Les Démons de la nuit5 minutes de lecture
Trilby ou le lutin d’Argail
La Neuvaine de la Chandeleur
Le narrateur nommé Maxime évoque son impression que Paris est bien moins approprié pour laisser libre cours à la vie et à son imagination. Il semble rêver de ses connaissances féminines discutant au sujet de la neuvaine de la chandeleur, annonçant que leur amie Claire alors absente allait se marier le jour de cette cérémonie. Puis il croit apercevoir une femme dont il tombe dès lors éperdument amoureux, Celle-ci s’avère être Cécile Savernier. Par la suite, son père l’informe que Claire plus ou moins promise à se marier avec lui a trouvé un époux, ce qu’il l’arrange, quand il dévoile que son père a a arrangé un mariage avec la fille de son ami militaire, une famille qu’il a aidée, les Savernier, et sa fille Cécile. Son père lui demande d’attendre une année, il est alors ravi par la bonne fortune qui lui arrive, lui laissant le temps de se remettre de sa maladie. Quelque mois plus tard, il assiste au mariage de Claire pour la Chandeleur et rencontre, le père colonel Savernier. Même s’il est étonné de ce désir d’union alors qu’ils ne se sont jamais rencontré, il lui fait forte impression, autorise alors cette union si sa fille en tombe amoureux, et bien que la coutume l’interdise, il autorise discrètement Maxime à se présenter à Cécile. Après un repas, il lui dévoile que celle-ci est déguisée comme dans son rêve, et lors de la rencontre, Maxime constate que sa voix est également identique à celle de son rêve fait une année auparavant. Après quelques discussions, Cécile et séduite par son futur époux, mais subitement semble ne pas aller bien, Maxime sent sa main froide et voit un visage très pâle et maladif, puis celles-ci se remet subitement avant qu’ils se séparent jusqu’au lendemain pour leur rencontre officielle. Il passe une nuit mouvementée, dans l’inquiétude et l’impatience de la retrouvaille avec Cécile, et la revoit en rêve dans sa plus mauvaise condition de la veille, puis se réveille tardivement et part à l’église, et après l’office, à sa sortie dans la rue, dans la rue il voit de nombreux attroupement de personnes qu’il entend parler ça est là de la mort d’une jeune femme, d’un anévrisme et d’une mort subite. Il apprend alors, là, que Cécile est morte, et perd connaissance mais aussi la raison. Il se réveille alité, son père à son chevet et un prêtre, qui lui fait comprendre que Cécile est morte, et qu’il la retrouvera tôt ou tard au ciel. Maxime commence à pester contre le sort et cette destinée et décision divine, mais le religieux le convainc d’attendre ce moment qui arrivera et lui donnera son épouse pour toujours. Maxime finit par accepter ce sort, mais décide de suicider, son père s’insurge puis le prêtre le raisonne, et Maxime se ravise abandonnant cette idée.
La Fée aux Miettes
Le Songe d’or
Le narrateur évoque le petit lézard appelé kardouan, ses habitudes, son apparence et sa beauté, qui plaît et attire les femmes, une sorte d’analogie aux jeunes premiers séducteurs. Celui-ci trouve un trésor dans le désert et décide de le cacher. Il arrive près d’une source et s’endort au pied d’un arbre puis se met à rêver. De son côté, Xaïloun est un bûcheron simple d’esprit qui fait connaissance avec le Kardouan dans la forêt. Quand il en parle à sa mère, elle le chasse de chez elle, l’obligeant à retourner auprès de l’arbre, où il voit ce trésor, mais croit stupidement que c’est du plomb jaune et veut attendre le lendemain pour s’en assurer avec ce lézard qu’il appelle son cousin. Mais il s’endort avec le Kardouan, et se met à rêver. Le lendemain, le fakir Abhoc arrive au bord de la source, rennait le duo, mais trouve un trésor a côté et imagine tout son bonheur et sa richesse à venir et avant de partir, il s’endort et fait un rêve. Le lendemain passe le docteur Abhac, connaisseur et mérite des lois, qui voit le trio et en déduire peut être le propriétaire du Trésor. Pour en pouver sa possession, il décide de prendre quelques pièces et de les mettre dans son turban, avant de s’endormir et de se mettre à rêver. Le lendemain, un bandit appelé le roi des sables se présente et voit le Kardouan et le trio endormi, mais aussi le trésor. Il décide d’attendre la nuit pour en prendre possession, après les avoir tous tués. Il se couche et fait alors semblant de dormir, mais finit lui aussi par tomber de sommeil et se met à rêver. Le lendemain, le sage, philosophe et poète Lockman arrive sur les lieux. Il reconnaît l’arbre upas maudit sous lesquels il trouve tous ces protagonistes mort, et le trésor qui les a entraînés vers ce destin. Il décide de creuser trois fosses pour enterrer les trois derniers personnages cupides. Puis il enterre bien plus loin le bûcheron Xaïlom ainsi que le kardouan. Il retourne alors à l’arbre upas et décide d’enterrer le trésor, mais de retour sur la tombe du bûcheron et du lézard, il finit par mourir. Le lendemain, apparaît alors un des esprits de Dieu, un ange, sur la tombe du bûcheron malheureux. Surpris, il dépose une plume qui se met à germer, l’invitant à monter au ciel. Il trouve aussi la dépouille de Lockman et l’invite lui aussi à le suivre au ciel. Le narrateur précise que le nom de ce dernier n’a jamais été oublié et l’arbre upas produit toujours une ombre qui donne la mort, à proximité des sources qui coulent toujours, et que ceci est l’histoire du monde.
