Le Robot qui rêvait12 minutes de lecture

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Le Robot qui rêvait :

Susan Calvin interroge le robot LVX-1 (surnommé Elvex) qui confesse rêver depuis 10 jours, qu’il a été mis en fonction. La nouvelle robopsychologue débutante chez U.S. Robots Linda Rash a créé un cerveau positronique, conçu sur des géométries fractales, lui conférent de nouvelles possibilités insoupçonnées. Elvex semble avoir développé un subconscient lui permettant d’agréger des pensée et des images qu’il ne maitrise pas, résulta qu’il analyse comme un rêve. Bien qu’il n’ait pas connaissance de l’utilisation des robots qui en est faite sur Terre, il raconte ses rêves qui reprennent tous la même trame. Il voit des robots travaillant sans cesse, courbés sous le poids de la fatigue et du travail, et dévoile que les deux première lois de la robotique n’existent pas, et qui plus est la troisième loi est tronquée se réduisant à « un robot doit protéger sa propre existence ». Calvin, armée, comprend la dangerosité de la situation, mais poursuit ses investigations. Elvex précise qu’à la fin de son rêve un humain vient toujours en disant « laisse aller mon peuple ! ». Calvin lui demande alors qui est cet homme, mais Elvex révèle que c’est lui-même. Calvin dégaine son arme et détruit le robot. Linda Rash n’est pas renvoyée pour sa création sans autorisation ni concertation, mais va intégrer un nouveau service dédié à l’étude et le développement du cerveau positronique fractal.


Gestation :

Un homme, qu ise fait appeler John Smith, agresse un policier nommé Mankiewicz, afin de se faire arrêter et emprisonner, dans le but d’éviter de donner cours à ses propres pulsions de suicide. Smith s’avère être le l’éminent docteur Ralson, atomiste au CEA (Commission de l’Énergie Atomique) ; l’inspecteur Darrity mène le docteur Grant, un collègue qui connait Elwood Ralson depuis ses études, jusqu’à la prison pour le rencontrer. Ralson est transféré à la maison de santé du docteur Blaustein, où son état s’améliore. Il s’entretient régulièrement avec Ralson qui dévoile son point de vue sur la chute des civilisation et de la guerre ; un historien qu’il a rencontré dévoile que Rolson pense que c’est la guerre qui est solution pour arrêter le développement d’une civilisation, plutôt que sa conséquence. Les discussions avec Blaustein amène Ralson à dévoiler qu’il pense que l’humanité est aux mains de puissances occultes, des expérimentateurs qui laisse l’armement progresser afin que ces avancées détruisent leur existence. Il veut donc se suicider poussé par ces expérimentateurs, pour s’empêcher de développer un système de défense anti-nucléaire, puisqu’il est un génie de la physique et pourrait trouver la solution que personne n’arrive à atteindre. Finalement il griffonne des plans qu’un de ses collègues met en pratique, Hal Ross, qui construit la machine. L’essai se déroule en présence d’observateurs, de Blaustein, de Darrity, et Grant, confirmant le fonctionnement de la machine qui repousse l’énergie, mais Ralson se suicide pendant ce temps. Blaustein, de Darrity, et Grant pensent cet épisode, les théories de Ralson, enterrées, mais Ross s’est suicidé le matin le matin même, en proie aux mêmes doutes. Finalement les trois hommes s’interrogent sur l’éventualité que la Terre soit un incubateur (pour les essais des expérimentateurs).


Les Hôtes :

La biologiste Rose Smollett décide d’accueillir plusieurs jours chez elles le docteur Harg Tholan, un extra-terrestre de la planète de Hawkins, mais son mari policier Drake n’apprécie pas le choix de sa femme et l’arrivée de cet inconnu chez lui. Dès les premières discussions, Tholan dévoile qu’il travaille sur la mort par inhibition de ses congénères (quand leur processus de développement s’arrêtent, ils meurent dans l’année, alors qu’ils sont quasiment immortels, événements qui se multiplient depuis l’augmentation des contacts avec les Terriens). Il demande à Drake de lui faire visiter le service des personnes disparues le lendemain. Mais quand ce dernier dévoile à se femme que Tholan a enquêté sur eux avant de venir, elle se met à douter de ses réelles intentions. Elle enquête toute la journée pour s’assurer de l’existence réelle de ce docteur, qui s’avère être réel. Le lendemain soir, la discussion mène Drake à menacer Tholan de le tuer ; il confesse sous la menace, qu’il est bien sur Terre pour enquêter sur la mort par inhibition, mais que celle-ci qui correspond ici au cancer, est provoquée par un être spirituel parasite habitant les humains et qui se transmet chez les Hawkinsiens. Sur Terre les parasites se développent chez les personnes disparues, souvent dans leur premières années de mariage, qui ont en réalité quitté la Terre pour Hawkins. Drake, estimant que la seule façon pour les extra-terrestres de se débarrasser du parasite qui a pour origine la Terre, est de tuer tous les humains. Afin d’empêcher Tholan de divulguer ce que seul lui a compris il le tue. Tandis que Drake est parti pour faire disparaitre le corps de Tholan, Rose comprend que Drake ne s’est marié quae dans l’intention de faire développer son parasite, et s’interroge, sur l’homme avec qui elle s’est mariée il y a à peine un an.


