Le Vieil Homme et La Mer2 minutes de lecture
Santiago est un vieux pêcheur sur sur le Gulf Stream qui n’a rien pris depuis près de quatre-vingt dix jours. Le jeune Manolin, à qui il a appris la pêche depuis ses cinq ans, a été obligé par ses parents d’aller vers un autre pêcheur et depuis réussit à en prendre. Bien que respecté, Santiago est un peu manqué et considéré comme malchanceux. Manolin continue à l’apprécier, le voir, lui amène un peu à manger ou l’aide avec des appâts. Puis le matin très tôt, Santiago va le réveiller et ils partent à la pêche mais se séparent pour partir chacun de leur côté, ce dernier au large pour essayer de trouver enfin du poisson. Alors, il aperçoit un oiseau qui tourne en rond lui indiquant la position de poisson, des dorades, et des poissons volants, puis dans la matinée, il aperçoit des tortues. Retrouvant l’oiseau tournotant, il découvre un banc de thons, et en capture un de petite taille, un albicore dont il veut se servir comme appât. Un premier gros poisson dont il pense que c’est un espadon vient mordiller la sardine en appât sur les hameçons de sa ligne mais réussit à partir sans se faire prendre, puis ils sent alors une très très grosse prise qui tire sur sa ligne et s’enfonce. Pendant quatre heures, la prise fait naviguer la barque à bonne allure. Il constate que c’est la plus grosse prise qui n’a jamais effectuée et regrette l’absence de Manolin, puis la nuit tombe toujours attaché à sa proie qu’il n’a toujours pas vu et donc identifiée. La nuit passe est au petit matin il se jure de lutter jusqu’à la mort. La ligne toujours tendue connais parfois des secousses qui lui coupe la main, ou le visage lorsqu’il tombe. Il mange le petit poisson qu’il a a pêché la veille. Le duel avec le poisson géant qu’il voit sauter hors de l’eau dure toute la journée, il prie, il parle tout seul, à sa main blessée, à son adversaire, évoque un bras de fer. Le soir, il pêche une dorade qu’il mange puis il s’endort mais il est réveillé quelques heures après par l’espadon le marlin qui se remet alors attirer sur la ligne. Malgré sa blessure, la fatigue extrême accumulée et des étourdissements, l’âpre lutte finale s’engage lorsque le poisson se met à tourner en rond permettant à Santiago de réduire progressivement la ligne jusqu’à qu’il soit à hauteur de la barque et qu’il puisse le harponner. Le marlin meurt, il l’attache par la tête et par la queue à la coque pour le ramener. Il le considère comme son égal, puis se sont fautifs de lui avoir ôté la vie alors que l’animal ne lui voulait aucun mal. Malheureusement, sa prise est rapidement attaquée par un requin qui a suivi la piste du sang s’écoulant du poisson. Il le tue avec le harpon mais il perd son arme, lorsque deux heures plus tard deux nouveaux requins attaquent et commencent à dépecer la bête, tandis que Santiago réussit à les tuer avec son couteau. Jusqu’au soir plusieurs requins viennent successivement arracher des morceaux de chair au poisson, bien qu’il lutte avec les seules armes qui lui restent, donnant des coups de rames ou de barre. Il finit par revenir le soir au port anéanti alord qu’il ne reste plus que l’arête et la tête de son poisson gigantesque, puisqu’il est mesuré par les pêcheurs du port à six mètres. Manolin s’occupe de Santiago et le soigne, puis ils préparent déjà leur prochaine sortie en mer ensemble puisque le jeune décide de reprendre la pêche avec lui.
Commentaires
C’est un roman court, relatant la confrontation de l’homme avec son courage, son abnégation et son expérience et de la nature.
- Le Vieil Homme et La Mer
- Ernest Hemingway
- 1952
- Folio (1977)
- Traduction par Jean Dutourd
- Pas d’ISBN