Le Second Livre de la jungle7 minutes de lecture

Couverture (Fair use)

Comment vint la crainte :

Tout le peuple de la jungle fait face à une chaleur extrême, qui assèche la rivière Waingunga. Le porc-épic Sahi en prévient le petit d’homme Mogli qui fait de même à l’ours Baloo, tandis que la panthère noire Bagheera chasse plusieurs fois les animaux amaigris pour se rassasier. Cependant, l’éléphant Hathi voit que le trop fin filet d’eau restant laisse apparaitre le « Roc de Paix », qui indique le manque d’eau et lance la « Trêve de l’eau », la trêve de la chasse pour toutes les bêtes souffrant de la soif. le tigre boiteux Shere Khan, se présente à la rivière et nettoie dans l’eau son pelage souillé de sang, et dévoile qu’il vient de tuer un homme. Le peuple de la jungle est choqué mais Hathi intervient et lui demande de partir, puisqu’il évoque la loi qui lui permet. Les animaux lui demande alors pourquoi il la laissé, poussant Hathi à dévoiler la légende qui lui a été racontée. Le Premier éléphant nommé Tha créa la jungle et la savane, mais occupé dans d’autres lieux, il laissa le Premier Tigre maitre et juge de la jungle en son absence. Un jour, le Premier Tigre tue un chevreuil, poussant Tha à déclarer qu’il avait amené la mort dans la jungle, et désigna la « Crainte » comme chef de la jungle. Les buffles conduisirent le peuple de la jungle jusqu’à la grotte de la Crainte, en réalité l’homme. Tous prirent peur et fuirent, mais le Premier Tigre marqué par les arbres de lignes sur sa fourrure (sur la demande de Tha, afin de désigner le coupable du meurtre du chevreuil alors inconnu) décida de tuer l’Homme, lorsque celui-ci le couvrit de honte en l’appelant « Rayé qui vient de la nuit ». Tha l’autorisa alors à tuer une fois par an l’homme, ce qu’il fit, mais un second homme le blessa avec une lance, donnant le point de départ à la violence de l’homme envers le peuple de la jungle.


Le Miracle de Purun Bhagat :

Le premier ministre, haut dignitaire Purun Dass d’un petit royaume indigène semi-indépendant de l’Inde, n’a eut de cesse de s’éduquer, de monter dans la société aussi bien dans le pays que durant des voyages à l’étranger, pour devenir l’un des personnages les plus importants. Pourtant, contre toute attente, il décide devenir religieux priant et mendiant, un Sunyasi appelé Purun Bhagat. Il part pour le Tibet et choisi un petit village où il voit de suite son bonheur possible. Il vit dans un temple au dessus de celui-ci et prie, tandis que les villageois lui donne chaque jour sa pitance à manger. Progressivement, les animaux de la forêt s’approchent de lui et lui tiennent compagnie et lui parlent, devenant ses amis, notamment des singes, un cerf, un daim, un ours ou un faisan. Plus tard, la saison des pluies sévères et très abondantes laisse le village trois mois dans la brume et l’humidité, sans même que Purun Bhagat puisse le voir depuis sa hauteur. Malheureusement, le soleil réapparait seulement une semaine laissant place à de nouvelles pluies ravageuses. Une nuit, alors que Purun Bhagat est endormis, les animaux, qui ont senti le danger, viennent le réveiller, quand il s’aperçoit que le sol du temple est en train de se dérober. Il décide de courir jusqu’au village pour prévenir ceux qui l’ont nourri afin de tenter de les sauver. Il réunit les 70 villageois et leur fait monter l’autre côté de la vallée, sur la montagne faisant face. Tout le monde, animaux et humains sont sauvés, sauf Purun Baghat, qui s’est épuisé dans la monté et est mort assis à côté d’eux à la manière dont doit être enterré un Sunnyagi. Les villageois décident de construire un temple à cet endroit précis et nomme par la suite la montagne le « Mont du Bhagat », et ne sauront jamais qui a été leur sauveur.


