La Vie, L’Univers et le Reste3 minutes de lecture
Arthur Dent vit depuis cinq ans sur la Terre à l’époque de la préhistoire (Le Dernier Restaurant avant la fin du monde), quand il rencontre Ford Prefect qu’il n’a pas vu depuis deux ans. Une faille spatio-temporelle fait apparaitre une anormalité leur permettant de changer de période et de lieu. Un canapé, qui se matérialise par intermittence leur permet de rejoindre la Terre, mais deux jours avant sa destruction, lors d’une rencontre officielle entre l’Angleterre et l’Australie sur un terrain de cricket. Là, un vaisseau de robots atterrit et vole les Cendres, trophée, urne récompensant le vainqueur. Mais Ford fait apparaitre un CLEP (C’est LEur Problème), une vision qui devient réaliste seulement pour celui qui y pense, occultée par les cerveaux de ceux qui n’en n’ont pas connaissance. Ainsi, Slartibartfast arrive aux commandes d’un vaisseau appelé Bistromath, ressemblant à un restaurant italien, mu par bristromathique (mathématique appliquée à l’univers du bistro), puis les emmène et leur demande de l’aider à sauver l’univers.
Marvin, qui a été sauvé par un ferrailleur juste avant la collision du vaisseau de Desiato avec le soleil de Kakrafoon (Le Dernier Restaurant avant la fin du monde), est sur la planète Squornshellous Zeta, uniquement peuplée de matelas vivants. Là, il est enlevé par une nouvelle horde de robots arrivant avec un vaisseau, qui lui dérobent l’une de ses jambes. De son côté, le vaisseau Cœur-en-Or, avec Zaphod et Trillian, vogue au hasard dans l’espace depuis très longtemps. Mais lorsque Zaphod, saoul, est désagréable avec Trillian, celle-ci décide de quitter le vaisseau et se téléporte pour une destination inconnue. Peu de temps après, Cœur-en-Or est investi par ces mêmes robots qui s’avèrent être originaires de la planète Krikket, à la recherche d’éléments permettant de reconstituer une clef pour libérer les maitres de leur planète. Ils possèdent déjà le pilier d’acier (la jambe de Marvin), de plexiglas et celui de bois et comptent récupérer le Bâton d’or, en réalité le générateur d’improbabilité du vaisseau, le cœur de Cœur-en-Or. Zaphod est tué par les robots.
À bord du vaisseau imaginaire, Slartibartfast, Ford et Arthur se rendent vers la planète Krikket. Slartibartfast explique que dès lors que les habitants de Krikket ont appris l’existence de l’univers au delà du nuage de poussière entourant leur planète, ils ont décidé de le détruire, lorsqu’ils ont trouvé une prétendument épave d’un vaisseau ayant attaqué leur planète. Ils ont alors construit une flotte de vaisseaux et de robots. Mais ils ont toutefois perdu les combat, et pour éviter de révéler la vérité, ils ont enfermé la planète dans un cocon de temps ralenti, jusqu’à la fin de l’univers, espérant pouvoir à se moment-là en sortir et être enfin seul dans l’univers. Cependant, un seul vaisseau de robots à échappé à cet enfermement et à provoqué l’éclatement et l’éparpillement de la clef dans tout l’univers. Depuis, ils récupèrent les morceaux de la clef. Le bistromath et ses occupants se rendent à une fête en apesanteur pour récupérer la dernière partie de la clef, le bâton d’argent. Durant le voyage, Arthur se téléporte et rencontre Agrajag, une créature qui meurent et se réincarne régulièrement sous diverses formes (fourmi, mouche, lapin, vache…), car à chaque fois, c’est Arthur qui le tue sans le vouloir. Agrajag veut le tuer mais renonce à cause d’un paradoxe temporel. Là, Arthur parvient à voler et s’enfuit, et retrouve par hasard un sac qu’il à perdu en Grèce, sur Terre, dans lequel il trouve une bouteille servant à rentrer à la fête. Mais le trio arrive trop tard, puisque les robots viennent de prendre la clef d’argent. Triallian, qui est présente à la fête, avec Thor, le Dieu du Tonnerre, repart avec eux malgré elle.
Les robots utilisent la clef reconstituée avec le guichet (morceaux de bois utilisés au cricket) sur l’astéroïde où est situé la serrure, à proximité de la planète Krikket. Dans le vaisseau Zaphod survient, ayant survécu au tir de laser des robots, mais il est assommé. Le cocon de temps ralenti est ouvert. Zaphod décide de quitter ses amis, qui eux veulent aller sur Krikket pour raisonner les habitants. Ils découvrent qu’ils ne sont plus vraiment motivé pour faire la guerre et détruire l’univers, ni les robots. Zaphod décide de rejoindre ses amis et arrive dans une base de commandement en orbite de Krikket et découvre que Marvin est connecté à l’ordinateur et dirige les opérations. Trillian tente de dissuader les maitres de Krikket de faire la guerre. Ils découvrent que le peuple de Krikket a été manipulé par le superordinateur Hactar, qui était censé fabriquer une super bombe pour les démons armurés silastiques de Striterax, mais a délibérément décidé de la rendre non-fonctionnelle, ce qui poussa les démons armurés à désintégrer Hactar. Même à l’état de décomposition, il a continué à fonctionner et a entrainé la planète Krikket dans son désir de vengeance en inventant cette agression d’un astronef pour cultiver leur haine de l’univers et le détruire. Finalement, Athur retourne au moment où les cendres ont été dérobées pour les ramener sur le terrain de cricket en Angleterre, puis jouant sur le terrain, il s’aperçoit que la balle est la bombe d’Hactar qu’il a interverti et il évite l’explosion.
Par la suite, Arthur et la bande rencontrent un journaliste moitié fou, témoin lors d’un procès à la cour suprême d’Argabuthon, lorsque le bâton de plexiglas a été dérobé, a qui du sérum de vérité en trop grande quantité a été administré, et est enclin à dire la vérité, toute la vérité, même celle sur l’univers. Ils espèrent en apprendre sur la question fondamentale de la vie, l’univers et le reste, mais il ne peut répondre. Il indique le lieu du dernier message de Dieu à sa création, puis meurt. Arthur quant à lui s’installe sur la planète Krikket.
Commentaires
C’est une nouvelle plongée de ces héros dans l’absurde, huuuum dans le délirant aussi parfois, qui semble être rédigée pour justifier la rencontre amoureuse d’Arthur avec Fenchurch et malheureusement pas grand chose de plus.
- La Vie, L’Univers et le Reste
- Douglas Adams
- 1982
- Folio SF (2010)
- Traduction par Jean Bonnefoy
- 9782070438624