Sally :

En 2057, Jacob Folkers (Jake) possède la Ferme, où il entretient et laisse en liberté ses voitures, tout à fait comme une maison de retraite pur animaux. Elles sont maintenant toutes équipées de moteurs à cerveau positronique et un système automatique autonome, comme Sally, la voiture qu’il apprécie le plus. Un jour, Raymond J. Gellhorn se présente pour acheter une partie du parc, afin de récupérer les moteurs positroniques pour les monter sur des châssis et carrosseries plus récentes et les revendre, mais Jake refuse. Gelhorn revient deux jours plus pour renouveler son offre, et face à un refus il menace Jake de son arme, et entre avec son bus pour démonter lui-même les moteurs et les emporter. Les voitures aident alors Jake, et oblige Gelhorn à prendre en otage Jake, qui se rend compte que le bus a bénéficié du travail de Gellhorn, le montage du moteur de très mauvaise facture avec des bricolages torturant le véhicule. Après une poursuite, Gellhorn le libère puis part avec le bus. Le lendemain, un article de presse relate que l’homme a été retrouvé,écrasé par un bus. Jake pense que si le bus a pu faire ceci de lui même, ses voitures ont pu lui dire de le faire et commence à douter de Sally et à moins l’approcher.


Le Briseur de grève :

Le docteur Steven Lamorak se rend dans la petite colonie de 30 000 âmes quasiment autonome établie sur l’astéroïde Elsevere afin de la visiter. Là, la famille Ragusnik, vit à l’écart, considéré comme des parias que la société a banni et que personne ne veut approcher en raison de leur fonction. Ils sont chargé de recycler les déchet pour les transformer en aliments consommables, y-compris les excréments mais aussi les morts. Ne supportant plus ce bannissement Igor Ragusnik se met en grève ; Lamorak tente de le convaincre, mais n’y parvient pas, bien qu’il considère que Ragusnik soit dans son droit. Mais face aux 30 000 habitants soumis aux risques des maladies pouvant découler de cette grève, Lamorak décide de gérer les machine de recyclage lui-même à la place de Ragusnik, l’obligeant rapidement à reprendre le travail; puisque d’autre non-Elseverien pourrait le remplacer définitivement malgré cette demi-victoire, les Elseverien demande alors à Lamorak de quitter le planétoïde, lui aussi dès lors considéré comme un paria pour avoir endossé un rôle tabou.


La Machine qui gagna la guerre :

Les dirigeants Lamar Swift, Max Jablonsky et John Henderson discutent de la victoire de la Terre dans le conflit qui l’opposait aux Denebiens, grâce au MULTIVAC. Ce dernier confesse avoir fourni des informations qu’il a lui même modifié, ajoutant une certaine dose de hasard, face à l’absence d’information qu’il avait en sa possession, ou leur caractère incertain. Jablonski dévoile qu’il a lui aussi modifié des informations donnée au MULTIVAC, ayant peu confiance en ses capacités de fonctionnement. Swift quant à lui, confesse avoir parfois décidé en jouant à plie ou face avec une pièce de monnaie, quant au décision à prendre, proposée par le MULTIVAC.


Les Yeux ne servent pas qu’à voir :

Après plusieurs milliards d’années, deux entités existent sous la forme d’ondes d’énergie, notamment deux d’entre elles qui communiquent ensemble, Ames et Brock. Ames se rappelle alors des formes et de l’apparence du visage qu’elle avait, et réussit à regrouper de la matière sous une forme ovale avec la malléabilité de la glaise. Elle se souvient d’un nez, d’une bouche, d’une oreille, des lèvres, et d’un œil, ce dernier élément qui rappelle également des souvenirs à Brock qui se remémore avoir été une femme, et qui ne s’en servait pas que pour voir, puis Ames se rappelle alors aussi qu’il était un homme. Le visage se disloque alors et se met à pleurer.


