Les Nuits Facétieuses59 minutes de lecture
La Préface des fables et plaisantes énigmes du seigneur Straparole intitulées Les Nuits Facétieuses :
Le très riche évêque Octavien Marie Sforce de Milan, quitte la ville poussé par les guerres temporairement vers Lodi, puis loue un palais somptueux à Murano, avec sa fille Lucrèce. Là, celle-ci retrouve régulièrement la haute société représentée par dix demoiselles nommées Louise, Vincende, Aliénor, Altérie, Laurette, Érythrée, Catherine, Ariane, Isabelle, et Fleurdiane, mais aussi deux matrones Claire et Véronique, l’évêque et ambassadeur du roi d’Angleterre Casal de Bologne, le docte Pierre Bembo et Antoine Bembo, le poète Bernard Capel, Benoit Trévisan, Antoine Moulin dit Bourquiella, le fourrier Bertrand et quelques autres. La veille de Carnaval, Lucrèce propose aux demoiselles que cinq d’entre elles tirées au sort chaque soir débutant par une chanson, raconte jusqu’à Carême-prenant une fable et énigme à l’assemblée. La première soirée débute par une courte chanson puis Laurette conte une fable.
Première nuit :
Fable I : Salard
À Gênes, le riche gentilhomme Renaud Scaille, fait sont fils Salard héritier, à condition de respecter trois engagement, ne jamais quel que soit l’étendue de son amour pour elle, révéler son secret à sa femme, ne jamais ériger eu statut de fils et d’héritier un enfant qu’il n’aurait pas engendré, et ne jamais se soumettre à un seigneur qui gouvernerait seul. Un an après la mort de son père, Salard épouse Théodore, la fille du seigneur Odescalque Doria de Gênes, mais ne parvient pas à avoir d’enfant, il décide, malgré la promesse à son père d’adopter un enfant nommé Postume, fils d’une femme pauvre du pays. Peu de temps après sur un coup de tête, il part avec sa femme et son fils adoptif vers le Piémont et s’installe à Monferrat, où ils vivent heureux, et où Salard fait connaissance le marquis qui se met à l’apprécier et finalement lui donner tout ce qu’il désire. Un jour, Salard repense aux commandements imposés par son père et estime qu’il se trompait, évoquant son fils loyal et le marquis. Il décide alors de tester le dernier commandement, et pour cela il vole le meilleur faucon de chasse du marquis et le cache chez un amis nommé François, puis après en avoir parlé à sa femme, ils le font cuire. Mais celle-ci ne veut pas en manger provoquant la colère de Salard qui la frappe. Vexée, elle dévoile le lendemain au marquis le vol de son faucon favori, celui-ci s’emporte et fait condamner Salard à mort, et diviser tout ses biens en trois partie, une pour Théodore humiliée, une pour son fils et une pour le bourreau qui l’exécutera. Mais avide, Postume demande au marquis de tuer son propre père pour bénéficier de deux tiers de sa fortune, ce qu’il accepte, au grand désarroi de Salard, qui comprend que son père avait raison. Postume passe la corde autour du cou de son père à l’échafaud qui accepte son sort ; Mais François, réussit finalement à approcher le marquis et faire retarder l’exécution d’une heure, lui promettant de lui apporter la preuve de l’innocence de Salard. Quand le marquis découvre son faucn vivant, Salard lui explique pourquoi il a agit ainsi, et gêné d’avoir condamné un amis n’ayant rien fait, le marquis le libère confus et désireux de supprimer Postume. Mais Salard, entre pardon et cruauté d’une sanction, décide de bannir son fils, et de l’obliger d’emporter jusqu’à la fin de ses jours la corde qu’il lui a passé au cou. Suite à sa trahison, Théodore apprend l’innocence de Salard, et prend la fuite et décide de devenir nonne dans un monastère où elle meure par la suite. Salard retourne à Gênes et donne toutes ses richesses à l’Église, gardant seulement ce qu’il a besoin pour vivre.
Après le récit de sa fable aux femmes présentes, Laurette propose une énigme tournant autour d’une fève, puis Altérie se met à raconter une histoire à son tour.
Fable II : Cassandrin
À Pérouse, le jeune et beau Cassandrin vit de son art du vol, sans cacher son activité, fier de sa maitrise de la pratique, et exaspère la population victime de ses méfaits et s’en plain régulièrement au prévôt. Celui-ci qui l’apprécie fortement le blâme mais oublie rapidement, et lui lance le défi de lui donner 100 florins s’il parvient à voler son lit. Le soir même Cassandrin récupère le corps d’un défunt qui vient d’être enterré dans le cimetière et habille le cadavre avec ses propres vêtements. Il monte sur le toit et commence à faire un trou de la chambre du prévôt qui entend Cassandrin arriver ; mais lorsque celui-ci jette la dépouille, le prévôt, qui croit voir Cassadrin, est meurtri par sa responsabilité de ce drame. Avec son serviteur, il enterre le corps, laissant au jeune voleur place libre pour dérober la couche. Le lendemain, le prévôt lui donne un nouveau défi pour 100 florins au lieu d’une condamnation à mort. Il doit voler son cheval le soir même. Cassadrin, pénètre le château et évite le garde posté, puis crochète la serrure et sans réveiller le serviteur dormant sur le cheval pour empêcher le larcin, réussit à voler la bête en plaçant des pieux sous la selle servant de support. Le prévôt donne alors un autre défi contre 200 florins, ramener le curé nommé Séverin de la paroisse d’à-côté attaché dans un sac, plutôt que de subir la sentence suprême. Cassadrin se déguise en ange et réussit à faire rentrer le curé dans le sac puis le ferme en promettant de l’amener en gloire (au paradis). De retour à Pérouse, le prévôt et le curé prennent cette expérience avec humour, Cassadrin reçoit ses 400 florins, qui lui permettent de de vivre du négoce et de devenir quelqu’un de bien, sans larcin.
Altérie propose une énigme concernant une vieille femme et un voleur puis passe la parole à Catherine.
Fable III : Messire Scarpafigue
Dans le village de Posteme, le vieux prêtre Messire Scarpafigue, sur les conseils de la femme servante rusée nommée Nine qui le sert au mieux, va au village acheter un mulet pour le porter et éviter de marcher, à cause de son grand âge. Cependant, trois voleurs le repèrent et décident de tenter de lui subtiliser sa monture. Ils s’éloignent chacun d’eux sur le chemin du retour et disent au vieil homme qu’il a acheté un âne plutôt qu’un mulet. Pltôt que de ramener un âne, Scarpatique décide de le donner au dernier, mais de retour chez lui, Nine, lui fait comprendre la supercherie. Il achète alors deux chèvres identique, puis demande à Nine de préparer un repas, du veau des volailles et du porc. Il part au village avec l’une des chèvres et achète veau, volaille et porc, puis ayant rencontré ses voleurs, ils discute et demande à la chèvre de rentrer chez lui et de dire à Nine de tout cuisiner. La chèvre disparait à jamais, mais Scarpafique invite ses bourreaux à manger, ce qui leur permet de croire que les plat préparés par Nine ont été demandés par la chèvre, la seconde identique restée chez Scarpafique. Il décident d’acheter la chèvre à un prix élevé, 50 florins, mais par la suite se rendent compte qu’ils ont été dupés. Ils retournent chez le prêtre pour le tuer, mais ayant prévu l’affaire, Scarpafique avait placé une outre de sang sous les habit de Nine. Ne laissant pas les voleurs se venger, il accuse Nine de ce méfait et lui donne un coup de couteau laissant couler du sang qui n’est pas le sien et simule sa mort. Les trois voleurs sont d’autant plus sidérés quant Scarpafique prend un hautbois et souffle dans son derrière, et que celle-ci reprend vie. Il réussit à leur vendre 200 florins, puis chez eux, les trois voleurs finissent par tuer leur femme respective pour tester l’objet, qui malheureusement ne produit rien. De rage, ils retournent chez le prête et l’enferment dans un sac pour le tuer. Cependant ils posent temporairement le sac, permettant au prête de crier à l’aide et d’attirer un berger et son troupeau d’agneau, qui le délivre. Scarpafique fait croire qu’il va être marié à une belle jeune fille de force, et propose sa place au berger qui accepte et se laisse enfermer dans le sac. Les voleurs reviennent et jettent le berger à l’eau croyant tuer leur victime habituelle. Mais peu de temps après, ils trouvent Scarpafique en train de s’occuper du troupeau. Ils lui prennent deux agneaux, pourtant celui-ci ne se plaint mais leur dit que comme lui, ils auraient trouvé tout un troupeau au fond de l’eau. Les trois voleurs s’enferment dans un sac et se jettent au fond de la rivière et y meurent. Scarpafique retourne chez lui sain et sauf et aussi riche qu’avant les vols des brigands maintenant disparus.
Catherine pose une énigme tournant sur le sujet de frère et de sœur puis donne la parole à Érythrée.
Fable IV : Thibaud et Doralice
Thibaud, prince de Salerne, est marié et heureux avec une jeune femme qui vient à mourir, mais qui avant lui fait prendre un engagement, ne jamais prendre une seconde femme à qui l’anneau qu’elle porte ne lui irait pas au doigt. Après la disparition de sa femme, il rencontre de très nombreuses prétendantes, mais aucune ne remplie la promesse fait à la défunte, si bien que lorsque sa propre fille Doralice essaye la bague, elle est la seule à réussir à la porter parfaitement. Thibaud hésite longuement devant le sacrilège que pourrait être la faut ede prendre sa fille pour épouse, mais il finit par céder et exiger son mariage. Doralice horrifiée à cette idée, trouve de l’aide auprès de sa servante, qui l’aide à se sauver de ce destin, en l’enfermant dans une armoire de la chambre de sa mère défunte, avec une liqueur spéciale lui permettant de survivre longtemps. Par la suite, le prince lassé de voir ce meuble le fait revendre, à un riche marchand de passage, qui la revend au roi Genese en Angleterre. Tout les matin, Genese part à la chasse, laissant place libre à Doralice qui range la chambre, la nettoie et la couvre de fleur, créant un plaisir immense au roi. Un jour, il se cache feignant son départ à la chasse et surprend Doralice, qui sort pour égayer la chambre. Ils tombent de suite sous le charme l’un de l’autre, se marient et ont deux enfants. Cependant, Thibaud toujours envieux de sa fille malgré sa disparition, finit pas supposer qu’elle aurait pu être dans l’armoire vendue. Il se déguise en marchand très riche et parcours le monde à la recherche de l’acheteur, qu’il trouve finalement, et qui lui dévoile l’avoir vendue au roi d’Angleterre. Proposant des objets d’une grande richesse, il se fait introduire à la cour, mais lorsque la reine, Doralice, veut les acheter, il ne veut pas les vendre et lui propose de dormir une nuit avec ses deux enfants. Celle-ci hésite et accepte, avec l’intention de lui donner un somnifère avant le coucher. Thibaud réussit à ne pas prendre le somnifère et pendant la nuit pénètre la chambre de la reine, il prend son poignard qu’elle garde toujours sur elle, il tue les deux enfants de la reine, ses propres petits enfant, puis remet le couteau, et prend la fuite sans se faire découvrir. Genese ne trouve pas les coupable mais un astrologue de la ville lui indique que sa mère ou sa femme pourraient être responsable, puis le couteau ensanglanté finit pas accuser irrémédiablement Doralice. le roi courroucé la condamne à l’enterrer vivante jusqu’à la tête et attendre sa mort. Thibaud, qui était en réalité cet astrologue, rentre à Salerne, mais sa servante attristée, part pour l’Angleterre et dévoile toute l’histoire au roi. Genese fait envoyer une armée qui capture Thibaud et le ramène auprès de lui, puis il avoue ses méfaits. Il fut écartelé et ses membres donnés en pâture aux chiens tandis que Genese et Doralice eurent de nouveaux enfants.
