La Route de l’or5 minutes de lecture

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En 1541, Esteban de Sandoval est emprisonné à San Juan de Ulúa car il aurait volé de l’or dans la cité de Cíbola et l’aurait caché. Son geôlier don Felipe de Soto y Ríos lui demande de réaliser un plan des lieux, pour récupérer l’or puisque le roi d’Espagne en réclame un cinquième. Il ne se rappelle pas bien de l’endroit où il a caché son butin, mais décide de le dessiner quand même, alors que son procès arrive deux jours plus tard, le jour de ses dix-sept ans. Esteban, originaire de Rondo, cartographe diplômé de la Casa de Contratacíon de Séville, est parti deux ans plus tôt pour Veracruz en Nouvelle-Espagne, se remémore alors son aventure dans laquelle il a traversé les montagnes du fief de l’ancien roi Montezuma, jusqu’à Cíbola et aux sept cités d’or, une ancêtre cité perdue dans tout le monde prétend qu’elle est pas vue dehors et regorge de richesses et de pierres précieuses. Alors sur le navire de l’amiral Alarcón se rendant alors d’Acapulco vers le nord pour rejoindre l’armée de Coronado et le ravitailler avec sa flotte de trois navires, Esteban est approché par le capitaine Blas de Mendoza qui monte discrètement une mutinerie pour prendre le contrôle du navire San Pedro en arrivant sur la mer de Cortès. Il lui propose de rejoindre les mutins et apporter son concours de cartographe lorsqu’il sera en quête son son réel objectif, atteindre les sept cités d’or de Cíbola. Ayant appris la mutinerie à venir, l’amiral décide de laisser un petit groupe à terre pour prétendument rechercher l’armée de Coronado dont il a perdu la piste. Mendoza est désigné, suivi par quatre hommes, Torres son écuyer, ses musiciens Lunes, Roa et Zuñiga, puis finalement Esteban qui décide de les rejoindre, avec l’espoir de devenir un jour célèbre avec les cartes topographiques inédites qu’il pourrait lui-même dresser durant ce périple. Ils s’embarquent à six sur une petite chaloupe avec quelques vivres, armes et des chevaux, et passent près d’une semaine à bord avant de rejoindre la côte dans la tempête, les intempéries, le vent, la pluie et les marées.

En 1541, Esteban est présenté devant Gamboa son avocat qui semble vouloir en apprendre beaucoup plus pour son compte sur les trésors des sept cités d’or, mais il ne lui délivre pas grand-chose, puis prétend à don Felipe qu’il a laissé un message secret dans une taverne à Mexico. Le lendemain lors de son procès devant l’Audiencia Real, il plaide coupable et délivre la vérité sauf l’emplacement de la cachette du trésor, puis il est reconduit en prison. Le troisième jour du procès, il est accusé par Torres d’avoir tué Mendoza.

