La Horde du contrevent5 minutes de lecture

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Dans un monde apocalyptique dominé par des vents qui impactent la totalité de l’environnement et des êtres vivants, la 34e Horde du Contrevent est un groupe d’élite composée de vingt-trois membres, hommes et femmes, comportant différentes spécialités. Les vents, de la petite bise à la tempête jusqu’au terrible furvent, quelle que soit leur forme, tornade ou rafale, pénètrent ou balayent, éliment, érodent, usent et détruisent tout sur leur passage, pierre, terre, sable, poussière, pluie, végétation, bâtiments et villes, et les hommes. Le groupe est à l’instar d’un peloton de combat armé composé d’éclaireur, de guerrier, d’ailier, d’une aéromaitre qui contrôle ou analyse les vents, d’un soigneur, d’un troubadour ou d’un scribe qui prend des notes sur les événements La Horde, menée par Golgoth, pour effectuer des contres (attaques, marches ou avancées, vents de face) face aux vents, avec pour rôle de progresser et de trouver dans l’Extrême-Amont, si jamais elle existe, l’origine des vents qui souffrent toujours vers l’Extrême-Aval. Chacune de ces personnalités excèle dans son domaine de compétences et apporte au groupe son homogénéité faisant de lui la meilleure horde qu’ait connu l’histoire, en avance sur la génération précédente dans ses recherches, formée à Aberlaas par l’Hordre qui est composé des chroniens, des Amontistes et des Pragmas. Chaque horde est composée de trois partie, un Fer l’avant composé de six membres, le Pack de seize membres et la Traine, s’adapte dans forme en fonction du vent, Goutte, Delta ou Diamant, afin de suivre la Trace, route idéale face au vent.

La Horde essuie un premier furvent qui blesse plusieurs d’entre eux, mais qui sont rapidement soignés, puis ils croisent plusieurs chrones, sorte de créature étrange et éventuellement éolienne. Il rencontrent également un Oblique (les Obliques sont des sortes de pirates navigant dans des chars qui remontent les vents sans les affronter de face mais de travers) mais celui decède. Ils croisent un vaisseau de fréoles appelé le Physalis appartenant à l’Escadre frêle, qui, déjà impressionné par la réputation de la Horde, est éblouie par la présentation théâtrale de tous ses membres. À bord, ils font une sorte de démonstration puis participent à une sorte de soirée, où Erg le combattant charme une femme, la compagne d’un nouveau venu appelé Silène, qui est en réalité poursuiveur, membre de la Poursuite, une organisation qui essaye d’empêcher la horne d’atteindre son but. Tandis que Sov le scribe séduit une certaine danseuse appelée Nouchka, Silène défie Erg en combat singulier selon les codes de Ker Derban. Le duel est âpre et Erg est très malmené par cylindre qui maîtrise le Mouvement (technique de combat permettant une capacité de déplacement supérieur à la normale), toujours à la limite de perdre/mourir, mais c’est une posture qui lui permet finalement de vaincre son adversaire en le tuant. Le croc Barbak est grièvement blessé aux deux jambes en marchant sur une mine. D’autres poursuiveurs ont également assisté cachés au duel, notamment le meilleur d’entre eux, leur guerrier le plus fort qui n’a jamais perdu un combat, le Corroyeur, qui a en réalité achevé Silène discrètement en l’égorgeant. Le vaisseau atteint la flaque de Lapsane, une sorte de lac très dangereux à traverser qu’ils décident de parcourir en ligne droite pour gagner du temps depuis Port-Choon jusqu’à Shawondasee.

