Le Fantôme de Canterville et autres contes6 minutes de lecture

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Le Fantôme de Canterville

Un ministre américain nommé Hiram B. Otis achète le domaine de Canterville Chase en Angleterre, bien que lors de la vente le propriétaire Lord Canterville lui dévoile clairement que les lieux sont hanté un de ses ancêtres, sa famille d’origine américaine étant assez pragmatique et selon lui peu enclin à avoir peur ou à y croire totalement. Quelques mois plus tard en juillet, avec sa femme Lucretia R., son fils ainé Washington, sa fille Virginia E. et les jumeaux surnommés « star and stripes » emménagent dans le manoir hanté, à quinze kilomètres d’Ascot, où ils sont accueillis par la gouvernant Mrs Umney. Celle-ci leur parle de la tâche de sang de Eleanore de Canterville tuée dans la bibliothèque sauvagement par son mari nommé sir Simon de Canterville qui hante le château, mais Otis n’a pas peur et gratte lui même la tâche et la fait disparaitre. Malgré la mise en garde de Umney, la famille Otis ne semble pas avoir peur et se soucier des histoires de revenant. Le lendemain, la tâche est réapparu, comme plusieurs jours malgré la porte fermée de la bibliothèque, Otis commence à croire qu’il a pu se tromper niant que la maison était hantée. Une nuit, il est réveillé et entend des pas, puis voit un vieillard monstrueux et menotté de fers aux bras et cheville ; il lui donne de l’huile pour graisser les chaines bruyantes et se retire sans peur. Le fantôme outré jette le flacon et se retire, puis se remémorant tous les plus grands effrois qu’il a causé aux mortels, il jure de se venger. Quelques jours après, le fantôme se manifeste, en faisant tomber une armure qu’il veut revêtir, mais ni Washington, ni les jumeaux et leurs parents sont effrayés en le voyant et restent terre à terre, tandis que Virginia est elle contrariée par cette tâche de sang ; Le fantôme, sans succès, se retire à nouveau. Pendant quelques jours il ne s’occupe plus que de remettre le sang que Washington lave chaque jour, puis il décide d’une troisième tentative en s’habillant d’affreux habits, mais traversant la maison, il croise un autre fantôme qui lui fait peur, mais finalement il découvre que c’est la famille Otis, qui a fait un faux fantôme ; il repart très contrarié. Près de quatre semaines viennent de s’écouler et il tombe dans une sorte de morosité, de dépression, pensant qu’il n’est pas capable d’effrayer cette famille, alors que les jumeaux le martyrise, en lui faisant tomber un baquet d’eau sur la tête ou lui saute dessus ; il s’abstient alors de se manifester, au grand plaisir de Otis. Virginia fait la connaissance du jeune du duc Cecil du Cheshire, que le fantôme décide de tourmenter, mais se ravise en raison des jumeaux, puis d’un retour d’une ballade à cheval, elle rencontre Sion, et tombe de compassion pour lui, si triste, bien qu’elle lui reproche de lui voler sa peinture pour la tâche d’Eleanore. Il lui dévoile qu’il n’arrive pas à s’endormir depuis trois cent ans, que sa femme défunte ne peut pas le pleurer n’ayant pas de larme, et qu’elle doit prier pour lui et le suivre jusqu’à l’ange de la mort. Un poème permet à Virginia de comprendre que les prière d’une jeune femme pour Simon lui est nécessaire pour l’apaiser. Mis tout deux disparaissent subitement. Toute la famille en émoi la cherche désespérément dans le château, puis dans la région, croyant que des romanichels accueillis dans le parc du manoir quelques temps de là ont pu l’enlever. De retour au manoir, Virginia réapparait subitement, le teint pâle, avec un petit coffre de bijoux, et dévoile que Simon est mort finalement, pardonné par Dieu et lui en a fait cadeau, puis elle les mène à une pièce dérobée où jonche le squelette de Simon. Les reste sont alors enterrés au cimetière, Otis propose à Lord Canterville de récupérer les bijoux mais il refuse et les lisse à Virginia, qui par la suite se marie avec Cecil, malgré le désir d’une marquise de le marier avec l’une de ses filles. Par la suite, Cecil demande à Virginia se qu’il s’est passé lorsqu’elle est restée avec Simon, mais celle-ci ne lui répond pas, gênée d’en parler.