Érythrée pose une énigme sur un oiseau cruel avec ses enfants puis passe la parole à Ariane.
Fable V : Gramotivège
À Venise, Démétrius Bassariot un marchant modeste vit avec son épouse Polyxène qu’il quitte régulièrement pour une longue période afin de commercer. Pourtant, sa femme qui lui témoigne son amour, rencontre un jeune et beau prêtre de qui elle s’amourache, et entretien des relation sentimentales et intimes. Parti ainsi à Chypre, son voisin et ami Manusse surprend polyxène en train d’embrasser et bien plus le jeune amant dès le départ de son mari. À son retour, c’est avec grande difficulté qu’il lui dévoile la vérité, qu’il ne croit pas. Manusse lui propose lors de son prochain voyage de ne pas partir et de vérifier. Démétrius rentre chez lui et ne dit rien, ni même à sa jeune et charmante servante, et dit à sa femme qu’il doit repartir pour le travail. Aussitôt son départ, Polyxène accueille à nouveau le prêtre, cependant, Démétrius se rend chez Manusse et observe la scène, qui lui déchire le cœur, ce dernier lui propose de se déguiser en mendiant et de demander chez lui l’aumône et le gite pour en voir plus et de faire venir la famille de sa femme, ce qu’il fait. Habillé de loques et se salissant le visage et les mains, il se fait appeler Gramotivège parvient à se faire accueillir par la servante avec l’accord de Polyxène sans se faire reconnaitre et constate l’adultère de sa femme. La servante est bienveillante tandis que sa femme est amoureuse et démonstrative de son amour du prêtre, jusqu’au matin où il se rend chez Manusse pour se changer et revient chez lui, avec les deux frère de sa femme qui ont été prévenus, tandis que le couple illégitime surpris panique, le prêtre se cachant dans un coffre à linge de la chambre. Démétrius ne dit rien, tous entame un repas puis, Démétrius demande à sa femme de faire visiter la maison et montrer les richesses qu’il lui a donné à ses qui ne l’ont jamais vu. Ils constatent des gardes-mangers plein, des bijoux superbes, puis dans la chambre, Démétrius fait ouvrir tout les coffres, dont celui du prêtre en dernier dévoilant la liaisons malhonnête et déshonorante. Il laisse partir le le prêtre malgré sa faute, ayant pitié d’un homme de l’Église, et demande aux de frères de reprendre leur sœur afin que jamais plus il ne la croise. Ceux-ci rentre chez eux et la tue, puis Démétrius épouse sa servante qui a été bienveillante en vers lui.
Ariane dévoile une énigme tournant autour d’un jeu de mot concernant le prénom Chacun, puis Lucrèce demande à ses convives de revenir le lendemain pour assister à une nouvelle soirée.
Seconde nuit
Le tirage au sort donne à Isabelle, après une chanson, le soin de débuter les contes.
Fable I : Le Roi porc
Galiot, roi d’Angleterre, est marié avec Hersile, fil de Mathias roi de Hongrie, qui malgré sa volonté le parvient pas à avoir d’enfant. Un jour, elle par se promener dans la nature et s’endort puis rêve de trois fées qui réalisent un vœu chacune : le premier est qu’elle tombe enceinte, le deuxième est que l’enfant soit doué de vertus et de gentillesse, et le troisième vœu de fée prévoit qu’il tombe amoureux d’une femme sage et riche, mais qu’il naisse avec un pelage de porc et qu’il ne puisse pas changer ceci avant sa troisième épouse. Hersile rentre au château puis quelques temps après tombe miraculeusement enceinte, d’un enfant porc ; celui grandit finalement, gardant la physionomie et les habitude de l’animal, bien qu’il s’instruise et ait acquis la parole. Par la suite, enfant désire âprement connaitre une femme et en fait la demande à sa mère, qui n’arrivant à trouver de prétendante, finit par rencontrer une mère pauvre possédant trois filles. Des promesses de richesses permettent à la jeune fille d’accepter l’union, mais celle-ci dès le premier jour de mariage prononce le vœu de tuer son mari dans la nuit, alors qu’il l’entend. Dans le lit nuptial, le cochon tue lors sa femme avant qu’elle ne le fasse, puis le lendemain, explique seulement qu’il a fait ce qu’elle voulait lui faire. Quelques temps après, l’enfant porc se trouve l’envie de marier la seconde fille de la vieille dame, qui accepte après débat et espoir d’une grande richesse, en lieu et place de sa fille, mais comme son ainée, elle est tuée par le cochon juste avant de commettre son meurtre. Par la suite, l’enfant porc décide de se marier avec la troisième fille, mais les souverains refusent catégoriquement, cependant face aux menaces répétées de son fils à sa mère, la reine finit par céder et demande la main de la cadette des sœurs nommée Meldine, qui contre toute attente ravie et émerveillée par cette union accepte avec joie. Le mariage est prononcé, et la première nuit se passe sans drame et sana tuerie au grand étonnement de la reine. Quelques temps après, le porc dévoile un secret à sa tendre et aimante épouse qui fait fi des apparences et l’aime intensément : depuis leur première nuit ensemble, il se transforme en homme, laisse sa peau de cochon et la reprend au matin. Meldine est encore plus heureuse de trouver un homme jeune et séduisant à ses côtés, et malgré la promesse qu’elle lui a faite de ne pas le révéler, elle finit par en parler aux souverains qui le lendemain matin, trouvent la peau et la détruisent puis découvrent leur enfant humain et beau comme jamais. Le souverain fait alors de son fils le roi, lui donnant le nom de roi porc.
Isabelle lance une énigme ce qu’un mari peut donner ou pas, puis passe la parole à Fleurdiane, mais celle-ci propose à un homme, Antoine Moulin de raconter une fable, qui s’exécute.
Fable II : Sisterne
Philène Sisterne, étudiant à Bologne, participe à un festin, où il rencontre trois jeunes et jolies femmes. Emerentiane, femme mariée à qui il déclare son amour et se met à son service et lui donne ses biens, ne lui répond pas et feint d’entendre ses propos. La jeune Panthémie fait de même lorsqu’il réitère ses confidences, comme le fait plus tard dans la soirée Symphorosie. Les trois jeunes femmes se concertent en fin de banquet et décident de se jouer de ses déclarations peu sincères. Emerantiane le convie dans sa chambre, après avoir placé des fagots épineux son lit, puis au moment de se mettre au lit déshabillé, son mari rentre à l’improviste, obligeant Philène à passer sous le lit et se blesser sur tout le corps sans pouvoir sortir de peur pour sa vie. Par la suite, Panthémie se laisse séduire mais lui demande de passer par la salle de bain avant de pénétrer le lit, où il marche sur un plancher abimé qui le fait tomber à l’étage inférieur dans un magasin de linge où il reste enfermé jusqu’au matin. Symphorosie fait de même et l’invite chez elle, mais lui donne du vin et de l’opium qui l’endort jusqu’au matin, tandis qu’avec sa servante, elles l’on jeté dans la rue. Philène ne perd pas espoir de se venger, et continue à les séduire sans laisser paraitre ses intentions, et pour cela il loue un palais et organise un repas auquel il invente ses trois séduisantes femmes, sans que celles-ci se doute de rien. Juste avant le repas, il réussit à les faire pénétrer dans une chambre et les oblige à se déshabiller entièrement puis se cacher sous un drap. Il fait alors venir chacun de leur mari, et fait découvrir progressivement en partant des pied le corps des ravissantes femmes, sans en dévoiler les visages. Les maris sont éblouis par tant de beauté, mais circonspect quand Philène leur montre les habits qu’ils semblent reconnaitre sans grande certitude. Philène laisse tout de même repartir les trois femmes chez elles discrètement, puis celles-ci font semblant de travailler à coudre ou à s’occuper lorsque leur mari rentre, ayant replacer leurs habits découverts par ceux-ci. Philène rencontre plus tard les trois dame, fier d’avoir assouvit une vengeance respectueuse.
Moulin rend la parole à Fleurdiane qui propose une énigme concernant des jeux de mots sur la mort et un étudiant puis laisse place à Aliénor
Fable III : Charles et Théodosie
Le riche Charles de Rimini est amoureux de la charmante fille d’une veuve, nommée Théodosie, mais celle-ci s’est engagée dans la voit de Dieu et de la chasteté. Lassé de ne parvenir à la charmer, Charles se rend chez elle avec deux de ses gardes qu’il poste à l’entrée, leur demandant de ne laisser passer aucun homme vivant. Charles force la porte de la cuisine où la jeune femme s’est enfermée, puis de force veut l’embrasser, mais celle-ci se met à prier, si bien que Charles semble enlacer la lumières, puis elle disparut et il embrassa différents pots et marmites, mais aussi un four qui lui noircit le visage, croyant donner des baiser à Théodosie. Se rendant compte de son absence, il sort de la maison, mais ses gardes ne le reconnaissent pas et le prenant pour un démon au visage noirci, ils le passent à tabac, avant qu’il s’enfuit en ville, où il subit le même sort des villageois qui le prennent pour un fou. Le prévôt fait arrêter le lynchage et reconnait le jeune Rimini. Par la suite, Théodosie partie vivre dans un couvent, tandis que Charles mena différentes guerre et meurt un jour dans une ville prise au nom du Pape.
Aliénor propose une énigme concernant un tissu retournant à la nature, puis passe la parole à Louise, mais ne se sentant pas bien, Benoit Trévisan propose une fable.
Fable IV : Gasparin Boncy
Le diable décide de se marier, et prend l’apparence d’un jeune et bel homme riche nommé Pancrace Stornel. Il se marie à une femme nommée Sylvie Balastre, avec un certain truant nommé Gasparin Boncy, et lui propose de lui offrir tout ce qu’elle désire obtenir, mais une seule fois. Aidée par sa mère Anastasie, elle rédige une liste des plus belles tenues parées et des plus beaux bijoux, qu’elle obtient de son mari le diable. Un jour, conviée à un festin, Sylvie se trouve malheureuse et pleure de ne pouvoir se montrer sous son plus grand jour, ses habits étant tous superbes mais complètement démodés. Pancrace finit par céder lui promettant un malheur si un jour elle refaisait une demande, mais lui offre de nouveaux vêtements à la mode, qui ravie sa femme pour un temps. Quelques mois plus tard, la mode évolue à nouveau et fait tomber Sylvie dans une nouvelle morosité. Le diable décide de lui donner une dernière fois ce qu’elle désire, mais quitte les lieu et disparait à jamais de sa vie. Il part à Melphe ou il habite le corps d’un duc qu’il tourmente, puis Gasparin Boncy s’y rend pour quelques méfaits. Des gentilshommes de la région entendant Boncy se vanter de sa capacité de faire partir un esprit de certains corps est présenté au duc. Il finit par reconnaitre le diable, puis le duc promet un château à Boncy s’il réussit à le sauver, bien que plusieurs tentatives d’exorcisations ne donnent rien. Ils font venir Sylvie, qui pousse le diable à quitter le corps du duc et disparaitre. Le duc après sa rémission offre un château et des terres à Boncy, tandis que Sylvie finit par mourir de détresse.