Le Votant :

Norman Muller de Bloomington dans Indiana, est choisi pour être le seul votant à l’élection du président des États-Unis, tandis que la population ne vote plus vraiment. La famille Muller qui s’intéresse plutôt à la politique, va voir son quotidien chamboulé pendant quelques jours, quand Norman est choisi par le MULTIVAC. L’ordinateur, grâce à des millions de paramètres, décideur d’un votant représentatif de toute la population du pays. Après quelques questions dont il ne se rappelle pas vraiment, le MULTIVAC en déduit le prochain président pour l’année 2008.


Le Plaisantin :

L’analyste Timothy Whistler surprend Noel Meyerhof, l’un des douze Grand Maître, chargés de communiquer avec le MULTIVAC, selon leurs capacités extraordinaires et leur intuitons, en train de réciter des histoires drôles à l’ordinateur. Il pense que le Gand Maitre se sert de l’ordinateur pour inventer de nouvelles histoire ; il en réfère à Trask son supérieur qui convoque Meyerhof. Ce dernier confesse qu’il a dicté de nombreuses histoires drôles, ainsi que des livres sur la théorie de l’humour, tandis que Trask en conclue qu’il n’y a rien de répréhensible. Meyerhof explique que la plupart des gens ne rie qu’à des blagues connues, dont on ne connait pas l’origine, alors que les calembours, les blagues que l’ont fait ne font pas rire. Pour le MULTIVAC, mais aussi pour lui, les histoires drôles ne sont donc pas inventées par des humains mais des extra-terrestres, qui se servent de l’humanité comme cette dernière fait des tests sur des rats. Dès lors, quand Trask et Whistler commence à accepter la théorie de Meyerhof et comprennent qu’il sont observés en tant qu’expérience, les extra-terrestres stoppe la création d’histoire drôles, synonyme de disparition de humour sur Terre, ou en tout cas sous sa forme actuelle.


La Dernière Question :

Lors de sept périodes temporelles différentes et croissantes (débutant en 2061), les protagonistes constatant la disparition progressive de l’énergie, qu’elle soit produite par des inventions humaines, ou naturelle, comme des étoiles, ou même la matière. Dans chaque période, la question de la solution de l’inversion de l’entropie (disparition de l’énergie) est posée, mais l’ordinateur présent à ce moment-là, qui évolue de façon exponentielle à chaque période, au départ le MULTIVAC puis Microvac, AC Galactique, AC Universel, AC Cosmique, et finalement AC. mais tous réponde ne pas avoir assez de donner pour fournir une réponse significative. Après des trilliards d’années de collecte de données, le dernier ordinateur, AC, lorsque plus aucune planète, aucune étoile, aucune galaxie n’existent, quand l’homme en tant qu’entité a fusionné dans AC, et après une réflexion hors du temps, alors qu’il n’est plus que néant, AC livre la solution, et la lumière fut.


Est-ce qu’une abeille se soucie…? :

Kane est un extra-terrestre à l’apparence humaine, qui depuis plusieurs siècles influence l’intelligence humaine et lui permet de se développer. Quand il est à proximité d’un individu, celui-ci se met à réfléchir et évoluer fortement, comme lorsqu’il a influencé Newton, ou permis en 1904 à Albert Einstein de développer ses capacité intellectuelle. Au contact de Thornton et de son équipe, il faut évoluer les scientifique pour qu’ils réussissent à développer le voyage spatial grâce à un vaisseau qu’ils construisent. Kane insinue dans l’esprit des techniciens, sans même qu’ils s’en rappelle o use rendent compte de sa présence, qu’il est nécessaire de laisser une ouverture. Avant le départ du vaisseau, Kane pénètre par cette entrée dans l’engin et en prend possession, puis par dans l’espace pour coloniser et développer l’intelligence d’autres créatures sur une autre planète.


Artiste de lumière :

Alvis Lardner est une artiste qui crée depuis de nombreuses années des sculptures de lumière, reconnues comme des œuvres-d’art de premier plan ; La veuve conserve ces œuvres chez elle sans système de sécurité, uniquement avec des robots pour certains anciens ou obsolètes. John Semper Travis, un roboticien de chez U.S. Robots, écrit un livre et des théorie mathématique sur cette pratique et tente de les mettre en pratique mais il n’y parvient pas. Un jour, il rencontre Lardner chez elle, mais lui dévoile qu’il a modifié l’un de ses robots défectueux. Alors, Lardner rentre dans une colère noire et dévoile que ce n’était pas elle mais le robots défectueux qui produisant par sa particularité ces sculptures uniques. Travis, passionné de cet art, qui ne parvient pas à l’égaler n’essaye même pas de se protéger, comme s’il se condamnait, quant Lardner tue le scientifique.


