, ceux de Freluquette leur fille, qui habite au 10 Downing Street à Londres depuis qu’elle a adopté le Premier ministre. Ils parviennent à discuter et concluent tous aux même phénomènes étranges que Pongo et Missis constatent depuis le matin : Outre que tous les humains et es animaux soient irrémédiablement endormis, il peuvent se déplacer plus rapidement comme voler au-dessus du sol, ce que Freluquette appelle « swoosher », ils n’ont pas faim, ils peuvent entendre d’autre chiens très loin (à près de 100km pour eux) comme s’ils se parlaient par télépathie, et les portes semblent s’ouvrir seules quand ils en ont besoin. Freluquette demande à ses parents et au Général de venir de suite en swooshant à Londres pour résoudre ce problème inquiétant.

De retour au manoir, Pongo sélectionne cinquante de ses enfants dont Roly-Poly, Lucky, Patch, et retrouve le berger venu avec deux cockers, un basset, un pékinois, un fox-terrier, et quatre autres chiens. Ils partent pour Londres en swooch, mettant seulement deux heures pour faire près de 100km, voyage au cours duquel de nombreux chiens se joignent à eux. Ils pénètrent Londres, et bien qu’ils aperçoivent la nouvelle entreprise de Kruela, une fabrique de vêtement en plastique, prouvant son retour, ils se rendent à Downing Street. Des chiens d’Amérique et d’Europe rapportent les mêmes phénomènes sur la planète entière. Freluquette représente alors le ministre lors du conseil qui se tient, accompagné et conseillé par ses parents, tandis que chaque ministre prend un dalmatien comme secrétaire comme Lucky pour les transports, ou Roly-Poly par le barbet George aux Affaires étrangères. Pongo décide d’adopter la stratégie d' »attendre et de voir », « dans le calme », mais le général les contacte depuis la ferme pour leur signaler un événement. Les chats, le persan blanc, Chipie et Tommy, qui ont été fait fait « chiens honoraires » viennent de se réveiller, et le persan blanc ayant une idée pour résoudre le problème, ils donnent rendez-vous à tous à l’ancienne maison des Dearly à Regent’s Park. Ils s’y rendent en deux heures sur un tracteur mais la porte reste définitivement fermée ; puis le persan dévoile qu’elle soupçonne Kruela son ancienne maitresse d’être responsable, ainsi ils se rendent chez elle à quelques pas de là. Là ils rentre chez elle, mais ils ne trouvent que des « vêtements cliquetants » (habits avec des morceaux de plastique, qui font du bruit s’ils bougent), et le couple Von Teufel endormis, donc ils repartent tous pour Downing Street. Là, ils allume la télé et voient une étoile très brillante qui leur parle, la même que tout les chien ont vu en rêve la nuit précédente, et qui leur demande de réunir à minuit tous les chiens de Grande-Bretagne à Trafalgar Square pour Londres et au centre des autres villes, en utilisant les ondes mentales ou le « Grand Aboi » (les chiens se relayent leur aboiements pour communiquer à travers de longues distances, comme tout le pays).

Tous réunis à Trafalgar Square à minuit, toutes les lumières de Londres s’éteignent, puis toutes les étoiles aussi, laissant apparaitre la pénombre totale, avant une unique lueur qui grossit progressivement pour devenir identique à l’étoile apparue à la télévision, mais en haut de la colonne Nelson. La voix se met alors à parler et dévoile être l’étoile Sirius, seigneur de la constellation du chien, et ayant observé la Terre depuis des milliers d’années, il s’est décidé à intervenir, car le humains sont en train de détruire la Terre et que les chiens sont en réalité seulement les esclaves des humains, leurs maitres. Ils leur propose de tous les rejoindre, comme pour la télépathie, en le décidant et y pensant, Sirius les ferait venir instantanément auprès de lui sur l’astre. Les chiens n’arrivant pas à définir une majorité, Sirius confie à Pongo, Missis et Freluquette le soin en une heure de décider du choix pour tous. Le trio est rejoint par le grand danois du Hampstead et son ami le chihuahua Sam, qui leur explique que Sirius est pour eux un imposteur ; d’autres chiens représentant les chiens errants se présentent et expliquent leur désire de rester. Malgré quelques désireux de partir, au bout d’une heure, Sirius lit dans les pensées de Pongo qui se retrouve à décider pour tous, que la réponse est négative. Loin de leur en tenir rigueur, Sirius décide de se retirer, mais leur laisse la nuit avant le lever du soleil pour retourner chez eux et reprendre leur vie normale, avant que tout les pouvoirs et capacités spéciales qu’il a octroyé aux chiens disparaissent à jamais, et que tous les êtres endormis se réveillent. Tous les chiens partent très rapidement, la famille de Pongo rentre au manoir, même le retardataire Roly-Poly, revenu de Paris avec George le barbet, et les Dearly finissent par se réveiller.

Commentaires

C’est un roman fantastique pour la jeunesse, suite de Les Cent un Dalmatiens.

  • La Grande Nuit des dalmatiens
  • Dodie Smith
  • 1967
  • Hachette – Idéal-Bibliothèque (1969)
  • Traduction par Pierre Bonvallet
  • Pas d’ISBN