Trévisan fait une énigme sur une âme immortelle puis laisse place à Vincende.
Fable V : Rossi et Giliole
À Saint-Euphème, vit Guirot Scanferle, un riche paysan et son épouse Giliole. Cependant, son voisin Simplice Rossi, un bourgeois de Padoue, dédaigne sa propre femme et est amoureux en secret de Giliole qu’il croise tout les jours à la fontaine. Celui-ci tente de se faire remarquer en lui disant bonjour par un « Tic » énigmatique, qu’elle finit, après en avoir parlé à Guirot, de lui répondre par Tac. Puis finalement, il lui demande quand pourra-t-il venir. Guirot prépare alors une ruse. Il fait savoir à son voisin qu’il part pour le moulin avec des sacs de grains puis Giliole lui dit qu’il peut venir. Simplice tue même une des ses plus belle volaille pour que Giliole la cuisine pour eux. Chez son voisin, ils commencent le repas tandis que les sac de grains laissés permettent à Giliole de prétexté que Guirot est parti au dernier moment chez sa soeur tombée malade, quand celui-ci revietn à l’improviste. Simplice se cache dans un sac, alors en réalité une cage, un piège tendu par Guirot, qui le rue de coup, puis le l’abandonen dehors, lissant le soin à Siplice de s’enfuir le corps meurris.. Par la suite, Simplice recroise Giliole à la fontaine, qui lui dit « Tic » mais il ne se laisse pas prendre à nouveau, d’autant plus que cette aventure lui a permis de tomber éperduement amoureux de sa propre femmes.
Vincende pose une énigme concernant une marmite puis l’assemblée se sépare jusqu’au lendemain.
Troisième nuit
Après une courte chanson, le tirage au sort charge Catherine de raconter une histoire.
Fable I : Pierre le Fou
Sur l’île de Caprare, Isotte élève son fils pêcheur qui a perdu la raison, appelé Pierre le Fou. chaque jour, il revient de la pêche en criant qu’il a du poisson mais ne ramène rien, si bien que Lucian, la fille du roi Lucian se moque régulièrement de lui. Un jour, il pêche un thon, mais celui-ci lui demande de l’épargner en échange de futurs plaisirs, et s’il refuse au départ il finit par accepter. Pierre remonte sur le bateau, sur lequel le thon fait monter du poisson, puis le ramène chez lui. Voyant que Luciane se moque de lui, il retourne au bord de l’eau et appelle le thon, pour lui demander une faveur. Il désire que Luciane, pourtant âgée de 12 ans tombe enceinte. quelques mois après Luciane fait naitre un bel enfant, que le choisi décide d’élever. Il fait venir tout les hommes de la région espérant trouver le responsable et près de l’enfant. Pierre ne compte pas s’y rendre mais finit par y aller, et caché derrière une porte, l’enfant se dirige toujours vers lui. Le roi décide de tuer sa fille, l’enfant, et Pierre, mais la reine ayant pitié lui conseille de les placer dans un tonneau avec quelques vivres et de laisser les eaux décider de leur funeste sort. Par chance, Pierre dévoile son secret du thon prêt à l’aider en toute circonstance ; il l’appelle et lui demande de satisfaire toute les demande de Luciane. Celle-ci demande de rendre Pierre beau et sage, de les amener sur l’île la plus sûre du royaume, d’y construire un palais somptueux, rempli de richesse et de tout ce dont ils ont besoin. Le thon s’exécute, permettant à Luciane et Pierre de vivre heureux, quand les souverains Lucian et sa reine décide de partir pour Jerusalem, ils trouvent sur leur royaume le palais où ils décident de faire une halte pour le découvrir, mais ne reconnaissent pas leur propre enfant et Pierre. Ils passent un bon séjour, mais au moment de partir, Luciane se rend compte qu’une pomme d’or de son arbre merveilleux a disparu, puis quelques recherches semblent accuser sur père, sans qu’il n’ait jamais touché ce fruit. Quand il se déshabille, ils trouvent la pomme volée, Luciane dévoile leur véritable identité, et évoque le parallèle en elle ayant enfanté sans avoir été approchée par un homme, et lui-même portant le larcin du vol en ne le sachant pas. Lucian pardonne sa fille, ceux-ci rentres tous au royaume Luciane et Pierre se marie et élève leur enfant puis Pierre devient roi à la mort de Lucian.
L’énigme de Catherine tourne autour du bœuf sauvage, puis Ariane prend la parole.
Fable II : Livoret :
Au royaume de la cité de Tunis, le roi Dalphrène a deux enfants Listic et Livoret mais ne pouvant hériter du trône, suivant les lois qui le réserve aux filles de la lignée, décide de donner de son vivant des richesses et leur demande de partir faire leur vie ailleurs. La reine donne également un superbe cheval enchanté à Livoret. Ce dernier se rend au Caire ou règne un vieil homme nommé Danebrun, amoureux de Belissandre, fille d’Attarante roi de Damas, ville que le roi du Caire assiège avec son armée pour obtenir la fille. Livoret est engagé pour travailler auprès des pourceaux, où on lui donne le nom de Porcarol, mais la qualité de son travail à la longue conduit les hommes à lui confier les chevaux, dont l’un qu’au fil des semaine il a extraordinairement dressé. Le roi décide, eut égard à ses qualité de le nommer écuyer tranchant (testeur pour lui), cependant, cela attisa la jalousie des sujets, notamment de Chebur qui invente un stratagème pour l’éloigner. Il dit au roi que Porcarol fera tout pour lui ramener Belissandre, celui-ci impose alors à Porcarol un délai de 30 jours pour la ramener de Damas. Son cheval fée lui conseille de se faire remettre une lettre de demande de Danebrun pour son armée de Damas, de ne pas le vendre mais de le laisser se faire caresser ou monter, puis part vers Damas ; sur la route il rencontre un poisson mourant, qu’il aide et lui donne trois écailles en remerciement pour l’appeler si besoin ; il sauve aussi un faucon pèlerin gelé, qui promet de l’aider quand il sortira deux plumes qu’il vient de lui donner. Porcarol arrive Damas où il donne la lettre à l’armée Cairote, qui se retire, puis Belissandre voit son cheval, et demande à son père de l’acheter, mais Porcarol demande un prix extravaguant, que son père ne peut payer. Le lendemain, elle réitère la demande, mais Porcarol accepte seulement de le laisser approcher. Quand celle-ci monte dessus, le cheval part en courant avec Porcarol, et se rend au Caire, sur le chemin, Belissandre jette une bague dans la rivière. Au Caire, le roi veut l’épouser, mais elle refuse tant qu’elle n’a pas sa bague ; Pour la récupérer, il envoie Porcarol, qui utilise suivant les conseils de son cheval les écailles du poisson. Il lui ramène la bague, puis Belissandre ne veut toujours pas satisfaire le roi, et lui réclame l’eau de vie, qui demande à Porcarol. Il utilise alors les plumes du faucon, qui lui ramène cette précieuse substance. Alors, Belissandre, bien que satisfaite, ne cède rien au roi et demande de couper la tête de Poracrol, amis il refuse. Cependant elle le fait quand même, puis la broie, et verse l’eau de vie qui a pour effet de le rajeunir et de l’embellir. Le vieux Danebrun désireux de retrouver jeunesse aussi belle lui demande le même traitement, si bien qu’elle le poignarde, mais par la suite elle le jette en pâture aux chien. Elle finit par épouser Porcarol, qui se dévoile alors être Livoret, et devient roi du Caire.
Ariane, après sa devinette concernant de l’eau de rose, laisse place à Laurette.
Fable III : Blanchebelle et le Serpent :
Lamberic, marquis de Montferrat, ne parvient pas à avoir d’enfant, cependant, un jour, sa femme s’en va dans la campagne et s’endort étendus dans l’herbe; un serpent pénètre son intimité et y reste logé. Quelques temps après, elle tombe enceinte, et accouche d’une fille appelée Blanchebelle, qui nait avec un serpent autour du cou. Celui-ci s’échappe, laissant apparaitre un collier en or. La jeune fille grandit et ravit ses parents, lorsqu’à six ans elle pénètre le jardin de sa mère, où un serpent vient à côté d’elle et lui dit être sa sœur nommée Samaritaine, née en même temps qu’elle, et lui demande de venir le lendemain, avec un vase de lait et un second d’eau de rose. Blanchebelle s’exécute, le serpent la lave avec les deux substance et lui donne nombreuses vertus, lui demandant de ne rien dévoiler. depuis, lorsque la mère la peigne, des pierres précieuses sortent de ses cheveux, et des roses, des violettes et toutes sortes de fleurs de ses mains, au plus grand étonnement de ses parents. Elle finit par se marier à Ferrandin, roi de Naples, mais celui-ci est obligé de tenir mener la guerre contre le roi de Tunis. Pendant ce temps, sa marâtre (mère de sa précédente épouse), désireuse de le marier à l’une de ses deux autres filles, fait tuer Blanchebelle qui vient de tomber enceinte, mais ses deux bourreaux ont pitié de sa beauté, et l’épargnent, lui coupant seulement les deux mains et lui arrachant les yeux. La marâtre place sa fille à la place de Blanchebelle et laisse entendre qu’elle est malade, quand Ferrandin rentre victorieux de la guerre et est surpris par la laideur de son épouse, ayant perdu ses bijoux et fleurs sortant miraculeusement de son corps. Laissée seule en forêt, Blanchebelle appelle sa soeur, mais personne ne vient, sauf un vieil homme, ui prend pitié d’elle et la ramène chez lui. Si sa femme est cruelle avec elle, ses trois fille sont aimables et s’occupent d’elle, puis lorsque celle-ci la peigne, tous tombent de joie quand ils en récupère les pierres précieuses, sinon des fleurs sortant de ses bras. Blanchebelle demande au vieil homme de la ramener dans la forêt pour une journée, qu’elle passe à appeler sa sœur, mais qui le parait pas, la poussant à se suicider de désespoir en se jetant à l’eau. Samaritaine intervient et lui défend de le faire, puis la pardonne avant de lui redonner des yeux et des mains par magie, puis se transforme elle-même en superbe jeune femme. Le vieil homme trouve les deux beautés et les ramènent chez lui, puis par la suite, ils partent s’établir à Naples, juste en face du palais royal. Là, le lendemain, samaritaine transforme leur maison en palais le plus majestueux qui ait existé, provoquant la jalousie de la marâtre et de ses filles et demoiselles de la cour. Blanchebelle et Samaritaine viennent à accueillir le roi Ferrandin et ses femmes pour leur faire visiter leur château, puis au cours du repas, une demoiselle conte l’histoire de Blanchebelle sans la nommer. La marâtre tente de dissimuler son forfait en prenant la parole, indiquant que le coupable mérite le bucher ; Samaritaine l’accuse alors de ce crime et la fait bruler. Ferrandin retrouve Blanchebelle et vit avec elle et sa sœur, tandis que les filles du vieil homes finirent par se marier.
Ariane propose une énigme concernant une couleuvre et laisse place à Altérie.