Le Crime de Lord Arthur Savile

Lors de la réception de tout l’establishment et la haute société à Bentinck House par Lady Gladys Windermere, celle-ci dévoile à la duchesse de Paisley, qu’elle consulte régulièrement un chiromancien Mr Septimus R. Podgers et lui présente. Après quelques prédictions pour la duchesse, le couple sir Thomas et Lady Marvel, puis lady Fermor, lord Arthur Savile s’approche et demande à Windermere la possibilité de se faire prédire l’avenir, sous le regard d’une spectatrice assidue en la personne de lady Jedburgh, ce qu’elle accepte puisqu’il est l’un de ses préférés, à condition qu’elle révèle toute mauvaise nouvelle à sa future femme Sybil Merton. Podgers est choqué par ce qu’il lit dans la main d’Arthur, mais sous les demandes incessantes de tous de dévoiler les fait, il ne parle que de la mort d’un parent très éloigné. Plus tard dans la soirée, Arthur est trop torturé par ce mystère, et somme contre beaucoup d’argent Podgers de lui en dire plus, ce qu’il accepte et lui propose de le revoir plus tard pour le payer. Il rentre chez lui vraiment très bouleversé par le poids d’une éventuelle responsabilité, puisque Podgers lui lui a dévoilé un assassinat qu’il allait perpétrer. Arthur décide d’attendre la venue de cet acte avant de finaliser son mariage, en raison de son amour pour Sybil, puis réfléchissant à ce meurtre, conclue qu’il faut une victime et pense à une de ses cousines Clémentina Beauchamp, une personne qu’il apprécie et ne compte pas en tirer des bénéfices pécuniaires. Il s’instruit de la manière de tuer par empoisonnement, la violence physique le rebutant, également motivé par le besoin de discrétion eue égard à sa notoriété mondaine. Il trouve dans des livres de médecine la substance adéquate, provoquant une mort rapide et sans douleur, l’aconitine qu’il achète dans une pharmacie sous prétexte de se débarrasser d’un chien, puis se rend chez Clem, qui se plaint de ses rhumatismes que les médecins ne parviennent pas à guérir ; Arthur lui propose un remède américain, sa gélule d’aconitine, qu’il lui offre dans une jolie boite et lui conseille de prendre à sa prochaine crise. Attendant ce funeste dénouement, il repousse officiellement le mariage avec la famille de Sybil et part en vacances pour Venise avec son frère. Plusieurs semaines passent, la nouvelle de la mort de Clem tarde mais finit par arriver, et étant l’un des héritiers désigné par la défunte, il rentre à Londres, d’autant plus qu’il doit relancer le mariage. Lorsque Sybil, amie de Clem hérite des bijoux, elle trouve cette boite dans laquelle elle croit voir un vieux bonbon, tandis que Arthur comprend que Clem est partie de mort naturelle, la prophétie de Podgers ne s’étant donc pas encore réalisée. Arthur repousse le mariage ce qui provoque des tensions dans la famille de Sybil, puis continue à vouloir forcer le destin, il décide de faire exploser son oncle, doyen de Chichester, avec un bombe, qu’il compte obtenir de son ami russe Rouvaloff. Celui-ci, le conduit à Soho auprès d’un homme nommé Herr Winckelkopf d’origine allemande à qui il demande une pendule explosive, se présentant sous le pseudo Robert Smith. Winckelkopf l’a reconnu pour l’avoir croisé chez Lady Windermere, mais il lui fournit un mécanisme avec de la dynamite et une pendule qu’il envoie chez l’oncle lui-même en réglant l’heure. Après plusieurs jours d’attente, Arthur ne trouve pas dans la presse l’explosion de la bombe, tandis que sa mère reçoit une lettre de sa tante expliquant avec reçu un cadeau étrange d’une pendule, avec un mécanisme qui a seulement pris feu. Arthur est déçu de ce nouvel échec et refuse une proposition de l’allemand de lui fournir un nouvel objet, un parapluie explosif. Un nuit, Arthur se réveille la nuit et se promène sur les bord de la tamise, où il voit un homme penché sur la balustrade ; il reconnait Podgers, qu’il précipite dans l’eau, puis celui-ci se noie. Quelques jours après, le corps est retrouvé et la police conclue à un suicide. Arthur épouse Sybil, et tandis que se confiant à Sybil, Lady Windermere pense que Podgers était un escroc, Arthur intervient pour dire qu’il croit lui à la chiromancie, et qu’il lui doit son mariage.


