Les Montagnes hallucinogènes2 minutes de lecture
L’expédition, financée par l’Honorable Société des Éplucheurs de Pommes de Terre à Londres, part sur le continent Antarctique pour la terre de Limburger, au début de l’été 1940, afin d’explorer le Mont Morgue situé sur la chaine montagneuse récemment découverte par Lady Moisy, et explorer notamment les nombreuses ruines qui le recouvrent. Après six jours à l’approche des premiers contreforts, l’équipe de scientifiques marche dans une vallée, ses pas provoquant un craquement qui entraine une secousse sismique, créant un large gouffre dévoilant geysers et lacs de lave. Plutôt que de s’attarder là, ils décident d’un petit groupe pour explorer en avion, venant de se poser sur les neige non loin de là, composé du narrateur, du Dr Lavachy, spécialiste des névroses contagieuses, du professeur Tremblott et du Major MacNullard. Tandis que le narrateur, Pettygrow, aperçoit des formes de vie de couleur noire bouger dans le gouffre abyssal, ils se posent au pied du Mont Morgue et constatent que les ruines ne sont pas des vestiges de la civilisation humaine. Ils pénètrent une sorte de caverne, puis entendent un bruit très inquiétant, d’un corps pesant, tremblant et gluant s’approcher, qui fait évanouir une partie du groupe bien peu courageux. Ils se cachent dans une fissure d’un mur, mais les bruits s’approchant ils décident de fuir. Déstabilisés, ils partent dans la mauvaise direction et tombent nez à nez avec un monstre, amorphe, semblant malveillant. Mais là, ils commencent à discuter avec courtoisie, le monstre se plaignant du bruit provoqué par les scientifiques, qui dérange les Très Anciens, puis les convie auprès d’eux pour s’expliquer. Les entités sont étonné de voir des visiteurs, ayant très peu de passage depuis qu’un extra-terrestre venu des milliers d’années auparavant est mort lorsqu’une pierre l’a écrasé lorsqu’il est rentré, puis à cause de l’Arabe Fou, Abdul Hahisch, qui a également fait mauvaise publicité dans ses descriptions parues dans son ouvrage le Metronomicon. Ces esprits ont pourtant tenté de contacter le monde moderne, en écrivant des nouvelles puis en contactant un écrivain américain, qui fit paraitre ces écrits dans le magazine Weird Tales, mais personne n’a cru à ces histoires. Partis se reposer, les scientifiques hésitent à dévoiler ce qu’ils ont découvert à leur retour, et décident de ne pas le faire en raison du pouvoir de ces créatures. Puis ils tombent sur un papier indiquant le projet de la destruction de la race humaine, avec des constats et des termes qu’il ne comprennent pas vraiment ; il s’agit en réalité du titre d’une nouvelle et un projet de contact avec des magazines pulp américains, mais le groupe décide de s’enfuir le plus tôt possible, et, avec l’aide innocente d’un serviteur, il revient la surface, la réalité et la civilisation tourmentés par les horreur qu’ils ont vécus.
Commentaires
C’est une très courte nouvelle, quelques lignes de détente et de replongée dans l’un des plus grand succès de Lovecraft, pastiche humoristique de « Les Montagnes hallucinées », vraiment sympathique avec quelques bonnes blagues de ci de là, anecdotique bien qu’écrite par Clarke fan de l’auteur fantastique de Providence, l’un de ses premiers textes, mais tellement indispensable pour un amateur de Lovecraft.
- Les Montagnes hallucinogènes
- Arthur Charles Clarke
- Mars 1940
- La Clef d’Argent (2008)
- Traduction par Philippe Gindre
- 9782908254624