Les Enfants du Capitaine Grant8 minutes de lecture

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Lors de la mise à l’eau du Duncan, le tout-nouveau yacht de Lord Edward et Helena Glenarvan, l’équipage pêche un requin dans le ventre duquel ils retrouvent des documents comportant un message. Trois exemplaires du même message en trois langues différentes, anglais, français et allemand, sont partiellement effacés par l’eau. Les éléments sûres et les suppositions selon les parties manquantes indiquent que le capitaine Harry Grant, et deux matelots, du navire Britannia partit de Glasgow en 1862, s’est échoué en Patagonie et demande de l’aide. Désireux de sauver ces britanniques le plus tôt possible qu’il suppose prisonniers d’Indiens, Glenarvan par pour Londres présenter les documents aux commissaires de l’amirauté, tandis que les enfants de Grant, Robert et Mary (12 et 16 ans) se présentent à Helena au Malcolm Castle chez les Glenarvan pour leur demander leur aide. Les autorités décident de ne rien faire, mais Helena parvient à convaincre Edward de partir avec le Duncan à leur recherche. commandant John Mangles, et second Tom Austin, major Mac Nabbs, le couple Olbinett steward, équipage, chargé de charbon, vivres pour deux ans et des armes fin août 1864. Après le départ, tout le monde découvre un passager nommé Jacques Paganel, distrait et facétieux scientifique et géographe français, qui est monté sur le mauvais navire au moment d’embarquer, volant prendre le Scotia en partance pour les Indes. Le Duncan part vers le sud, en tous décident de le déposer à Madère, puis à Ténériffe dans les Îles Canaries, mais celui-ci finit par repousser à chaque fois la fin de son voyage pour finalement décider de suivre l’équipe jusqu’en Amérique du sud.

Fin septembre 1864, le Duncan pénètre le détroit de Magellan et passe le cap Horn, puis remonte jusque dans le port de Talcahuano, à Concepcion au Chili. Après une semaine d’enquête auprès des autorités locales, nul n’a entendu parler du Britannia, de Grant ni de naufragés. Le groupe décide de partir en expédition par les terres durant près d’un mois, et suivre le 37e parallèle en passant la Cordillère des Andes jusqu’à Bueno Aires, afin de tenter de trouver sur Grant et les naufragés sur cet axe. Edward, Mac Nabs, Paganel et Robert et trois marins, Tom Austin ainsi que Wilson et Mulrady partent le 14 octobre, tandis que le Duncan fait le tour sur la côte opposée. L’expédition est lancé sur des mules, menée par trois hommes et un enfants du coin. Ils se rendent à Auraco, d’où ils commencent leurs vraies recherches, traversant l région, et le Chili en ligne droite. Ils atteignent la montagne et gravissent les pentes, jusqu’à être bloqués par des sentiers détruits par les récents tremblements de terre. Les locaux réfèrent repartir avec les mules, obligeant le groupe à continuer à escalader et gravir les flancs à pied. Ils atteignent et traversent les régions enneigées, mais le froid et la fatigue, sont sur le point de les perdre quand ils trouvent la cabane en briques d’indiens, où ils s’arrêtent pour la nuit. Ils font du feu avec des lichen et des racines, puis tuent un guanaque qui s’avère fort peu gouteux, mais au matin, un tremblement de terre provoque un glissement de terrain entrainant une descente vertigineuse de la partie où ils se trouvent. Entrainant une panique et des recherches infructueuses, Robert disparait, piégé durant le tourment sur un plateau en hauteur et est menacé par un condor qui commence à l’emporter inanimé dans les airs. Toutefois, un Patagon, indien nommé Thalcave le sauve en tuant l’oiseau. Celui-ci, est un guide local qui leur permet de reprendre la