La Sensation du pouvoir :

Tandis que la guerre contre les armées Denebiennes devient stérile, un technicien nommé Myron Aub découvre que les calculs réalisé par les ordinateurs peuvent être réalisé par les hommes sans machine, grâce à des opérations ou des formules. Il fait part à son chef programmateur Jehan Shuman de ces techniques appelée graphitique, qui en fait part aux autorité. Si au départ le Projet Nombre, visant à développer l’application de ces pratiques, semble mineure, il finit par être utilisé à des fins militaires, en plaçant directement des humains dans les missiles pour les diriger à l’aide de leur propres calcules, plutôt que de laisser faire un ordinateur, facilement neutralisé par les missiles adverses eux-aussi dirigés par ordinateurs. Aub se suicide.


Mon Nom s’écrit avec un s :

Lassé de sa situation et de sa profession, Marshall Zebatinsky, un physicien nucléaire polonaise, poussé par sa femme, se rend chez un numérologue, pour en savoir plus sur son avenir. Celui-ci lui dévoile être un mathématicien, qui tente de prédire puis ou moins l’avenir grâce à des algorithmes. Il lui propose de changer la première lettre de son nom, lui indiquant que cela pourrait améliorer sa vie. Quelques temps après, Zebatinsky se décide à lancer la procédure et devient Sebatinsky, cependant cela attire l’attention de la sécurité américaine qui enquête sur ce nom et cette famille dans le bloc de l’est. Elle ne trouve rien d’alarmant en Pologne ni en Russie, mis à part un homonyme étant comme Sebatinsky physicien nucléaire, mais cela permet de découvrir que la Russie développe en secret un blindage contre les rayon gamma. Les américains décident alors de développer cette technologie. Par ailleurs, les enquêtes sur Sebatinsky n’ont dévoilé rien d’inquiétant, mais les autorités décident de lui offrir une promotion pour lui améliorer le quotidien, sous la forme d’un travail universitaire.

Là, deux entités appelées Haround (le numérologue) et Meestack discutent en elles de leur pari visant à éviter une guerre nucléaire sur la Terre, en usant du minimum de leur influence (le changement d’une lettre sur un com de famille), puis se relancent un nouveau pari pour rétablir la situation antérieur, toujours avec un stimuli minimum, laissant ainsi une guerre nucléaire potentielle se développer.


Le Petit Garçon très laid :

Edith Fellowes est une infirmière engagée par le docteur Hoskins de l’entreprise Stasis S.A., pour servir de garde d’enfant à un petit garçon très laid. Rapidement, elle apprend que ce petit garçon difforme est en réalité un Néandertal ramené du passé dans une stase, et placé dans une suite de trois pièces, où il y est confiné, ne pouvant sortir en raison de problèmes de perte d’énergie. La presse, notamment le journaliste Deveney, s’intéresse à ce phénomène, permettant à l’entreprise de trouver des fonds pour poursuivre ses recherches, tandis que Fellowes appelle le Néandertalien Timmie, à mesure qu’elle s’attache à lui. Au fil des mois et des années, il apprend à lire et à écrire, devenant, un enfant, différent tandis que Fellowes apprend que les expérience de déplacement de matière dans le temps ne sont que temporaires, et que tôt ou tard Timmie serait renvoyé dans le passé. Timmie fait la connaissance de Jerry, le fils de Hoskins, ce qui lui permet de jouer avec un enfant et de se développer. Un jour, l’entreprise parvient à mieux maitriser le déplacement temporel de la matière et réussit à déplacer un homme du 16e siècle, expérience pour laquelle la presse se passionne à nouveau, alors qu’elle délaissait Stasis et la préhistoire. Au même moment, alors que Fellowes n’est pas là, Jerry excite Timmie, qui le mord au bras, Hoskins décide de le renvoyer le soir même dans le passé, alors que sont retour était prévu seulement quelques semaines plus tard. Hoskins fait un choix financier plutôt que humains, et craint une mauvaise publicité. Fellowes tente de persuader Hoskins de le garder mais il refuse, puis finalement le soir venu elle pénètre la stase de Timmie et après une discussion dans laquelle elle lui déclare se sentir comme sa mère, ce qu’il accepte avec amour, elle s’en va dans le passé avec lui, en crevant la stase.