Fable IV : Fortunio :
En Lombardie, Bernio et sa femme Alquie ne parviennent pas à voir d’enfants, ce qui les pousse à adopter un orphelin, qu’ils appellent Fortunio. Tandis qu’ils l’élève pour le mieux, Alquie tombe finalement enceinte de Valentin. Par la suite, ayant grandi Fortunio comprend de la bouche de Valentin, confirmé par sa mère, qu’il a été adopté. Il décide de quitter la maison, et se retrouve dans une dense forêt, où il rencontre un loup, un aigle et une fourmi ayant pris un cerf, qui se disputent leur prise. Par bonheur Fortunio parvient à les mettre d’accord en partageant équitablement le butin, et pour l’en remercier, les trois protagonistes lui offrent la possibilité de se transformer quand il le désire en loup, en aigle et en fourmi, et de redevenir lui-même. Il reprend jusqu’en Pologne où le roi Odescalque fait tenir un tournoi pour trouver le mari de sa fille Doralice. Mais ce tournoi est mené par un Sarrasin très vilain effrayant Doralice. Fortunio parvient à pénétrer jusqu’à la chambre de Doralice en se transformant en aigle puis en fourmi, et trois jours suivant se présente au tournoi et gagne chaque compétition. Les deux amoureux se marient mais Fortunio décide de prendre la mer pour partir à l’aventure, tandis que Doralice tombe enceinte quelques mois après son départ. Malheureusement, Fortunio est capturée par une sirène qui use de son chant envoutant. Deux années plus tard, Doralice décide de partir en mer avec son fils pour chercher son mari. Elle retourne à l’endroit de sa disparition, et en échange successif de trois pommes, de cuire, d’argent et d’or, la sirène charmée par ces bijoux finement ciselés laisse sortir entièrement Fortunio de l’eau qui se transforme en aigle et s’échappe sur le bateau. Ils rentrent en Pologne, puis Fortunio repart en Lombardie tuer ses parents et son frère adoptifs, puis revient vivre en Pologne avec sa femme.
Altérie pose une énigme impliquant une sirène et passe son tour à Érythrée.
Fable V : Isotte :
À Bergame, lorsque le riche Pierre Marie Albani décède, ses deux enfants Emilian et Lucafer héritent chacun d’une des métairies Pendrech et Ghorem. Le premier compte un gardien et un troupeau dont il est fier nommé Travaillin, et parmi lequel un très beau taureau auquel il fait dorer les cornes d’or. Lucafer, jaloux de l’attention de tous les instant que porte son frère à son fermier et à son troupeau, devient jaloux et lui promet que celui-ci va le trahir. Emilian prend le pari, chaque métairie étant en jeu. Lucafer, contrarié par l’enjeu, raconte le pari à sa femme qui lui promet savoir quoi faire. Elle se rend auprès de Travaillin et lui fait la cours, et il en tombe amoureux, elle lui promet une relation en échange de la tête du taureau aux cornes d’or. Aveuglé le fermier tue l’animal et consomme la relation avec Isotte, qui retourne auprès de Lucafer, persuadé que le fautif mentira à son maitre pour lui cacher qu’il a tué son plus beau taureau. Mais lorsque celui-ci se rend à Bergame, il est incapable de mentir, et se sent obligé de dire la vérité et avouer sa faute, ce dont Emilian en est ravi, alors que Isotte retire tous les déshonneur d’avoir trompé son mari.
Érythrée déclame une énigme qui concerne une vache, puis la nuit apparaissant tous se séparent jusqu’au lendemain.
Quatrième nuit
Le Moulin et le Trévisan chantent une chanson puis Fleurdiane raconte une fable.
Fable I : Constance, Constantin
Richard, roi de Thèbes en Égypte, épousa Valériane fille du roi d’Écosse avec qui il eut trois filles nommées Valence, Dorothée et Spinelle, qui se marièrent aux rois de Scardone, des Goths et de Scythie, avec en dot son royaume partagé en trois. Cependant, il a alors une quatrième Constance mais plus assez d’argent pour la marier quand elle est en âge de le faire, pourtant forte d’aptitudes hors du comment dans l’art, l’enseignement ou la guerre ; Le roi et la reine finissent par trouver le jeune Brunel fils du roi de Vivian, amis Constance déshonorée par ce mariage sans valeur inférieur à celui de ses sœurs, refuse et quitte la ville sous l’identité d’un homme appelé Constantin. Elle arrive finalement dans une ville nommée Constance dirigée par le seigneur Cacus, roi de Bithynie ; celui-ci intrigué par les attraits de Constantin, l’engage auprès de lui, mais la reine qui décèle chez lui toute la majestuosité, se voit naitre en elle une convoitise. Mais Constantin refuse les avances charnelles, ce qui attise la haine de la reine, qui, cherchant à se venger, demande au roi de confier à Constantin la tâche de capturer un satyre vivant (homme aux pattes de chèvre), une aventure trop difficile pour être menée à bien. Constantin, dans l’ignorance de cette machination accepte, et lui demande des tonneaux, du vin et du pain, qu’il place dans une forêt attirant rapidement des satyres. après avoir consommé l’alcool et le pain, Constantin ligota l’un d’entre eux et le ramena au roi qui le fit emprisonner, malgré des ricanements incessants du prisonnier. Déçue, la reine demande au roi de sommer Constantin de le faire parler, alors qu’il ne veut prononcer aucun mot depuis son arrivée. Constantin lui apporte à nouveau à manger et boire, le stayre se met alors à parler et lui dévoile pourquoi il a rit par trois fois, notamment devant le roi, quand il a compris que les demoiselles d’honneur de la reine, n’étaient que des hommes déguisés. Le roi fait alors bruler la reine et ses amants, puis après avoir découvert que Constatin est une femme, il l’épouse.
Floriane déclina une énigme centrée sur des vertus comme la justice et laissa place à Vincende.
Fable II : Hermion et Philène
Le vieux Hermion Glauce à Athènes épouse la jeune et belle Philène, et jaloux et apeuré de la perdre la garde enfermée ans une tour. Mais le jeune étudiant Hippolyte qui revient à la ville, ayant connu et charmé la jeune fille avant son mariage se voit attristé. Désireux de retrouver l’amour de Philène, il fait construire deux grandes caisses en bois identiques puis en charge une d’objets de grande valeur. Il demande à Hermion de garder cette malle qu’il lui présente le temps d’un hypothétique voyage, ce que le vieil homme accepte. Mais, Hermion est finalement appelé pour affaires au Pirée quand Hippolyte se place dans la deuxième malle et se fait livrer dans la chambre de Philène, et dès le premier soir, il se dévoile à elle, qui est bien heureuse de trouver un jeune homme, dont elle profite plusieurs jours. Quand Hermion revient, Hippolyte a fait revenir sa malle chez lui, mais il comprend qu’un homme est venu dans sa couche en constatant la présence de crachas qu’il n’a pas pu faire lui même. Il porte plainte, Philène est condamné à être présentée au jugement d’un serpent, qui mort ceux qui lui mentent. Cependant, Hippolyte apprend la mise en cause de Philène et se rend au procès déguisé en fou, puis se jette sur elle et l’enserre dans ses bras quand elle commence à jurer, et déclare que seul son mari ne l’a jamais touchée, ainsi que le fou qui vient de le faire. Hermion est condamné pour prétendument avoir menti et les jeunes Philène et Hippolyte finissent leur vie ensemble.
L’énigme de Vincende aborde la jalousie, puis Louise raconta une fable
Fable III : Lancelot, roi de Provins
À Provins, trois très belles mis pauvres filles du boulanger, Brunoire, Lionelle, et Clarette promettent chacune de marier le maître d’hôtel, le valet de chambre et le roi Lancelot, et pour la dernière de lui donner trois enfants avec une étoile au cou. Le roi accepte et les trois couples se forment au grand désarroi de la mère du roi qui n’accepte pas cette reine de basse condition. Clarette tombe enceinte, puis le roi part pour affaires quelques temps, laissant place aux machinations de sa mère. Aidées par les sœurs de Clarette éprises d’une terrible jalousie, elle décide de tuer les enfants qui vont naitre, avant de les remplacer par trois chiots qui viennent de naitre avec une sorte de marque qui ressemble à une étoile ; Elle demande à la marraine de jeter les trois bébés substitués qui viennent de naitre à l’eau dans le fleuve dans un caisse en bois pour les laisser périr. Mais un meunier nommé Marmiat trouve la boite, récupère les enfants et les donne à sa femme Gordiane, qui les appelle Aquirin, Fluvius et Sirène. Au retour de Lancelot, celui-ci déçu place Clarette à part, et elle recluse dans un local à poubelles. De son côté, Gordiane a un quatrième enfants un fils nommé Borguin, mais par chance, le couple passe alors de la misère à une vie dans la richesse, quand peignant leurs enfants, des pierres précieuses et des bijoux apparaissent soudainement les rendant extrêmement riche. Les trois enfants adoptés ayant grandis comprennent par la suite que Marmiat et Gordiane ne sont pas leurs parents, puis les quittent, pour vivre à Provins, des bijoux qui leur apparaissent toujours. Un jour, le roi passa devant chez les tris enfants et vit étoile sur le front, qui lui donna le sentiment de voir ses enfants et la promesse de Clarette ; il les invite le lendemain au palais. Mais la mère de Lancelot apprenant leur venue le lendemain, demande à la marraine complice d’intervenir. Celle-ci va voir Sirène et lui demande de trouver de l’eau qui danse, pour la rendre belle. Les frères Aquirin et Fluvius partirent à la recherche et rencontrent un pigeon blanc qui leur propose de s’en charger plutôt que de les laisser aller dans cet endroit dangereux. Il leur ramena, puis de retour, le roi repasse le lendemain déçu de ne pas les avoir vus, eux qui furent pris par cette aventure ; mais le roi décide de les inviter à nouveau le lendemain, poussant la mère du roi à charger la marraine de demander à Sirène une pomme qui chante. Ses frères partent, atteignent un hôtel et son les conseils du propriétaire, ils réussissent à cueillir le fruit de l’arbre gardé par une bête cruelle, grâce à une robe miroir qu’il ont revêtit. Le roi qui repasse devant chez les trois enfants déçu de ne pas les avoir vu, les invite à nouveau le lendemain, ce qui oblige la mère du roi apeurée, de charger la marraine de se débarrasser définitivement de eux. cette dernière propose à Sirène de trouver le bel oiseau vert, ses frères acceptent une dernière fois, et partent plusieurs jours, et finissent par trouver un grand arbre où ils voient l’oiseau, mais ils sont changés en statues de marbres lorsqu’ils touchent d’autres personnes semblant elles-aussi pétrifiées ; Sirène finit par chercher elle-même cet arbre et le trouve, puis elle prend l’oiseau, mais il lui demande sa liberté en échange de l’aider un jour. Sirène propose d’accepter s’il libère ses frères, grâce à une de ses plumes. Puis, elle décide de ne rendre sa liberté pas avant que l’oiseau ne dise qui sont leur parent. De retour à Provins, ils recroisent le roi qui décide de le amener le soir même sans attendre pour diner au palais. Là la mère du roi est confrontée à la porte qui chante, l’eau qui danse, et l’oiseau, qui dévoile le complot de la mère de Lancelot et des sœurs de Clarette, puis que ce sont ses trois enfants substitués. Les machinatrice sont arrêtées puis brulées, Clarette est sauvée, et leurs enfants héritent du royaume, tandis que Sirène se marie.