route jusqu’à son village et de s’équiper à nouveau, afin de traverser la pampa Argentine à cheval en cette fin octobre. Thalcave dévoile qu’il a entendu le cas deux occidentaux prisonniers depuis deux ans par des indiens caciques, des Calfoucoura ou Indiens-Pouches. Ils sont plus ou moins attaqués par des Indiens mais ceux-ci font demi-tour avant d’attaquer et parviennent jusqu’à un lac asséché, tandis que la soif devient un problème pesant. Un petit groupe composé de Robert, Thalcave et Glenarvan partent pou le sud pour chercher une rivière qu’ils trouvent facilement, mais la nuit ils sont attaqué par une meute de loups sur le point des les tuer tous. Cependant, Robert prend la fuite, attirant les loup au loin, puis le lendemain, Glenarvan et Thalcave retrouve le groupe principal tandis que Robert l’a déjà rejoint. Il poursuivent dans la pampa vers l’est et sont étonnés de ne trouver aucun indien local, et décident donc de continuer jusqu’au fort Indépendance, toujours à l’est, au pied de la sierra Tandill. Là, les soldats relatent bien la capture remontant à plus de deux ans de deux hommes, mais pas de trois anglais, plutôt d’un français et d’un italien, réduisant à néant les espoirs de l’expédition. Repartis vers l’est, ils subissent les dangers d’une crue énormément importante provoquant une inondation de toute la région, dont les vagues atteignent plusieurs mètres et emportent tout sur leur passages. Le groupe de sept homme parvient à se réfugier dans un arbre immense, alors que Thalcave est emporté avec sont cheval. La vie s’organise, installation, repas, chasse, feu, en attendant la décrue qu’ils espèrent le lendemain, tandis que Paganel repense à l’énigme et comprend que le message n’évoque pas la Patagonie et mais l’Australie, puis réussit à convaincre Glenarvan de partir vérifier si le naufrage du Britannia n’y a pas eut lieu le long du 37e parallèle. L’orage fait rage, et la foudre s’abat sur l’arbre, provoquant son incendie et arrache de tronc. l’arbre se met à dériver tandis que le groupe a fort affaire avec des caïmans, mais il s’en sort et atteint une plaine surélevée où il retrouve Thalcave et tous parviennent sur la côte Atlantique. Pas de trace du Duncan à leur arrivée, mais le bateau finit apparaitre le lendemain et retrouver le groupe ; Durant la navigation, Mary Grant s’est épris du capitaine John Mangles. Thalcave refuse la proposition de Glenarvan de continuer avec eux, bien qu’ils ait tous gravés une amitié forte et tous partent pour l’Australie sur le Duncan.

Mi-novembre 1864, Le Duncan navigue vers l’Australie arrivant à l’île Tristan d’Acunha n quelques jours, puis Cap-Town en Afrique du Sud, lieu de leur deuxième escale fin-novembre. Début décembre, l’expédition rejoint l’île Amsterdam, puis après une période sans vent, connait la fureur d’une tempête qui risque de faire chavirer le bateau, mais des manœuvre de sauvetage permettent d’en sortir sauf et sauf et filer dans le vent à une vitesse très élevée jusqu’à l’Australie. Le groupe écume la côte mais poussé vers le sud jusqu’à Adelaïde, et le cap Bernouilli, ils ne trouvent aucune information sur le Britannia, ni plus de Paddy O’Moore propriétaire de la ferme du moulin qui les accueille, quand l’un de ses employés engagés quelques semaines auparavant dit connaitre le capitaine Grant. Tom Ayrton dévoile alors être quartier-maître sur le Britannia qui s’est échoué deux ans auparavant sur la côte est de l’Australie, avoir été capturé par les indigènes et s’être libéré de sont esclavage en fuyant une nuit, et finalement avoir été engagé par O’Moore. Il décide de rejoindre le groupe à la recherche de Grant et de ces deux marins, qui choisissent