Alors qu’ils avancent à pied, le maître d’arme de Erg appelé Te Jerkka se présente à eux et les aide à adopter une méthode de formation défensive, tandis que le Corroyeur se manifeste et les attaque, provoquant la mort de Karst lors de ses premiers assauts. Il semble immatériel et de nature instable, forcé de se nourrir de l’énergie du vif (la vitesse), de la matière et de l’énergie des êtres vivants. Aidés par Te, ils finissent par neutraliser le Corroyeur. Plus tard, ils parviennent jusqu’à une bande de sable où figure une tour de quelques mètres de haut. Au sommet de laquelle ils découvrent une sorte de puits d’eau tourbillonnante orné d’une plaque indiquant de ne pas prononcer le mot fontaine. Malheureusement, Arval et Firost en font la triste expérience, lorsqu’un chrone s’introduit en eux et les vide de leur eau. Mais Alme les soigne rapidement, puis ils trouvent la clé de l’énigme en prononçant le mot eau qui permet d’inverser le phénomène. Quelques jours de marche plus loin, ils atteignent un trou gigantesque, un gouffre dans lequel l’eau tombe en cascade comme dans un siphon, qui finit pas entraîner tout le groupe. Ils sont à deux doigts de lâcher et de mourir tous, la feuleuse Callirhoé est blessée au pied, le croc Sveziest tombe et meurt dans ce qui s’avère être un chrone, qui agit également sur le temps et sa perception, mais lorsque le sens du siphon s’inverse, ils s’en sortent finalement. Par la suite, Callirhoé n’arrive plus à marcher et de surcroît ne parvient plus à faire de feu, Golgoth est à deux doigts de la banir de la Horde mais quelques-uns de ses membres avec qui elle a eu des relations réussissent à la sauver. Elle se remet peu à peu en nageant et suivant le groupe avec une loutre, puis parvient à nouveau à faire du feu. Juste avant d’arriver à Shawondasee, Barbak est happé par une sorte de créature tentaculaire et disparaît. Certains d’entre eux ressentent le vif (qui s’apparente à l’âme) notamment de Barbak qui tournent autour de la Horde, celle de Karst que son frère Horst ressent en lui, et celle de Sveziest, que Callirhoé ressent dans la loutre. Ils arrivent finalement de l’autre côté de la flaque, après plus de cent-vingt jours de trajet dans le village de Chewan. À Shawondasee, le Physalis ne les a pas attendu et est déjà reparti sans eux. Deux mois après, ils atteignent la cité verticale composée de tour trés hautes appelée Alticcio, mais l’Exarque leur refuse l’ouverture de l’écluse d’Urle qui leur permettrait d’avancer. Pour régler ce différend, ce dernier propose trois défis, dont le premier, une course aérienne, est gagné par Erg, le second, une remontée face au vent porte d’Urle ouverte, par Golgoth, et le troisième oppose Caracole à Sélème le Styliste, lors de plusieurs manches d’une joute verbale, stylistique et poétique. Ils finissent à égalité et lors d’une dernière manche pour se départager, Caracole repère dans le public une personne qu’il connait et qui veut le tuer, Maskhar Lek. Il abandonne et reconnaît sa défaite puis s’enfuit, laissant le soin à Erg de neutraliser cet assassin. L’Exarque interdit alors l’accès à la porte, tandis que le contournement par la montagne des Malachites est inenvisageable de par sa dangerosité. La Horde s’interroge au sujet de la trahison de Caracole, mais les racleurs leur proposent de les aider à franchir la porte malgré l’interdiction. Oroshi et Sov décident de consulter les écrits décrivant l’Extrême-Amont dans les manuscrits de la tour d’Ær avant de partir, bibliothèque où ils trouvent une personne enfermée depuis quarante ans Ne Jerkka le frère de Te. Ils retrouvent avec stupéfaction Caracole qui semble apaisé et consulte des livres pour trouver des informations sur le huitième mais surtout neuvième vent. Celui-ci dévoile à Sov qu’il a une sorte de vision de l’avenir et qu’il va être le dernier survivant de la Horde. Selon lui, l’Extrême-Amont n’existe pas, et la terre se continue indéfiniment.

Deux ans plus tard, la quête continue vers l’Extrême-Amont, Callirhoé et Larch sont mort durant une trace, quatre nouveaux crocs ont intégré le groupe, Bold, Filam, Mozer et Dekk. Traversant les hauts plateaux du Scóverr, ils trouvent un chrone véramorphe qui permet aux personnes pénétrant dedans de dévoiler leur véritable nature. Le chrone révèle le vif de Callirhoé dans Talweg, Oroshi le récupère en elle, puis quand Caracole pénètre la créature, elle se désintègre dans une explosion de couleurs polymorphe puis disparaît. Plus loin, ils sont rejoint par les ancêtres de ceux qui composent la Horde ayant appartenu à la horde précédente, pour rejoindre Camp Bòban, dernière ville avant de gravir la montagne de Norska, l’ultime repère connu avant l’Extrême-Amont. La Horde entame alors l’escalade de la paroi du Norska, une montée effroyablement dangereuse sous un froid glacial. Plusieurs d’entre sont blessés dont Golgoth, ou Erg. Un matin, Steppe se retrouve transformé en arbre, Aoi qui attend un enfant de lui décide de redescendre à Camp Bòban pour le replanter et sauver son vif, alors que Alme et Silamphre choisissent de les suivre. Au bout de deux semaines, ils sont donc plus que quatorze alors que les blessés se remettent. Ils atteignent un col difficile à 60° de pente appelé le couloir de Gardabær, sous le mauvais temps et le froid. Firost est décroché du groupe et disparaît. Ils atteignent le sommet, Norska et le cirque de Brakauer, où ils doivent monter une sorte de pilier pour en sortir, et devenir la Horde la plus en amont de toute l’histoire. Après plusieurs jours, ils parviennent finalement à traverser le pont gelé, puis derrière la colline gelée, ils découvrent Krafla un volcan de vent, la septième forme du vent. Ils tentent de traverser, mais Arval, Caracole, Talweg, et Larco décèdent. Plusieurs d’entre eux hésitent à renoncer et retourner à Camp Darbòn. À court de vivres, ils mangent Larco, puis c’est au tour de Erg de périr. Malheureusement, passé le volcan, ils ne trouvent pas l’origine des vents mais désespérés, ils continuent à avancer, et près de 270 jours après, Oroshi et Sov qui attendent un enfant décident d’arrêter prétextant qu’ils ont atteint l’Extrême-Amont. Mais le reste de la Horde n’y croit pas vraiment et se sépare en deux groupes pour continuer deux semaines durant de plus. Seuls Golgoth et Pitro reviennent vivant, il s’avance dans le vide porté par la magie de son vif puis disparaît et Pietro saute avec lui, tombe et meurt. Oroshi accouche puis meurt. Pendant deux mois Sov hésite, mais il finit par découvrir une sorte de chrone en forme de parachute, auquel il saute au bord d’un précipice et s’accroche, puis qui le fait descendre à travers les nuages et le ciel pendant des heures et des heures. Hébété et perdu, il se retrouve à Aberlaas.

Commentaires

C’est un roman de science-fiction.