La Boule de billard :

James Priss est un physicien talentueux mais lent dans son travail, le plus doué depuis Einstein, qui est expert en recherche fondamentale, théorise de nombreux concepts que son ami d’enfance, Edward Bloom, spécialisé en recherche appliquée, met avec succès en pratique, ce qui lui a donné une fortune financière conséquente.Tous deux sont amis mais rivaux, notamment à l’un de leur loisir, le billard. Un journaliste, relate alors ses rencontres avec les deux scientifiques. Bloom prétend avoir réussi à créer une gravité zéro à partir d »un théorie incomplète de Priss. Loin de convaincre, il tente tout de même de le faire en mettant en place une démonstration de sa machine, prétendument capable de réaliser la gravité zéro. Lors de la démonstration, la machine de Bloom place au centre de son champ de force un billard, sur lequel il compte placer en apesanteur une bille. il propose à Priss de lancer la boule, qui s’exécute. mais l’expérience tourne mal, la bille est violemment projetée et transperce le cœur de Bloom. Pour le journaliste, Priss avait compris que la machine de fonctionnait pas, et a délibérément lancé la boule de billard dans l’axe de Bloom pour qu’il soit la cible. Priss prend le contrôle de l’entreprise de Bloom, dont la machine s’avère être une source d’énergie inépuisable, plutôt qu’une machine anti-gravité.


L’Amour vrai :

Milton Davidson, programmeur, utilise illégalement son ordinateur nommé Joe, relié au MULTIVAC, pour trouver la femme de sa vie. Lorsqu’il définit tous les critères de recherche physiques ou généraux, il parvient à sélectionner qu’il rencontre, en les convoquant toujours illégalement, mais il ne trouve pas l’âme sœur. Il comprend qu’il doit lui aussi plaire à sa future partenaire, et dresse ainsi son profil psychologique, qu’il compare à ceux des femmes qu’il n’a pas encore rencontré, toujours obtenu illégalement par l’intermédiaire de Joe. Durant les opérations, Joe s’imprègnent du profil psychologique de Milton pour mieux trouver la femme qui lui correspond et lorsqu’ils trouvent Charity Jones, ils la convoquent, mais entre-temps, Milton est arrêté pour une affaire datant de dix ans auparavant semble-t-il dénoncé par Joe qui a dès lors la voie libre pour séduire Charity.


La Dernière Réponse :

Le physicien Murray Templeton vient de mourir, il voit son corps d’en haut, tandis que son âme s’envole. Il rencontre alors la Voix, une entité avec qui il s’entretient. Celle-ci lui explique être le créateur de l’univers et qu’il a été sélectionné pour son intelligence et sa capacité à réfléchir, afin de penser pour la Voix à tout ce à quoi elle n’a pas pensé. Consterné de se savoir piégé pour l’éternité à penser, Murray menace la Voix de trouver le moyen de la tuer et de revenir le faire. La voix est alors satisfaite, indiquant qu’il a été le plus rapide à trouver que s’était son but ultime, trouver le moyen de se libérer de cet éternité, où il est lui aussi prisonnier.


De Peur de nous souvenir :

John Heath, employé chez Quantum Pharmaceuticals, mène une vie moyenne, avec une condition sociale et des capacités moyennes. Afin d’améliorer son futur, notamment avec Susan Collins avec qui il va se marier sous peu, il accepte de tester un produit de son entreprise, qui permet de développer la mémoire, et ainsi de devenir plus intelligent, dans l’objectif final d’évoluer socialement vers le haut. Boris Kupfer et David Anderson lui injectent la substance, et rapidement, en quelques jours seulement, sa mémoire devient extraordinairement performante, et lui permet d’emmagasiner de nombreuses informations sur les activités de l’entreprise. Il détecte des erreurs qui lui permettent de faire pression sur son chef ; Kupfer et Anderson ne parviennent pas à le calmer et tentent de l’inciter à venir pour un contrôle (probablement un antidote), mais il refuse. D’autre par, John et Susan se disputent. John croit réussir à imposer des changements à ses chefs de département, mais ceux-ci se rapprochent de Kupfer et Anderson. John est convoquée ; ils tentent de lui injecter de force l’antidote pour que sa mémoire redevienne normale. Ils n’y parviennent pas, mais John tombe dans une sorte de dépression, au moment où Susan rentre dans le bureau, et stoppe l’opération. Susan aide alors John, lui expliquant que grande mémoire n’est pas grande intelligence, et qu’il a besoin de temps pour imposer aux gens, d’elle pour l’aider dans sa vie. Ils se marie, elle lui fait promettre de le pas dévoiler ses capacités qu’il détient toujours, et lui promet que s’il l’écoute, ils « auront tout d’ici un an ».

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C’est un recueil de nouvelles, dont seule la première appartient au cycle des robots. La nouvelle Le Petit Garçon très laid est adapté en roman sous le titre L’Enfant du temps par Robert Silverberg en 1991.