Louise propose une énigme sur un perroquet et laisse place à Isabelle
Fable IV : Nerin et Janeton
Nerin, fils de Galois roi du Portugal, est élevé par sa mère et sa nourrice, seules femmes qu’il voit jusqu’à ses 18 ans, où sont père l’envoie à padoue en Italie pour étudier. Il y fait la connaissance de Raymond Brunel, un médecin physicien, à qui il dévoile penser qu’aucune femme n’est plus belle que sa mère. Désireux de lui prouver le contraire, Brunel lui donne rendez-vous à l’église, et demande à sas très belle femme Janeton de se faire la pus belle possible. Nerin voit Janeton et tombe sous le charme, puis après son départ demande à Brunel de lui dire qui elle est et où elle habite. Ne voulant rien dévoiler, il lui propose de revenir le lendemain pour la revoir. Le lendemain, Nerin est tout aussi charmé, et malgré le refus de Brunel de dévoiler quoi que ce soit, il décide de la suivre. Il fait connaissance d’une de ses voisines, qu’il visite lui permettant de voir chaque jour Janeton, puis lui glisse des lettres ; ils finissent par se rencontrer et débuter une aventure amoureuse sans que Nerin connaisse l’identité de son mari, qui rentre dans la chambre, mais Janeton le cache dans le lit. Il croise Brunel le lendemain et lui explique son aventure, et l’arrivée du mari qui ne la pas trouvé. Brunel ne dit rien, espérant piéger les amants à la prochaine entrevue. Le lendemain, quand Brunel rentre chez lui, il démonte le lit mais ne trouve rien, puisque Janeton a caché Nerin dans un coffre. Par la suite, Il recroise Brunel courroucé, mais qui ne dit rien, attend la prochaine entrevue des amants, et lui réexplique ses déboires, lui indiquant retourner chez cette dame. Nerin donne une bague avec un diamant à Janeton, puis lors de leurs ébats, Brunel arrive à nouveau, décide de mettre le feu à la maison, mais ne trouve pas Nerin, puis qu’il est caché dans une malle, que Janeton fait livrer aussitôt chez la vieille voisine. Nerin recroise Brunel qui l’invite à manger avec eux. Au préalable, il invite toute la famille de Janeton et la sienne, repas au cours duquel Nerin raconte ses déboires avec le mari inconnu, mais Janeton, qui était restée cachée jusque là fait parvenir la bague qu’il lui a donné, ce qui lui permet de comprendre que le mari n’est autre que Brunel. Nerin, arrête son récit, puis le repas se termine. Par la suite, Brunel recroise Nerin, qui lui dévoile repartir chez ses parents, ce qu’il fait rapidement, mais avec Janeton, au grand désarroi de Brunel.
Isabelle pose un énigme concernant un coq et par la parole à Aliénor.
Fable V : Flamine
Flamine Veralde vit à Ostie en Italie, et intrigué par la mort que certains prédisent comme implacable, il veut en savoir plus. IL rencontre un cordonnier qu’il interroge à ce sujet, mais qui, n’en sachant guère, le renvoie à chercher plus loin. Flamine pénètre un bois où il rencontre un paysan auquel il demande où se trouve la mort ; celui-ci ne sait pas et le renvoie également chercher plus loin. Dans un hameau, un couturier l’éconduit également lorsqu’il lui demande où la mort se trouve, puis il atteint un lieu désert où vit un ermite, qui lui explique que la mort sépare les hommes, et les âmes, mais qu’il ne l’a jamais vu et de partir, puisque tout homme qui chemine la trouve. Flamine traverse de nombreux pays, vallées et montagnes, mais malgré tous les bêtes sauvages qu’il rencontre, il ne trouve pas la mort. Il atteint finalement une cité où il rencontre une très vieille dame affreuse à qui il demande au sujet de la mort, mais celle-ci lui dévoile qu’elle est la vie. Insistant à lui demander la mort, elle finit par lui donner, elle lui coupe la tête, lui lui remet, le visage vers l’arrière ; horrifié par la crainte et la vision de son derrière proéminent, Flamine demande à la vieille dame de le recréer comme il était auparavant, puis il rentre à Ostie et profite comme jamais de la vie.
Aliénor évoque une énigme concernant les étapes de la vie, puis l’assemblée se sépare jusqu’au lendemain soir.
Cinquième nuit
Après une courte chanson, Érythrée commence la première fable.
Fable I : Guerrin et l’Homme sauvage
Le roi de Sicile Philippe Marie, qui a un fils nommé Guerrin, part à la chasse, où il capture un homme sauvage, laid et difforme. Il l’emprisonne et chaque jour le visite pour se distraire, mais alors qu’il est parti, son fils rend visite au prisonnier, qui engage la conversation. Ce dernier lui vole une flèche qu’il tient, et lui promet de lui rendre s’il l’aide à le faire sortir. Le jeune enfant accepte, dérobe les clefs confiées à sa mère la reine puis libère l’homme sauvage. Lorsqu’il dévoile la vérité à sa mère elle décide de le faire disparaitre pour éviter le courroux de son père, et l’envoie dans un pays lointain. À son retour, le roi est tout autant fâché d’avoir perdu son prisonnier que son fils, qu’il décide de rechercher. De son côté, Guerrin vit des richesses que lui a donné sa mère avant de partir jusqu’à l’âge de seize ans. Ses deux serviteurs donnés par sa mère complote contre lui espérant récupérer ses richesses mais n’y parviennent pas, puis un jour, il rencontre un beau cavalier qui se joint à lui. C’est en réalité le prisonnier, qui ayant aidé une fée a changer d’apparence et lui a donné un cheval fée. Ils arrivent dans la ville appelée Irlande dominée par le roi Geoffroi, qui a deux filles superbes, appelées Potentienne et Eleuthérie. Le jeune cavalier veut quitter Guerrin, mais il refuse, tandis que ce pays est ravagé par un cheval et une jument sauvages qui détruisent les cultures ; les deux serviteurs trouvent là un moyen de faire tuer Guerrin pour s’emparer de ses richesses, en faisant savoir au roi qu’il est capable de le débarrasser des chevaux. Guerrin ne sait que faire, mais le cavalier lui demande de faire ferrer le cheval fée avec des fers équipés de pics puis de le laisser faire. Guerrin accepte le marché et laisse agir le cheval seul qui tue le cheval sauvage. Après quelques rapides réjouissances, le roi oblige alors Guerrin à tuer la jument, sous des menaces de mort. Guerrin accepte, puis usant de la même méthode, il la tue et sauve le pays. Aussitôt après, Guerrin libère un frelon pris au piège dans un pot de miel et le laisse partir. Mais le roi ne sait comment remercier Guerrin pour son aide. Il décide de lui offrir la main d’une de ses filles, s’il découvre laquelle a des cheveux d’or avec que ceux de l’autre sont d’argent, sinon il mourra. Guerrin est contraint d’accepter, mais il est aidé par son jeune amis qui dévoile son identité, l’homme sauvage, de son nom Robinet, qui lui qui que le frelon qu’il a sauvé viendra trois importuner la fille aux cheveux d’or. Avant la limite fixée par le roi, Guerrin voit le frelon tourner autour de Potentienne, qu’il désigne. Par la suite, il se marie avec elle et Robinet avec sa sœur, puis retourne par la suite en Sicile.
L’énigme concerne un basilic, puis Altérie prend la parole.
Fable II : Adamantine
En Bohême, la pauvre Bagolane qui vient de mourir, ne lègue qu’une boite remplie d’étoupes à ses deux filles Cassandre et Adamantine. Rapidement dans le besoin, la première file la matière et en fait une bobine qu’elle charge sa sœur de vendre au marché. Mais, lorsqu’elle s’y rend, elle tombe sous le charme d’une poupée qu’une vieille dame vend. Elle lui achète, et revient sans nourriture poussant Cassandre à la frapper. Le soir, Adamantine s’occupe et joue avec sa poupée lui passe de l’huile sur le ventre et la masse, puis la met avec elle dans son lit, quand celle dit « maman, caca » plusieurs fois. Adamantine met un linge et lui d’y aller, mais celle-ci laisse apparaitre des pièces d’or, qui leur permettent dès le lendemain de survivre. Puis chaque soir, la poupée fait caca des pièces, leur offrant beaucoup d’argent. Toutefois, Cassandre finit par dévoiler le secret de la poupée à leur voisine qui ne comprend pas comment elles trouvent l’argent. Cette dernière décide de la voler et pour cela, elle simule une dispute avec son mari qui lui donne de faux coups d’épée. La voisine sort en criant et se réfugie chez les deux sœurs prétextant que son mari a trop bu, puis dérobe la poupée durant la nuit et s’en va au matin quand le calme est revenu. Le soir, la voisine s’occupe de la poupée, mais celle-ci dit « madame, caca », ne reconnaissant pas sa maman, et fait vraiment caca dans le linge, avec mauvaise odeur. Son mari excédé la jette dehors sur un tas d’ordures, puis elle ramassée par des paysans pour faire du fumier. Un jour le roi Drussian passant à proximité du fumier, se soulage d’une envie pressante, et demanda au serviteur qui trouva la poupée dans le tas de fumier. Cependant, la poupée lui mordit la fesse et le la lâche plus, personne ne pouvant l’en défaire pendant plusieurs jours. Le roi fait une annonce publique et promet le tiers de son royaume, sinon de la prendre pour épouse si c’est femme. Personne parvient à le libérer sauf les deux sœurs, notamment Adamantine, qui récupère sa poupée. Le roi épouse la jeune fille, puis fait marier Cassandre, puis la poupée disparait.
L’énigme concerne un faucon, puis c’est le seigneur Moulin qui raconte finalement une histoire.
Fable III : Berthaud
Au pays de Bergame, Berthaud de Valsable a trois enfants bossus mais qui se ressemblent fortement, Breton, Santon, et Jambon. Berthaud vieillissant, jambon tente d’envoyer ses frères trouver la fortune et la ramener, mais c’est finalement lui qui doit quitter la maison. Il part et cherche du travail dans tout le pays, passant par Vérone, Vicence, Padoue, puis à Venise, il se fait engager à pousser des bateaux mais se fait mal et part ; En ville, il se fait enrôler chez un épicier, mais lorsqu’il mange des fruits confits, il se fait renvoyer. Il trouve à se faire employer chez un jardinier nommé Vivian Viannel à Quioge, mais quand celui-ci lui confie trois figues à donner à son ami Pierre, il en mange deux en route, Vivian le chasse. Jambon reprend la route jusqu’à Rome où il est engagé par un marchand de draps nommé Ambroise du Mulet. Jambon rempli amplement son rôle, si bien que son patron l’envoie à la foire de Rencanati pour gérer ses ventes, mais pendant ce voyage Ambroise meurt. Peu de temps après tandis que Jambon gère la boutique, la femme d’Ambroise nommée Félicette décide d’épouser Jambon, qui par la suite envoie la nouvelle de sa bonne fortune à son père étant à Rome. Quelques temps après, Félicette lui demande de changer ses chaussures usées, mais Jambon ne veut pas et lui dit de les rapiécer, puis il la frappe quand elle insiste. Peu de temps après, la même chose se passe avec une couverture, au grand désarroi de Félicette. Par la suite, Jambon est obligé de partir pour Bologne pour affaires., mais menace sa femme de son courroux si elle voit ou accueille ses frères presque jumeaux pendant son absence. Justement, les deux hommes apprennent l’existence du magasin de Jambon, et s’y rendent, puis en insistant face à la prudence de Félicette, réussissent à se faire accueillir, à manger et à séjourner. Puis quand Jambon revient,de peur, elle les cache sous une sorte de fourneau ; puis quand Jambon fut parti, elle se rendit compte que ses deux beaux-frères sont mort. Elle fait venir un « porte-mort » et le charge de jeter un premier corps dans le fleuve Tibre, puis lorsqu’il revient pour se faire payer, il trouve à nouveau le même homme mort. Le porte-mort repart pour le Tibre et refait sa besogne, interloqué, quand sur le retour il croise Jambon, absolument identique à ses frères Breton et Santon. Le porte-mort croit voir un mauvais esprit et tue Jambon, pour finir par le jeter dans le Tibre, avant de retourner voir Félicette pour se faire payer.