La chaloupe avec Mendoza, ses hommes et Esteban partent alors vers le sud-est pour rejoindre Cíbola et s’arrêtent dans un village appelé Avipa, où ils retrouvent Torres, ainsi que le groupe de Coronado, dont un petit nombre se joint à eux, un certain Gomez, le père Francisco, Zia une jeune indienne de Nayarit qui officie en tant qu’interprète et guide, toujours accompagnée de son aguatil un petit rat du désert apprivoisé qu’elle garde toujours avec elle appelé Montezuma. Ils finissent par retrouver l’armée de Coronado. Au bout d’une semaine, ils atteignent Chichilticale où il trouve un vieil indien qui prétend que la cité Háwikuh est la première des cités d’or. Ils traversent les régions désertiques du Desploblado et atteignent Hawikuh mais découvrent que tous les édifices sont en terre séchées et qu’il n’y a pas d’or, et sont cependant accueillis par une armée d’Indiens avec encore plus de guerriers cachés dans les maisons. Malgré une tentative de négociation des Espagnols en offrant des breloques, les Indiens attaquent, la bataille fait rage, Coronado est blessé, ainsi que Esteban, les Espagnols prennent le dessus. Alors que ce dernier met une semaine pour se remettre de ses blessures, ils ne trouvent pas d’or dans la cité, mais le chef local prétend qu’au nord-ouest, la région de Tusayán comporte sept cités qui peuvent être celle qu’ils cherchent. Coronado décide de s’établir quelques temps dans la cité pour visiter les différentes régions alentours, et autorise Mendoza à partir pour le nord-ouest explorer Tusayán. Ce dernier et son chien Tigre qu’il a acheté récemment, avec Torres, Roa, Zuñiga, le père Francisco, Esteban et Zia, voyagent pendant plus de douze jours à dos de chevaux et de mules, pour atteindre les Falaises écarlates et la rivière qui coule au pied de Nexpan, la première des sept cités d’or. Ils explorent une falaise et en descendent les parois pour atteindre une rivière en contrebas, où ils trouvent le chef de la cité de ces Indiens arboricoles, Quantah. Ils campent à proximité du village et Esteban trouve finalement une première pépite d’or plutôt grosse qu’il cache, rapidement suivi par Mendoza et ses hommes. Quantah est surpris que ces derniers soient tellement attiré par ce métal sans valeur pour eux. Ils tuent des moutons pour utiliser la peau pour récolter l’or, alors que ces animaux sont sacrés, mais Quanah les pardonne. Le père Francisco évangélise la tribu mais après avoir appris qu’un ruisseau à proximité de la cité de Tawhi comporte bien plus d’or, Mendoza décide de partir, propageant le feu et provoquant une incendie dans la prairie qui tue Zuñiga et finissent par quitter les lieux en s’enfuyant. Ils s’engagent dans un périple de près de huit jours vers Tawhi, mais lors d’un arrêt dans une grotte, Torres les trahie et s’enfuit à cheval durant une nuit avec les deux sacs d’or qui sont récoltés, après avoir frappé Zia. Ils passent finalement l’hiver dans cette plaine et arrivent seulement quelques mois après à Tawhi, en avril. Après avoir ostensiblement expliqué la dangerosité de ses armes, Mendoza engage le troc de quelques babioles avec le chef Tlascingo contre quelques pincées de poussière d’or. Ce dernier explique qu’il possède de grandes quantités d’or cachées dans la montagne, mais Mendoza repère que le lac artificiel au-dessus du village est recouvert d’or sur son fond, et prévoit de saboter le barrage pour faire écouler l’eau dans le village et mettre au jour le précieux métal. Pendant que les indiens se réfugient sur les toits de leurs maisons, ils remplissent de nombreux sacs qu’ils changent sur les chevaux et les mules preparées par Esteban la veille et prennent rapidement la fuite vers Háwikuh. Pendant plusieurs jours, il craignent être suivi par des indiens, mais le chien en tue seulement deux, puis quand deux routes distinctes s’offrent à eux, Mendoza envoie Roa en éclaireur vers la côte pour revenir avec des mules. Continuant quelques jours de plus le périple, Mendoza est tué parson chien Tigre trop affamé, Esteban prend le contrôle du groupe et de l’or, mais il devient cupide, Zia voyant Mendoza en lui, est déçue et décide de partir avec un groupe d’Indiens pacifiques qu’ils ont croisé, afin de retourner chez elle. Esteban continue le chemin avec le père Francisco, conscient que Roa est le principal futur bénéficiaire du trésor, et décide ainsi de se diriger vers Culicán pour remettre le butin aux autorités espagnoles. Après plusieurs journées de marche épuisantes, le prêtre meurt de fatigue et de soif, Esteban finit comme conseillé par ce dernier, par jeter tous les sacs d’or dans des sortes de cratères de sables mouvants à proximité d’un ruisseau où il peut s’abreuver, puis il rejoint finalement Culiacán, où il est arrêté après avoir raconté son récit.

En 1541, Torres se présente en tant que témoin au procès et accuse Esteban d’avoir proféré des menaces de mort contre Mendoza et de l’avoir tué, et qu’il est parti avec l’or qui lui avais été promis sans le voler. Quelques jours après c’est au tour de Zia qui a été retrouvée de comparaître. Elle innocente Esteban, indiquant que le chien a tué Mendoza, indique la mort de Roa, et ne peux donner que peu d’informations sur la localisation du trésor comme sa provenance, expliquant qu’elle n’y retournerai jamais. Esteban est finalement condamné à trois ans de prison pour avoir subtilisé la part revenant au roi d’Espagne. De retour en cellule, il a la visite du directeur de la président le capitaine Martin de la forteresse, qui lui propose de le faire évader pour retrouver l’or et le partager tous les deux. Mais Esteban refuse, persuadé de ne pouvoir remettre la main dessus, mais surtout soulagé d’avoir retrouvé sa liberté (intellectuelle et vis-à-vis de l’or), sa tranquillité d’esprit et lavé une partie des péchés qu’il a commis.

Commentaires

C’est un roman d’aventures pour la jeunesse, qui sera adapté très librement en dessin animé, Les Mystérieuses Cités d’Or.