Hurlubleu, Grand Manifafa d’Hurlubière ou la Perfectibilité
Berniquet est à la cour du seigneur Hurlubleu le grand Manifafa et évoque son passé il y a 10000 ans à Paris. Intrigué le roi lui demande le secret de son immortalité, mais Berniquet répond qu’il n’est pas immortel, qu’il est âgé d’une quarantaine d’années et commence à raconter son histoire personnelle. Les savants de l’époque, dans une optique de perfectibilité, décident de tenter d’amener une société parfaite, pour cela décident de chercher l’homme parfait. De par ses connaissances polimathiques, polytechniques et polyglottes, Berniquet est désigné à cette tâche, mais rappelle que 4 000 ans auparavant un certain zérétochtho-Schah a conçu un être parfait, cependant ceci n’ont jamais plus été revu depuis ce temps-là, puisqu’ils ont disparu lors d’un tremblement de terre, qui a provoqué la disparition du lieu où il était appelé Bactriane dans les tréfonds de la terre. Ils sont alors partis à douze pour tenter de les retrouver, mais se retrouve bien plus nombreux à bord d’un bateau à vapeur, puis par la suite ils prennent la voix des airs, empruntant un ballon également à vapeur. Puis lorsque celui-ci prend feu, Berniquet saute, atterrit dans une sorte de chaloupe qui se pose sur une fondrière. Il se retrouve alors sur l’île des Patagons, habité par des philosophes qui ont inventé cette homme parfait. Grâce au concours de leurs enfants s’amusant sur la rive, il parle vient à s’en extirpé, puis il est conduit devant l’heure souverain l’architriclin, malgré des problèmes de compréhension de langage différent, il fait un discours qui ébahi tout son assemblée, poussant ses hôtes à lui donner alors une boisson dite de plaisir ; mais par erreur il lui est administré la boisson de l’Éternel sommeil. La quantité qu’il boit lui provoque alors un sommeil de 10 000 ans, il s’endort très rapidement. Berniquet décrit alors son réveil au Manifafa, mais conclut en lui expliquant que son histoire est en réalité une trilogie en quatre parties (les nouvelles Hurlubleu, Léviathan le Long, Zerothoctro-Schah, Voyage Pittoresque et Industriel dans le Paraguay-Roux et la Palingénésie australe, voir Le cycle du dériseur sensé).
Voyage pittoresque et industriel dans le Paraguay-Roux et la Palingénésie Australe
Le narrateur se présente comme un journaliste relatant l’histoire du livre intitulé Voyage pittoresque et industriel dans le Paraguay-Roux, du jeune écrivain chinois Kaout’t’Chouk prénommé Triface-Nafé-Théodrome, ayant fait ses études à Paris. Il s’attache d’abord à décrire l’aspect physique du livre, la qualité superbe de la reliure et l’impression des pages, puis il relate l’aventure de Kaout’t’Chouk qui débute en février 1831 sur un bateau à Saint-Malo qui part naviguer en mer. Après une escale au pic de Tenerife, puis au Cap de Bonne Espérance, il passe l’océan Indien et atteint le Pacifique où il arrive jusque dans les îles de la Polynésie, où il découvre une île déserte dont il prend possession au nom de la France et qu’il nomme l’île de la civilisation. Le narrateur décrit alors la composition de cette société pourtant développée, en la comparant à celle de l’auteur, et on la critiquant, complexe et en complètement modernisation, possédant tous les atouts et les strates d’une société moderne, passant des services de banque à l’art ou la littérature, à la politique, des chemins de fer, un service de poste, etc.
Smarra ou Les démons de la nuit
Le Pays des rêves (ou De quelques phénomène du sommeil)
C’est un article écrit par Charles Nodier sur l’onirisme en littérature, le cauchemar, le songe, le rêve, ou même le somnambulisme, la somniloquie, le mystère de la nuit sinon le vampirisme.
Le Vampire
C’est un article écrit par Charles Nodier sur le vampirisme en littérature, le romantisme, et critique de l’ouvrage Le Vampire qui vient d’être traduit en français à cette époque et faussement attribué à Lord Byron.
Mon Ami Nodier
C’est un article, texte rédigé par Alexandre Dumas à propos de l’auteur Charles Nodier.
À Trilby, le lutin d’Argail
C’est une poésie sur ce personnage, qu’a mis en scène Nodier, écrit par Victor Hugo, extrait du recueil de poèmes Odes et Ballades.
Commentaires
C’est un recueil de nouvelles fantastiques, d’articles et d’essais.
- Les Démons de la nuit
- Charles Nodier
- 1980
- Union Générale d’Éditions
- 2264003235