Moulin pose une devinette centrée sur une sorte de jeu pour donne la parole au Trevisan.
Fable IV : Marcel et Étiennette
À Salmace, vit le pauvre François Rabot et sa femme Étiennette, dont s’est épris le plus aisé Marcel Vercelais. Celui-ci tente dès qu’il le peut de croiser son amour, bien qu’il craigne que ses sentiments et la vérité soit dévoilée à François. Un jour les deux se rencontre et se déclarent leur flamme, mais Étiennette ne croit pas au promesses de richesses, et lui demande de faire profil bas, étant mariée. Pourtant le lendemain, elle donne rendez-vous à Marcel, tandis que François part jusqu’au lendemain au moulin. Les amants passent la nuit ensemble et au matin, ils son surpris par le retour du mari. Marcel se cache, et le temps que son amant s’en aille, Étiennette décide de lui mentir et indiquant qu’elle a donné le couvert et accueil à un vieillard qui lui a appris une oraison (prière) pour les aider dans leur infortune. Elle invente une oraison pour soit disant éloigner le milan de leur poulailler, alors qu’elle fait étendre son mari sur le lit la vue masquée, laissant le champ libre à Marcel. Étiennette déclame son oraison, Marcel s’enfuit ; mais par la suite chaque fois que celui-ci revient pour voir celle qu’il aime secrètement, elle l’éconduit, comme si la prière avait fait effet.
Le Trévisan pose une énigme concernant un laboureur puis Catherine finit par raconter une fable.
Fable V : Modeste et Tristan
Tristan Sanquet est un marchand riche de la ville de Pistoie obnubilé par son travail, dont la femme nommée Modeste, est très portée sur les plaisirs de la chair. Très belle, elle profite de chaque rencontre avec un homme pour lui faire la cour et réclamer un présent en échange de ses services sexuels. Chaque liaison lui permet de demander une paire de soulier d’une qualité correspondant à la richesse de l’amant. Très frivole, elle parvient à remplir une remise, et devient riche, revendant ses chaussures, puis se présente à son mari comme une commerçante efficace et sérieuse. Malheureusement, un jour elle perdit sa beauté, mais pas son désir ardent, l’obligeant à se tourner vers des hommes moins riche et leur offrant même une paire de soulier de son stock pour chaque rencontre. Retombée sans richesse et dans la solitude, elle finit par mourir malheureuse.
Catherine propose une énigme sur un soulier étroit et après un banquet, l’assemblée se sépare.
Sixième nuit
Après une chanson et le tirage au sort désignant les jeunes femmes, Altérie débute le récit de sa fable.
Fable I : Libéral et Artile
À Gênes, le riche Libéral Spignole et le commerçant Artile Sara sont très amis, poussant ce dernier à demander à Libéral, lorsqu’il par pendant quelque temps pour affaires en Syrie, de subvenir aux éventuels besoins de sa femme Darie. Pendant l’absence d’Artile, Libéral rencontre Darie afin de s’assurer de son bien être, mais rapidement il tombe éperdument amoureux de la dame enceinte de trois mois ; pour la charmer, il lui explique que son enfant n’est pas encore totalement formé et va naitre avec des maladies ou des malformations, si elle n’a pas des relations intimes. Ignorante et innocente, Darie accepte permettant à Libéral profiter d’elle. À son retour, Darie dévoile par maladresse la liaison avec Libéral à son mari Artile, qui ne dit rien et décide de se venger. Le lendemain, il invite chez lui Libéral et sa femme Propercie, à qui il donne des somnifère. Endormis jusqu’au lendemain, Artile lui dérobe tout ses bijoux, alors que Libéral est rentré chez lui. Artile assure à Propercie qu’il peut retrouver toutes ses richesses. Il simule une sorte de rituel, indiquant qu’ils sont cachés dans son intimité, puis Artile parvient à la convaincre qu’il peut les retirer grâce à des relations intimes, alors qu’elle-même ne les trouve pas. Elle accepte, laissant Artile profiter de la situation, simulant une pêche progressive des bijoux, puis les jours suivant des objets qu’elle a perdu. Les deux hommes honteux se recroisent mais ne se disent rien à se sujet, puis se réconcilièrent et firent leur femmes communes à eux deux.
La devinette d’Altérie tourne autour de la sexualité, puis Ariane prend la parole.
Fable II : Castor, Sandrin et sa femme
À Carignan, Sandrin est un homme de la quarantaine, grossissant mais beau et en pleine forme, qui est observé par le jeune premier nommé Castor, maigre, et complexé de ce physique. il demande alors au paysan son secret pour grossir et rester beau en échange de cinquante florins, qui avec malice lui indique qu’il s’est fait castrer. Sandrin lui propose de lui faire, et lui retire ses attributs suivant son accord. Quelques jours plus tard, la plaie cautérisée s’infecte et devient malodorante, poussant Castor à douter de Sandrin ; il va chez ce dernier avec deux serviteurs pour le tuer, mais celui-ci le rassure et lui propose de revenir le lendemain pour résoudre facilement le problème. Sandrin se confie à sa femme et lui exprime ses doutes, la poussant à proposer de prendre sa place. Habillée avec les habits de Sandrin, elle se fait passer pour lui devant Castor et lui explique que l’odeur n’est rien et va partir, et pour le convaincre lui montre son intimité en pétant ce qui laisse une bien plus mauvaise odeur, et se plaint d’avoir été amputé de la totalité de son appareil génital. Castor repart se croyant chanceux, et par chance guérit quelques jours plus tard, avant de commencer à grossir.
Après une énigme tournant autour d’un malade, Altérie donne la parole à Catherine.
Fable III : Polyxène et son fils Pamphile
À Venise, la veuve polyxène s’adonne abondamment au sexe avec divers partenaire, au grand désarroi de son fils Pamphile. Lassé de son comportement déshonnorant pour elle et pour lui, il tente de la convaincre mais en vain. Énervée par son fils qui se gratte ayant attrapé la gale et qui lui deande encore d’arrêter ses mauvais usages, elle lui propose un marché, ne pas se gratter pendant trois jour pour qu’elle arrête de fréquenter tous ses amants. Pamphile accepte, accepte, mais dès le premier soir, sa mère fait un grand feu de cheminée pour le pousser à se gratter, mais il résiste. Le lendemain, sa mère recommence, poussant Pamphile à craquer et se gratter, déclarant que chacun retourne à sa nature propre, ayant perdu espoir de changer sa mère.
Catherine dévoile une énigme concernant un gant, puis laisse place à Laurette, mais c’est Le Bembe qui prend la parole.
Fable IV :
Dans la ville de Florence, une abbaye de sœurs doit élire l’abbesse. Parmi les trois prétendantes au titre, Vénérande tente de convaincre l’assemblée de ses consœurs et le grand vicaire, de l’intérêt de son grand âge, mais Modestie d’âge médian propose profiter de la position et réputation de sa famille, tandis que la jeune Pacifique met en avant les richesses des donations effectuées par elle et sa famille. Devant l’égalité des votes recueillis par le grand vicaire, celui-ci propose de désigner au poste, celle qui fera quelque chose de louable, mémorable et remarquable. La plus âgée décide d’uriner à travers le trou d’une aiguille et y parvient, Modestie dispose cinq grains sur la face du cinq d’un dé, puis pète dessus précisément pour ne conserver que le central, et finalement la plus jeune lance un noyau de pèche en l’air, le rattrape dans sa raie des fesses et le broie en poussière. Devant le niveau indiscutablement époustouflant des trois prestations aussi talentueuses les unes que les autres, le grand vicaire ne parvient finalement pas à se décider.
C’est Lorette qui propose une énigme concernant deux hommes sciant une poutre puis Érythrée conte une fable.
Fable V : Maitre Zéphyre
À Bergame, le prêtre Zéphyre possède un verger à la sortie de la ville, dans lequel est planté un figuier donnant des fruits extraordinaires, qu’il réserves aux gentilshommes qu’il rencontre, qi bien qu’il a protégé les lieux, fossés, remparts et le fait surveiller chaque soir par un gardien. Malheureusement, un soir, il oublie d’engager un gardien et décide d’aller surveiller lui même les lieux ; il trouve un homme qui s’est introduit en douce, qui mange ses plus belles figues, et en train d’en faire une réserve. Le prête lui demande d’arrêter il ne veut pas, puis il cueille diverses herbes bonnes ou mauvaise et invoque leur puissance pour lui demander d’arrêter, mais il n’y fait rien non plus. Le prêtre décide alors de le ruer de cailloux et de pierres, prétextant que la puissance réside dans la parole l’herbe puis la pierre, obligeant le voleur à partir.
L’énigme aborde des maladies, puis la soirée se termine.
Septième nuit
Après une chanson entonnée par Lorette, Vincende déclame une fable.
Fable I : Ortodose Syméon
Dans la ville de Florence, le marchand Ortodose Syméon mariée à Isabeau, las de son métier, part pour voir du pays, jusqu’en Flandres, où il loue une maison à côté de chez une courtisane nommée Argentine. Très rapidement, il noue une relation intime avec elle, oubliant complètement sa femme, sa vie et qui il était auparavant. Durant cinq ans, Isabeau ne cesse les prières espérant le faire revenir, puis décide face à l’échec d’user de sortilèges et de magie, et pour cela elle paye la sorcière Gabrine Furette, qui utilise ses pouvoirs occultes pour demander aux serviteurs du diable Astaroth et Farfarel de l’aider. Le premier localise le mari chez son amante, puis le second se transforme en cheval magique qui emmène Isabeau auprès de son mari. Farfarel donne à celle-ci l’aspect d’Argentine, puis a des relation intimes avec Ortodose sous cette apparence, où elle tombe enceinte. Farfarel et Isabeau repartent en emportant un manteau et uncollier offert par son mari à Argentine. Quand l’enfant nait, il ressemble à Ortodose, mais les parents de Isabeau ne croit pas que ce soit son père, puisqu’il est parti cinq ans auparavant. Ils décident de lui écrire pour lui annoncer la nouvelle ; celui-ci repart temporairement à Florence, dans l’intention de tuer Isabeau, mais lorsque elle lui prouve grâce au manteau, au collier, et à un petit doigt manquant au pied du bébé comme lui, il retombe sous le charme de sa femme. Il repart en Flandres et fait marier Argentine, puis retourne vivre à Florence avec Isabeau.
L’énigme aborde une bassine de braise puis Fleurdiane raconte une fable.