Le Millionnaire modèle

Hughie Erskine est un jeune homme peu intelligent mais beau, qui apprend à ses dépens qu’il vaut mieux être riche. Il est amoureux de Laura Merton, mais son père ne veut pas de cet union, prétextant qu’il n’est pas assez riche et lui impose de posséder dix mille livres sterling pour donner son accord, ce qu’il n’a pas. Il rencontre alors son amis peintre (qui est amoureux de lui et sa beauté) Alan Trevor puis se rend chez lui, quand celui-ci est en train de croquer un très vieil homme tout ridé, un mendiant. Ce dernier est très pittoresque et à l’apparence pauvre, si bien que pris de pitié, Erskine lui donne une livre quand il apprend qu’il est payé une misère pour poser, tandis que son amis en retire richesse de la revente de son tableau. L’homme est joyeux de cette offrande, puis Erskine rentre chez lui. Quelques jours après, il rencontre son ami peintre qui lui dévoile que le modèle est en réalité le très riche baron Hausberg et qu’il lui a raconté toute son histoire, notamment ses fiançailles impossibles sur sa demande. Quand Erskine dévoile qu »il a donné une livre au milliardaire voulant seulement se faire peindre sous cet aspect de mendiant, Trevor comprend les question du vieil homme et se moque de son ami et de sa générosité. Mais quelques jours après, un homme au service du baron se présente chez Erskine et lui donne un chèque de dix mille livres du baron en remerciement de son geste. Erskine et Laura se marie, en présence du peintre et du baron et du peintre, qui confesse qu’un modèle milliardaire est rare, mais un milliardaire modèle l’est encore plus.


Le Sphinx sans secret

Lord Murchison rencontre un ami qu’il n’a pas vu depuis dix ans, le narrateur, sur la terrasse d’un café parisien, puis lui raconte son histoire à Londres, lorsqu’il croise le visage d’une femme d’une beauté incroyable. Il la cherche pendant une semaine sans la trouver, puis lors d’un diner chez Mme de Rastail, celle-ci, Lady Alroy, se présente. Il obtient un rendez-vous le lendemain et apprend seulement de son hôte qu’elle est veuve et vit à Park Lane. Il s’y présente, mais elle n’y est pas, il parvient par la suite à la contacter grâce à une lettre et elle donne rendez-vous le dimanche, ce qui leur permet de se revoir, mais elle lui demande de ne plus lui écrire ici, mais d’adresser à Mme Knox dans une bibliothèque Green Street. Il se voit plusieurs semaines, et Murchison tombe amoureux et décide de lui proposer de l’épouser, bien qu’il soit difficile de la rencontrer. Un jour, il la croise alors qu’elle rentre sans le voir dans un appartement meublé peu huppé de Cummor Street, mais elle perd un mouchoir ; Il réussit à la revoir et lui rend, puis il part un mois en Norvège, mais elle meurt de froid. Un jour, aiguisé par le mystère que représentait cette femme, il retourne à Cummor Street, et apprend de la propriétaire des lieux qu’elle venait régulièrement, mais n’est jamais venue que seule, pour s’assoir sur le lit et lire des livres. Murchison dit alors qu’elle était un sphinx sans secret, mais finalement doute de cette affirmation.

Commentaires

C’est un recueil de nouvelles fantastiques.

  • Le Fantôme de Canterville et autres contes
  • Oscar Wilde
  • 1891
  • Le Livre de Poche (1988)
  • Traduction par Jules Castier
  • 9782253048084