La Descente de la jungle :

Mogli vient d’être chassé du village des hommes, avec la peau de Shere Khan qui vient de mourir. Cependant, les hommes ont capturé celle qui semble être sa mère, Messua, et son mari, avec l’intention de les tuer et prendre leur troupeau et leurs terres, et menés par Buldeo, ils fouillent la jungle à pour retrouver Mowgli d’abord et le tuer, effrayé par ce démon se transformant en loup. L’ours Baloo, la panthère noir Bagheera, et les loups frère de Mogli, Akela et Frère gris, brouillent les pistes et chantent pour tenir les hommes dans la forêt, laissant le temps à Mogli de sauver Messua. Il se rend au village et la libère, puis ils partent avec son mari et le peur de leur argent pour le village distant de Khanhiwara où vivent les Anglais, protégé dans la jungle par Mère Louve. Bagheera et Mowgli attendent alors dans la hutte de Messua, puis ce dernier fait venir Hathi et ses fils, et évoque le Sac des champs de Burthpore, quand Hathi, capturé par les hommes a été lacéré de haut en bas et après s’être échappé et revenu avec ses trois fils pour dévaster tout le villages et les plantations, ainsi que tous les autres villages humains de la jungle, la rendant aux animaux. Hathi accepte alors de déchainer la jungle contre le village de Buldeo. Une semaine après les animaux de la jungle détruisent toutes les plantations des hommes, qui croient à une malédiction et quitte progressivement le village, dont Hathi finit par faire tomber l’enceinte, laissant par la suite, la jungle progressivement reprendre ses droits sur les lieux.


Les Croque-morts :

Une grue appelée Adjudant, un petit chacal se rencontre sur les marches (ghat, ou ghaut) d’une rivière passant dans le village « Mugger du Ghaut », quand arrive un Mugger (un crocodile). Ils se racontent leur vie, ce qu’ils savent et voient des hommes. Le crocodile raconte le temps où, animal sacré par les locaux, il mangeait les hommes qui traversaient la rivière, sinon les corps sans vie laissés à la rivière ; il évoque « L’insurrection », et les nombreux morts anglais jetés à l’eau lors de ces émeutes, puis son départ pour vivre plus loin, où tentant de manger la main d’un enfant sur sur un bateau, sa mère lui tira dessus avec un fusil. Il se rappelle les ouvriers qu’il mangeait, tombant lors de la construction du pont et leur chef qui tirait au fusil sur lui. Mais, peu de temps cette discussion, le crocodile s’endort à découvert lorsqu’un home se présente avec un fusil de chasse et le tue, sous les yeux de la grue et du chacal ; cet homme est en réalité le chef des ouvriers, et le petit enfant dont la main trainait dans l’eau étant enfant, et que le crocodile n’a pas réussit à saisir.


L’Ankus du roi :

Mowgli et son ami Kaa le python s’amusent dans la jungle lorsque ce dernier évoque un trésor incroyable situé dans les profondeurs des Grottes froides. Ils décident d’y aller, et rencontrent dans les souterrains, le Cobra blanc Thuu, gardien du trésor du roi, un serpent qui a plus ou moins perdu la raison et qui croie que sa cité blanche existe toujours. Kaa et Mowgli constatent l’existence de ce trésor fabuleux et gigantesque, d’or d’argent, de pierres précieuses et de matières luxueuses. Tandis qu’ils repartent, Mogli voit un Ankus, une sorte d’aiguillon pour tuer les éléphants, fabriqué en or, orné de pierreries et d’ivoire qu’il veut emporter. Thuu s’y oppose, puis ils se battent mais il perd et laisse partir les deux visiteurs avec l’objet, qu’il accuse de malédiction et synonyme de mort. De retour à la jungle, il montre l’ankus à Bagheera qui est inquiète, mais finalement Mowgli le jette au loin dans la jungle. Le lendemain, il décide de simplement revoir l’objet, mais celui-ci a disparu. Mowgli et Bagheer suivent alors les traces laissées par ce qu’ils reconnaissent pour un homme des bois, qui les conduit à son corps sans vie, duquel partent de nouvelles traces. Ces nouvelles empruntes conduisent à celles de quatre, puis ils trouvent progressivement l’homme, puis les quatre dernier tués ou empoisonnés. Mowgli récupère l’ankus, l’enterre pendant deux jour, puis le ramène alors à Thuu.