Fable II : Marguerite Spolatine et Théodore
En Dalmatie, l’ermite Théodore entre la ville de Raguse et l’Île du Milieu, de mendicité et de prières à Dieu. Il finit cependant par attirer l’attention de la jeune Marguerite Spolatine, fille d’une grande famille, qui lui déclare discrètement sa flamme. Elle décide de lui rendre visite chaque soir dans sa retraite, en y allant à la nage, si celui-ci y laissant une lumière allumée, leur signal secret indiquant la voie libre, afin que personne ne les surprenne et apprenne leur relation et mette leur réputation à lui comme à elle en danger. Un soir, des pêcheurs repèrent la jeune fille en train de nager vers l’île, comprennent le signal et apprennent avec stupéfaction sa destination et la teneur de leur rencontre et relation, si bien qu’ils décident de prévenir la famille. Ses frères décident de le tuer, mais pour cela, le plus jeune se rend auprès de l’ermite pour demander l’asile, un second place une lumière dans l’axe de la maison quand sa sœur approche mais l’attire finalement vers la haute mer, où elle se noie. Le corps est rapidement refoulé par les eaux quelques jours après sur l’île, permettant à l’ermite d’enterrer sa bien-aimée, tout en conservant l’honneur de son statuts et celui de la famille de celle-ci.
L’énigme est proposée par Moulin et concerne une jeune fille avec un ver à soie, puis Louise débute son conte.
Fable III : Cimaroste
Dans la ville de Bresse, vit Cimaroste un bouffon avaricieux peu apprécié, le poussant à partir pour Rome pour se produire devant le Pape Léon, mais celui-ci est connu pour ne rien donner. À la basilique Saint-Pierre, un premier gardien refuse de le laisser entrer, mais prétextant la grande importance de son message, il finit par accepter contre la moitié de ce que lui donnera le pape, puis à l’intérieur un second garde lui demande la même chose pour passer. Après s’être entretenu avec un évêque, il atteint le pape et lui demande 25 coups de sangle ; devant l’étonnement du pape celui-ci hésite, puis décline ce qu’il est prêt à lui donner, et lui demande tout de même de lui donner en deux fois la moitié du présent, aux deux gardes l’ayant racketté, ce qu’il obtient, prouvant la finesse de son esprit auprès de son hôte. Par la suite, Cimaroste évoque publiquement que la paix viendra crier le lendemain, alors qu’un homme présent prétend le contraire, puisque le pape est en guerre avec le roi de France. Cimaroste demande à la femme de la personne qui l’héberge, appelée, de venir et de crier ; il peut ainsi gagner le montant de l’enjeu en cours, le repas. Puis en ville, Cimaroste se moque d’une riche mais laide femme ayant trouvé l’amour grâce à son argent, mais un homme à proximité le frappe à la tête en entendant l’affront. Cimaroste meurt rapidement avec un dernier jeu de mot autour de « oindre ».
L’énigme concerne le lin, puis Aliénor prend la parole.
Fable IV : Hermacore et Andolphe
À Naples, deux frères nommés Hermacore et Andolphe vivent ensemble en partagent tout en harmonie parfaite et fraternité sans nuage. Un jour, le cadet Andolphe se marie à Castorie qui vient habiter avec eux et tout ont plusieurs enfants. La vie continue toujours dans le bonheur le plus total, quand Andolphe, sans haine envers son frère, décide de vivre sa vie seul avec sa femme et ses enfants, et décide de le quitter. Hermacore, accepte quand bien même le partage des biens soit équitable. Il laisse le soin au plus jeune de réaliser les lots des biens matériels pour chacun, mais jamais Hermacore n’est satisfait, bien qu’après plusieurs répartitions, il conviennent qu’ils soit équivalents. Il explique alors finalement que quelque soit le partage, Andolphe n’a jamais inclus une partie de sa belle-soeur et de ses neveux dont il a participé à leur vie et dont il peut prétendre. Andolphe se trouve gêner de cet oubli, demande à son frère de le pardonner, puis ils se réconcilient et décident de ne pas se séparer, et finissent par vivre ensemble jusqu’à la fin de leurs jours dans le plus grand bonheur.
L’énigme est centrée sur un vieillard en prison, puis Isabelle prend son tour.
Fable V : Les Trois Frères
Trois frères quittent leur père trop pauvre qui ne peut les nourrir. Ils partent pour tenter de trouver chacun leur voie, mais se donnent rendez-vous dix ans plus tard. L’ainé se fait engager dans une armée dans laquelle il devient le meilleur guerrier, tandis que le second finit dans un port où il acquiert une maitrise inégalée de la charpenterie. Le cadet choisit de vivre dans la nature et apprend à parler aux animaux. Dix ans plus tard, ils se retrouvent, mais quand le dernier arrive nu et cheveux et poils hirsute, ses deux frères décident de l’habiller. Là, un oiseau l’approche et lui parle d’un trésor, que les trosi frères trouvent aussitôt. Ils rentrent chez leur père, puis le cadet enfant àà nouveau le chant d’un oiseau qui dévoile l’existence d’une belle femme nommée Agla sur l’île de Chios, enfermée dans une tour avec un trésor fabuleux gardé par des serpents. Le second construit un bateau, l’ainée tue les serpent prend la princesse et le trésor, puis la fratrie repart auprès de son père ; toutefois, ils ne parvinrent jamais à décider à qui reviendrait Agla et le trésor.
L’énigme évoque un navire, puis tous se séparent jusqu’au lendemain.
Huitième nuit
Après le tirage au sort et une chanson, Érythrée dévoile son histoire.
Fable I : Gourdin, Fentuse et Sennuce
À Sienne, vivent trois frères fainéants, le gourmand Gourdin, le bon à rien Fentuse et le simplet Sennuce. Ils partent tous les trois pour Rome pour tenter de faire fortune sans travailler, mais sur le chemin, ils trouvent une superbe bague sertit d’une pierre précieuse mais se battent et se disputent la trouvaille, quand un gentilhomme nommé Gavard Colonne retournant à Rome passe et leur propose de résoudre le conflit ; Il leur propose de prendre la bague et leur laisse quinze jours pour accomplir un acte le plus lâche possible, donnant propriété de la bague au gagnant. Gourdin se fait engager au service d’un maitre, qui un jour lui confie des figues, mais celui-ci ne tarde pas à les manger quand son maitre le surprend, mais ne parvient pas à le faire parler, ni ouvrir la bouche. Il le conduit à un médecin qui n’y arrivant pas non-plus décide de lui faire une incision, de laquelle coule du sang et des bouts de figue. Le maitre renvoie alors Gourdin. Fentuse ne fit rien, vécut tel un vagabond, jusqu’au jour où il trouve un abris délabré avec un tas de fumier sur lequel il s’endort ; mais la pluie torrentielle qui s’abat durant la nuit dégoutte par une fuite du toit, sur son œil, et tandis qu’il ne veut bouger, il se retrouve borgne au matin. Sennuce épouse une femme nommée Bédouine aussi fainéante que lui ; un soir aucun des deux ne veut fermer la porte, si bien qu’ils décident que le premier à parler ira la fermer, mais un homme passe devant chez eux et pénètre par la porte restée ouverte et se glisse dans le lit et profite de Bédouine, alors que ni Sennuce ni sa femme veulent parler. À la fin du délai,, les trois frères rejoignent Gavard, qui au vu de tant de lâcheté des trois hommes ne peut désigner le pire, et jette la bague à terre puis s’en va en disant qu’elle serait au premier qui la ramasserait.
L’énigme est centrée sur une chaise, puis Catherine commence sa fable.
Fable II : Pisard et Silvery
À Cornet, vivent deux frères appelés Pisard et Silvery. Ce dernier se marie à Spinelle, qui s’oppose systématiquement à lui et fait le contraire de ce qu’il attend de ce qu’il lu idemande. Son frère Pisard, se marie à Florelle, au comportement totalement opposé, calme docile et gentille. Après leur mariage, Pisard propose à sa femme de chausser les botte d’homme et de prendre le bâton et tout la direction de la maison et de leur couple, mais Florelle refuse sachant que le mariage l’oblige l’obéissance. De plus, il se rendent dans l’écurie, où Pisard tue un cheval récalcitrant pour l’exemple précisant qu’il ferait pareil avec toute personne lui désobéissant. Florelle attristée et apeurée, reste alors une femme docile et serviable. Quand Silvery vite son frère, il tombe sous le charme du comportement de Florette et demande à son frère comment il fait pour en arriver là, et lui livre son secret, des bottes et du cheval. Silvery de retour chez lui tente d’en faire de même avec une paire de botte et tuant l’un de ses chevaux, mais sa femme entêtée et habituée à avoir le dessus ne se laisse pas faire, prétextant qu’elle ne changera plus jamais.
L’énigme porte sur une cornemuse, puis Ariane prend place.
Fable III : Anastase
À Murano, une femme est mariée à un riche jeune homme, qui cependant ne la contente pas, ce qui la pousse à nourrir une relation secrète et intime avec un jeune qui lui plait. Toutefois, Anastase, un vieillard ami du couple, au fait ce cette situation, s’éprend de la belle femme, le poussant un soir où son mari est parti, malgré son amant, à lui dévoiler tout son amour ardent avec argent et bijoux à la clef. Celle-ci le repousse plusieurs fois et finit par le chasser, quand celui-ci la menace de tout dévoiler à son mari. Son amant lui conseille de prendre les devant et de tout avouer à son mari dès son retour, et ajoutant que de nombreux hommes viennent profiter d’elle. Le mari courroucé par ce qui lui semble être une agression infondée, et une tentative de séduction de sa femme, rencontre son vieil ami, qui lui dévoile de suite le seul amant que sa femme fréquente ; mais, il n’y croit pas et lui reproche ses avances et les richesses qu’il lui proposées. Par la suite, le mari trompé, continue à l’être sans le savoir.
L’énigme évoque le vent, puis Altérie prend la parole.
Fable IV : Bernard
À Gênes, Bernard est un commerçant riche des transactions malhonnêtes qu’il réalise. Un jour, il part pour vendre en Flandres des barriques de vin qu’il coupe de moitié avec de l’eau pour en vendre le double. Sur la traversée du retour, un gros singe à bord lui dérobe les deux gros sacs d’or qu’il a récolté de son vin coupé. Le singe finit par rendre un sac mais jette le second à la mer, mais Bernard décide de se calme et rien faire, pensant que choses mal acquises ne durent jamais.
L’énigme concerne une serrure, puis Laurette prend son tour.
