Le Joueur de croquet3 minutes de lecture
Georgie est un gentleman, plutôt efféminé et bien élevé, qui a grandi auprès de sa tante Miss Frobisher, avec qui il joue au tennis, au golf, mais surtout au croquet. Ils voyagent régulièrement, notamment en raison de l’implication de sa tante dans le Mouvement Humanitaire universel féminin. Alors qu’ils sont au club Noupets, en Normandie, pour se reposer après une conférence à Chicago, Georgie va jusqu’à la station thermale Perona à proximité où il rencontre sur la terrasse deux hommes étranges, dont un certain docteur Finchatton.
Finchatton explique à Georgie que la région est hantée, et lui raconte une partie de sa vie. Désireux de quitter son travail de médecin à Londres pour une vie plus calme, loin des mort et des atrocités qu’il peut rencontrer dans son métier, il décide de s’installer en tant que médecin dans la petite région des marais de Cainsmarsh. Mais rapidement, il se rend compte que quelque chose d’étrange et malsain domine la région. Il commence par faire des cauchemars réguliers, le poussant à lire ou se promener dans cette campagne et ville qui lui font finalement peur. Si en apparence la population semble apaisées, il remarquent des choses qui attisent son effroi ; il souffre d’insomnie, se met à halluciner ou croire à la présence de choses qui n’existent pas, ou apprend que certains habitant ont des phobie d’un mal qui semble régner sur les lieux. Il se rend auprès du pasteur Rawdon à Cross in Slackness, pour l’interroger sur la région, et celui-ci lui livre un discours inquiétant. Il dévoile des violence sur les enfants, mais aussi celle des enfants sur les animaux, puis évoque ce qu’il considère comme une profanation par des archéologues de tombes dans les sous-sols, de peuples primitifs, d’ossements de mammouths ou animaux géants, puis évoque également la vengeance ou les représailles de tous les ancêtres quels qu’ils eut été au cours de l’évolution, mettant en cause les naturalistes du coin, puis s’en réfère à la religion en évoquant la présence et l’influence de descendants de Caïn, pour preuve le nom de la région. Finchatton quitte le prête et semble continuer à connaitre des manifestations étranges, tandis qu’il se saoule. Par la suite, il rencontre le vicaire anglican de Marsh Havering, le révérend Mortover, qui lui explique le mal qui rode sur la région parla présence diabolique. Toujours torturé par des cauchemars, Finchatton se rend au musée pour rencontrer le conservateur, où il découvre le crâne et les restes d’ossements d’un homme préhistorique abominablement repoussant et effrayant retrouvé dans les marais. Cette créature et ses congénères auraient vécu des milliers d’années auparavant dans les marais, et pour le docteur, ses reliques pourraient être la preuve d’une présence d’esprits hantant la région. Le conservateur s’inquiète de lui et lui conseille de consulter un éminent psychiatre londonien nommé Norbert, qui vient régulièrement à Noupets, et qui aurait mis sur pied un traitement efficace contre ce genre de problème mentaux, et avec raison et retenu, qu’il est nécessaire de rencontrer son histoire à un personne mentalement équilibrée. Peu après, les rêves dans lesquels il voit les hommes préhistoriques, et les angoisses de Finchatton ne cessent, tandis qu’il constate des faits intrigants. Le pasteur a battu sa femme et l’a blessée, croyant qu’elle veut l’empoisonnée et il a perdu la tête, il retrouve le corps d’un chien totalement mutilé sur le bord de la route.
Sur la terrasse du Perona, Georgie rencontre Norbert qui approche le duo ; ce dernier demande les impressions sur le récit de Finchatton, mais le jeune homme décide de partir retrouver sa tante et propose de revenir le lendemain. Dès le soir, Georgie semble voir ca et là non-pas le crâne mais le visage de l’homme préhistorique. Le lendemain, de retour au Perona, Finchatton n’est pas là, mais Norbert lui dévoile que Cainsmarsh et certains détails n’existent pas bien qu’une autre partie du récit soit vraie, et que Finchatton est fou. Norbert fit par avouer qu’il a été lui aussi contaminé par ce mal psychiatrique, influencé par cet homme préhistorique, et s’est soigné lui-même, puis part dans un monologue ressemblant à une mise en garde. Georgie se croit lui aussi progressivement contaminé par ce discours, ces deux hommes et cette présence ancestrale, tandis que Norbert invective la société et son progrès expliquant que l’influence de cet ancêtre sera toujours présente, et seuls les plus robustes pourront éviter d’être contaminés par cette maladie. Mais Georgie décide de le laisser, lassé de ce discours, lui précisant qu’il a une partie de croquet prévue
Commentaires
C’est un roman court, même une nouvelle fantastique.
- Le Joueur de croquet
- Herbert George Wells
- 1936
- Folio (1984)
- Traduction par Marie Tadié
- 9782070379095