Quiquern :

Kotuko, fils du chef Kadlu et de Amoraq, est un jeune Inuit de 14 ans vivant avec sa tribu de 30 âmes, dans la rudesse hivernale du nord au Tununirmiut. Ils chassent le phoque, pêche du poisson ou tue le bœuf musqué pour passer les neuf mois d’hiver dont six nocturnes. Kotuko reçoit un chien qu’il élève et lui apprend tout les savoirs de cette communauté, la chasse ou le traineau, puis il l’appelle comme lui Kotuko. Un hiver rude, où la tribu a juste de quoi survivre, la glace se soulève de la banquise empêche l’usage des traineau jusqu’à la côte, alors même qu’ils découvrent une jeune fille et trois femmes abandonnées. Ces bouches de plus à nourrir mettent à mal les réserves gardées pour les humains, laissant les chiens affamés. tandis que deux d’entre eux deviennent fous de le pas manger assez, Kotuko entend ou comprend l’appel d’une « tornaque », des esprits contenus dans des pierres et décide de partir loin pour trouver des trous de phoques. la jeune fille décide d’elle-même de l’accompagner. Alors qu’il ne leur reste que quelques jours de vivres, et qu’ils croient la fin arriver, ils aperçoivent l’énorme monstre mythique Quiquern à huit pattes et à deux têtes, la « Chose ». Ils décident de le suivre tandis que la banquise se disloque complètement, et arrivent jusqu’à un sol ferme qui s’avère être une île. Rapidement la fille s’aperçoit que le Quiquern n’est autre que deux de ses chiens ayant perdu la raison, qui les ont mené jusqu’ici, attaché ensemble et passant pour un monstre. Là ils trouvent des phoques à profusion, mangent et refont leur réserves, puis rentrent rapidement auprès de leur tribu dès que la mer fut gelée à nouveau pour les sauver. Kotuko décide alors de partir vers le nord et fonder une famille.


Chien rouge :

Mère Louve et Père Loup sont mort, les loup du clan ont vieilli et les jeunes grandissent. Un jour, un loup des plaines appelé Won-tolla se présente blessé auprès du clan, tandis que des hurlements se font entendre, et révèle qu’une meute de dholes, les chiens rouges (chiens sauvages), ont tué sa femme et ses enfant et approche pour tout dévasté, ayant quitté leur pays du Dekkan poussé par la faim. Mogli veut les affronter, Akela qui dirige le clan veut partir le temps de leur passage. Mogli rencontre alors son ami le python Kaa, qui lui propose une solution : amener les dholes chez le Petit Peuple de la jungle, les abeilles noires sauvages, et es laisser tuer les chiens rouges. Après avoir préparé leur plan, Mowgli remonte la piste du sang qu’a laissé Won-tolla jusqu’au dhole, et rassemble la meute de plusieurs centaine dans une forêt où il coupe la queue de leur chef, puis au crépuscule, il les attire jusqu’au bord de la rivière Waingunga où se trouve les abeilles et se jette à l’eau pour se protéger. Les abeilles font un carnage et déciment le dholes, le restant tombé à l’eau est progressivement tué par le reste de la meute, tandis que quelques individus rescapés repartent pour le Dekkan. Malheureusement, après avoir conseillé à Mowgli de rejoindre les siens, les hommes et de vivre avec eux, Akela meurt dans ce combat.


La Course de printemps :

Deux ans après l’épisode des chiens rouges, Mowgli âgé de 17 ans est le maitre de la jungle, mais alors que débute un nouveau printemps redonnant vie à la nature, et qui agite toute la jungle, il se sent malheureux, sans en connaitre la vraie raison, et délaissé par ses amis loups, quand ils ne le suivent pas pour une course de printemps. Il se demande s’il na pas mangé quelque chose de mauvais, puis se croit empoisonné. Il rencontre alors le buffle sauvage nommé Mysa, qui le rudoie et lui parle du village des hommes à proximité. Mowgli décide d’y aller voir, et tombe sur Messua, qui l’a jadis accueilli comme son fils, qui a maintenant un enfant de deux ans, avec son mari décédé l’année passée. Il passe une nuit dans le village, et dès le lendemain Frère gris vient le chercher, et s’étonne de son départ pour rejoindre les hommes. Mogli lui aussi doute de l’intérêt que la jungle lui porte, et hésite et attend des certitudes de Frères gris, mais aussi de la jungle ; mais tous, les frères loup, Ballo, Bagheera, et Kaa, le rassure, quant à leur amitié, leur reconnaissance et leur devoir, acceptent son départ et son changement de voie.

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C’est un recueil pour la jeunesse de huit nouvelles (chacune suivie et précédée d’un texte et poème épigramme), deuxième partie de l’œuvre culte de Kipling, Le Livre de la jungle.