d’explorer tout le long du 37e parallèle jusqu’à l côte par les terres, tandis que le Duncan part à Melbourne faire réparer son hélice et ses avaries concédées durant la tempête, et reprendre l’expédition sur la côte est par la suite. Austin le second se charge de gérer le Duncan, sa route et ses réparations, et l’expédition composée d’un chariot à bœufs avec des vivres et le matériel, Helena et Mary, Olbinett, et Ayrton, et sept chevaux, Glenarvan, Paganel, Robert, Mac Nabs, John Mangles et des marins Wilson et Mulrady, partent tous vers le 25 décembre pour leur destination, traversant la province de Victoria d’ouest en est. Le groupe croise un troupeau géant mené par des hommes avec qui il sympathise puis, repart et traverse la rivière Wimerrra ; mais le chariot s’abime, obligeant le groupe à faire une pause et un campement en attendant que Ayrton revienne de la station Black-Point à proximité, où il est parti à cheval chercher de quoi réparer. À son retour, un maréchal-ferrant répare le charriot endommagé. L’expédition redémarre puis arrive jusqu’au pont de Camden-Bridge où une catastrophe ferroviaire vient de se produire, puis plus loin, ils trouvent un jeune aborigène de 8 ans nommé Toliné étudiant dans une école religieuse de Melbourne, sauf et sauf malgré l’accident du train, puis ils repartent pour faire halte dans la région des mines d’or du Mont Alexandre, puis quittent les régions aurifères et traversent des forêts d’eucalyptus. Après un arrêt dans une ville où ils apprennent que l’incident du train et du à un groupe de 29 détenus évadés menés par un Ben Joyce, ayant dépouillés les passagers, ils décident de continuer la route malgré le danger potentiel d’une rencontre avec eux, et rencontrent une tribu d’aborigènes qui après une danse tribale leur permet d’assister à une chasse pittoresque. Poursuivant vers l’est, ils rencontrent un colon anglais riche propriétaire terrien, qui les invite ; il font ainsi une pause chez Michel Patterson à Hottam-Station, puis repartent toujours vers l’orient le lendemain matin. Le groupe atteint les Alpes australienne à la mi-janvier, mais le chariot s’embourbe dans les marais de la rivière Snowy qui s’avère infranchissable. Mac Nabbs semble voir des hommes inconnus roder à proximité alors que la quasi-totalité des chevaux et des bœufs succombent subitement à une étrange maladie, qui lui pousse à soupçonner Ayrton. Ce dernier propose de redescendre vers Melbourne avec le dernier cheval vivant, et faire écrire à Glenarvan une lettre lui permettant de mener le Duncan sur la côte est, puis de venir les chercher en huit jours. Mais celui-ci dévoile alors sa traitrise, s’avérant être Ben Joyce, et tire sur Glenarvan et le blesse puis s’enfuit. Finalement le groupe se retranche vers le charriot puis décide d’envoyer le marin Mulrady en six jours vers Melbourne avec une lettre de Glenarvan donnant ordre au second de conduire le Duncan à Twofold Bay sur la côte est. Malheureusement très rapidement après son départ Mulrady est attaqué par Joyce qui le blesse gravement d’un coup de couteau. Ce dernier dévoile son intention de voler le Duncan pour s’adonner à la piraterie sur l’océan Indien, et pour cela il voile la lettre de Glenarvan et part à cheval pour rejoindre le navire, pendant que les comparses le rejoignent à pied sur la côte est en empruntant le pont le plus proche à Kemple-Pier, qu’il détruisent aussitôt. Le groupe finit par construire un radeau et réussit tant bien que mal à traverser la rivière, puis se rend sur la côte dans la ville d’Eden, où ils peuvent apprendre par télégramme que le Duncan est déjà parti de Melbourne et est probablement aux mains de Ben Joyce.

Le groupe décide de prendre un navire pour la Nouvelle-Zélande afin de rejoindre par la suite l’Europe sur une correspondance, le Macquarie, mené par un équipage et un capitaine nommé Will Halley peu éclairés et surtout saouls. La tempête se lève et ballotte l’embarcation dans les récifs dangereux à proximité de leur destination, mais l’état d’ébriété de tout l’équipage oblige John Mangles à prendre les commandes. Durant la nuit il sauve le navire d’une avarie, alors que l’équipage complet quitte le bord durant la nuit avec le seul canot. Mangles et le groupe tentent de renflouer le Macquarie qui s’est déposé doucement sur le fond lorsque la mer s’est retirée à la marée, mais il n’y parviennent pas et tentent d’atteindre la côte sur un radeau qu’ils construisent, en dépit des risque de rencontrer Ben Joyce et ses forbans sur le Duncan. Ils parviennent à rejoindre la côte et commencent un périple à pied pour rejoindre Auckland malgré le risque des sauvages cannibales peuplant le pays, mais ils sont capturés par une tribu indigène Maori menée par le chef Kai-Koumou. Ils remontent la rivière Waikato pendant plusieurs jours prisonniers et témoins des rituels tribaux puis arrivent au camp des maoris, le pah, sur le lac Taupo. kai-Koumou prévoit de les échanger contre un de ses chefs, Tohonga, grand prêtre de Nouï-Atoua, prisonnier d’une tribu voisine au camp des Pakétas, sinon de les manger. Glenarvan parvient à convaincre le chef que les femmes sont utiles et de les échanger pour les protéger, mais il tue l’un des chef, Kara-Tété, alors que Robert et Paganel disparaissent durant le tumulte de la situation. Karai-Koumou les condamne à mort, tandis que la nouvelle de mort du Tohonga arrive. Robert réussit à les libérer en creusant un tunnel durant la cérémonie d’enterrement durant plusieurs jours, puis ils prennent la fuite et remontent sur les hauteurs volcaniques surplombant le lac, parsemées ca et là de geysers et trous de lave. Ils parviennent sur le lieu de l’enterrement de Kara-Téké, enterré avec des offrandes de vivres, des habits, des boissons et des armes, qui leurs permettent de survivre, alors que la montagne est tabou (déclarée sacrée et inviolable par les maoris), empêchant les indigènes qui se sont regroupé au pied de s’approcher. Sur proposition de Paganel, le groupe décide de creuser le sol dans l’enceinte de la sépulture Maunganamu, afin de feindre la colère des dieux zélandais pour avoir enfreint le tabou et simuler leur mort ; Ils provoquent des coulées de lave allant jusqu’au pah et des fumées denses s’échappent permettant au groupe de quitter discrètement les lieux tandis que les maoris se sont repliés. Après plusieurs jours de marche épuisants sur la route vers l’est le groupe atteint la côte, mais prend une pirogue et atteint le large alors que plusieurs pirogues de maoris surexcités les poursuivent. Cependant, ils ont la chance de voir apparaitre au loin le Duncan qui les sauve et font fuir les sauvages. Le groupe retrouve le second Austin aux commandes du navire, qui a capturé Ayrton, lorsqu’il fomentait une mutinerie à bonne ; La présence du Duncan est expliquée par l’heureuse étourderie de Paganel ayant rédigé la lettre pour Austin indiquant de se présenter à l’est de la Nouvelle-Zélande. Ayrton finit par avouer la vérité, qu’il est bien Ayrton, qu’il a été débarqué par Harry Grant également pour avoir voulu lever une mutinerie, puis s’est associé avec des malfrat australien en devenant leur chef sous le nom de Ben Joyce, et a saisi l’occasion de voler un navire quand l’expédition du Duncan s’est présentée chez Paddy O’Moore. Il négocie son débarquement sur une île déserte plutôt qu’aux autorités anglaise contre ces révélations. Le Duncan fait alors route vers l’île déserte Maria-Thérésa, également appelée île Tabor. Là, ils trouvent par hasard Harry Grant et ses deux matelots naufragés depuis plusieurs années, ayant échoué sur les récifs bordant l’île, laissant Ayrton seul sur l’île Tabor. Le groupe repart pour l’Angleterre, Robert devient marin, Paganel reste en Écosse et se mari, ainsi que Mary Grant et John Mangles.

Commentaires

C’est un roman d’aventures, très long, comportant de nombreux thèmes développés dans la plupart des romans de Jules Verne, comme le courage, la trahison, la géographie, la recherche désespérée d’un proche et la persévérance malgré l’adversité, le cannibalisme….