Fable V : Denis et Lactance
En Sicile à Messine, maitre Lactance est un couturier qui pratique la nécromancie en secret la nuit. Mais il est surpris par son jeune apprenti qui l’observe alors tout les soir, et apprend seul, en secret lui aussi cette pratique en observant son maitre. Délaissant progressivement la couture, Denis attire les foudres de Lactance, qui le renvoie chez son père, mais ce dernier parvient à le faire reprendre. Le désintérêt de Denis pour la couture laisse pense Lactance, qu’il n’est pas très doué ou intelligent, si bien qu’il ne se cache même plus pour ses pratiques occultes, alors même que l’apprenti ne cesse de progresser et finit par dépasser la maitrise de Lactance dans cet art. Un jour, le père de Denis passe à l’atelier tandis qu’il fait du ménage, et voit que la formation qu’il paye ne le mène pas à coudre, commence à s’énerver, mais son fils lui explique qu’il va être richement récompensé dès le lendemain, lorsqu’il va se transformer en cheval et qu’il pourra le revendre. Denis exécute son art et se transforme puis son père le vend au marché sellé avec sa bride, à Lactance qui le met à l’étable et le délaisse, si bien que Denis s’affaiblit et s’amaigrit grandement. Il avait pourtant demandé à son père de ne pas vendre la bride avec lui, ce qui l’empêcherait de s’échapper. Cependant, les deux fille attristée par le sort du cheval, le prirent et allèrent au bord du fleuve, où il but, et pu se transformer et poisson et s’enfuir. À leur retour, Lactance ne dit rien, mais se rend à la rivière et se transforme en thon pour pourchasser le petit poisson, qui se transforme en bague et saute dans une demoiselle de la fille du roi qui passait là, puis qui rentre chez elle, où sa maitresse Violante trouve la bague et la met au doigt. Durant la nuit, Denis reprend sa forme initiale, et dévoile son histoire, la princesse conserve alors sa bague, émue par son aventure. Cependant, le roi tombe aussitôt malade et Lactance transformé sous l’aspect d’un médecin, se présente au roi et lui promet guérison, s’il lui donne la bague de sa fille, ce qu’il accepte. Quelques jours après le traitement donné par Lactance, le roi guérit et finit par obliger sa fille à rendre la bague qui depuis en est tombée sous le charme. Sous la contrainte, elle la donne en la jetant contre le mur, quand Denis se transforme en pomme de grenade qui laisse éparpiller de nombreuses graines. À ce moment-là, Lactance se transforme en coq pour picorer les graines, mais Denis, dans une petite graine, se transforme en renard et tue la volaille, donnant la mort à Lactance. Il reprend sa forme initiale, raconte son histoire au roi et épouse la princesses, faisant de lui et de son père des hommes riches.
L’énigme évoque une trompette. L’assemblée se sépare jusqu’au lendemain.
Neuvième nuit
Toutes entonnent une chansonnette, et Diane débute le premier récit.
Fable I : Galafre, Galeot
Galafre, vieux roi d’Espagne, épouse la jeune et séduisante Féliciane, mais un voyant lui prédit qu’elle va la tromper ; ainsi, il fit construire une tour et l’enferma dedans. Galeot, fils du roi de Castille, présent à la cour de Galafre, s’éprend de la belle et veut la séduire, et pour cela, il se déguise en marchand et passe sous les fenêtres de la tour, où il attire son attention en lui proposant la vente de robes superbes. Violante décide d’acheter la plus belle, mais Galeot refuse et lui demande en échange des relations intimes. Violante accepte, mais au moment de repartir après avoir consommé cette union illégitime, il réclame la robe sinon, il menace de rester. Violante cède, puis Galeot parvient à quitter le château par le même subterfuge. À son retour, Galafre interroge sa femme, qui confesse sa faute, mais il lui pardonne, ne pouvant lutter et changer le sort, et la libère de la tour qu’il fait alors détruire.
L’énigme concerne de la neige, Leonor prend la parole.
Fable II : Rolin et Violante
Rolin, le fils du roi de Hongrie est amoureux de la simple Violante, fils du couturier, mais son père mécontent de cela, décide de l’éloigner en l’envoyant en Autriche, auprès de son oncle Lambéric. Rolin demande à Violante de lui rester fidèle. Mais celle-ci sous la coupe de son père qui désire la marier, contraint Rolin à lui demander seulement un délai de un an sans se marier en attendant son éventuel retour. Après une année, Rolin revient sous prétexte de voir ses parents, mais il trouve Violante mariée ; il parvient à pénétrer dans la chambre de celle-ci tandis que le mari est endormis. Rolin lui déclare sa flamme mais elle le repousse, quand il meurt en l’embrassant de force et la menace. Violante et son mari sort le corps, qui est par la suite retrouvé. Le roi fait enterrer son fils et oblige toutes les femmes de son royaume à l’embrasser avant l’enterrement. Violante est alors obligée de le faire, et lors du baisée, elle perd elle aussi la vie. Le roi les fait enterrer ensemble.
L’énigme met en scène un ballon, puis Isabelle raconte son histoire.
Fable III : François Sforce et Malechair
François Sforce, fils du duc de Milan, lors d’une partie de chasse, s’égare à la tombée de la nuit, puis trouve une maison où il obtient le gîte pour la nuit, chez Malechair, son vieux père sa femme et sa fille. Au matin Malechair voit le collier en or et décide de tuer le fils du duc pour mettre la main sur ses richesses ; il engage trois amis pour l’aider, mais, François jouant avec sa fillette avant son départ, lui dévoile que ses parents veulent le tuer. Il parvient à se défendre et en tuer une partie quand, des gentilshommes à sa recherche se présentent, et malgré les mensonges de Malechair, reconnaissent et sauvent François. Les malfaiteurs son tués, la fillette sera par la suite mariée à un chevalier.
L’énigme évoque les pensées d’un homme, puis Vincende commence à conter sa fable.
Fable IV : Le Crucifix
Le prêtre Tibère tombe amoureux de Prudence, qui vient se confesser régulièrement auprès de lui, mais succombant pas à ses propositions quotidiennes, elle dévoile les avances à son mari, et sculpteur, le jeune Quinquin. Désireux de lui donner une leçon, Quinquin demande à sa femme d’accepter les demandes du prêtre, et l’invite chez eux un soir de son absence. Prudence met cependant très longtemps à cuisiner, ce qui fait impatienter Tibère ui se déshabille et se met au lit, lui priant de le rejoindre. Mais celle-ci fait trainer les choses quand son mari revient comme prévu, et ayant caché les habits de Tibère, elle lui demande de se placer debout sur un buffet pour feindre d’être une statue en forme de crucifix. Tibère se met debout tout nu les bras écartés en croix, puis la nuit passe sous les yeux de Quinquin qui ne dit rien. Puis le lendemain, de religieuses d’un couvent passent pour venir chercher un soit-disant crucifix, et voyant Tibère nu, ont vraiment l’impression de voir une statue réaliste, mais sont choquées par les parties intimes. Quinquin leur propose de les couper sur le champ, provocant la fuite de Tibère qui quitte alors à jamais la ville.
L’énigme concerne la parole ou langage, et c’est le seigneur Ferier qui raconte alors une dernière histoire.
Fable V : Florentins et Bergamasques
Des commerçants Florentins arrogants se vantent auprès d’autres Bergamasques d’être plus intelligents et meilleurs en tous qu’eux, tandis que ceux-ci prétextèrent le contraire. Ils décident alors de faire un grand débat pour trancher la question, que le hasard d’un tirage au sort désigne Bergame comme lieu où il se tiendra. Les habitants de Bergame préparent alors la venue, en engageant tous les plus gris érudits, scientifiques et notables de la ville, pour les cacher parmi la population. Les habitant de Florence sur le chemin de Bergame, rencontrent alors des paysans qu’ils interrogent pour situer la ville, mais ceux-ci leur répondent en latin, preuve d’une érudition importante. Plusieurs fois, comme à l’hôtel ou dans la rue, ils croisent servantes, habitants ou simple employer parler couramment le latin ; Les Florentins sont obligés de constater la supériorité de ce peuple qui semble bien plus cultivé que ce de leur ville, et décident de faire demi-tour sans même être arrivé jusqu’à Bergame.
Fleuriane propose une énigme sur la farine et le froment, puis l’assemblé se sépare.
Dixième nuit
Après une chanson du Bembe, Laurette récite une première fable.
Fable I : Finette et Véronique
À Vérone, vit le riche seigneur Brocard, qui épousa la fille du seigneur Can de Lescalle nommée Véronique, malgré son amour et son intérêt pour une autre femme. Attristée Véronique rencontre devant chez elle une malhonnête et voleuse égyptienne nommée Finette. Cette bohémienne se fait passer pour une diseuse de bonne aventure tandis que Véronique lui dévoile le désintérêt de son mari. Elle lui demande un collier de perle et l’enferme dans un tissus qu’elle place sous le lit puis fait quelques incantation, avant d’envoyer Véronique à la cave lui laissant de remplacer le collier par des cendres et prendre la fuite. Le soir même, le mari devient pourtant attentionné et terriblement amoureux. Le lendemain, Véronique se rend compte du larcin, et de crainte du courroux de son mari, elle fait appel à un jeune prétendant qu’elle avait toujours repoussé. Elle est obligée de s’offrir à celui-ci s’il retrouve le collier. Il part et retrouve l’égyptienne et récupère le collier.
L’énigme met en scène un éventail, puis Ariane prend la parole.
Fable II : Le lion et l’âne Brancalion
En Arcadie, dans la Morée, l’âne d’un meunier méchant, qui est maltraité, surexploité et sous-alimenté, quitte son maitre et part au loin jusqu’à une montagne verdoyante où il décide de vivre. Mais le lion apeuré et impressionné par des ruades et des pets, qu’il prend pour une arbalète, propose trois épreuves, le plus fort aura la montagne. Le lion saute un fossé, puis Brancalion aussi, mais l’âne tombe sur une poutre en contrebas. Le lion le sauve, déclenchant la fureur de Brancalion qui évoque sa malice, alors qu’il voulait seulement évaluer son propre poids. La deuxième épreuves les conduit à traverser une rivière, aisément pour le lion, mais Brancalion se noie au milieu, le lion finit par le sauver. Brancalion s’énerve à nouveau et secouant sa fourrure qui laisse tomber des poissons, prétexte qu’il était en train de pêcher. Le lion est d’autant plus impressionné et commence à se sentir inférieur à cet animal qu’il n’a pas reconnu. La troisième épreuve consiste à ramener le plus de gibier, le lion ramène des prises et raconte la longue chasse qu’il lui a fallu, à l’âne qui est couché et repu au sol. Lui est allé dans une ferme voisine et s’est gavé de céréales, puis s’est couché, quand une corneille le croyant mort s’est approché et par mégarde est morte en introduisant sa tête dans son derrière. Brancalion fait croire qu’il a tué de nombreux animaux avec son derrière, couché, et obtient l’admiration du lion qui lui laisse la montagne. Aussitôt parti, le lion croise un loup, qui ne croit pas à ceci et lui parle d’un âne, et le met au défi d’y aller à deux. Le lion perd un œil avec une branche, mais il croit qu Brancalion l’a percé avec son arbalète, puis le loup meurt. Le lion regrette que le loup ne l’ait pas cru, et préfère avoir perdu un œil que la vie.
L’énigme aborde un baton, et Altérie commence son récit.
Fable III : Cesarin de Berni
À Berni, Cesarin trouve une grotte où vivaient lionceaux, oursons, et louveteaux, dont il récupère un bébé de chaque ; il les élève, et ayant perdu toute leur sauvagerie et leur violence, va à la chasse chaque jour ramenant du gibier tué par ces animaux domestiqués. Un jour, sa mère dévoile le secret à ses voisins, qui viennent reprocher à Cesarin de le garder pour lui, l’obligeant à quitter les lieux. Il part pour la Sicile, et un, il est recueilli par un ermite, qui lui évoque un dragon dans la région, auquel ils sont obligé de faire un sacrifice humain chaque jour. Cesarin, décide d’aller sauver la princesse, qui doit être sacrifiée le jour même. Lui et ses trois animaux tuent le monstre, puis il retourne chez l’ermite avec avoir coupé la langue de la bête. Un paysans malhonnête passe et récupère la tête du dragon, et retourne au château pour réclamer la main de la princesse, prétextant qu’il lui a sauvé la vie. L’ermitage alla trouver le roi pour lui dévoiler la vérité et la supercherie, qui fait arrêter la cérémonie. Ce dernier fait venir Cesarin pour témoigner et lui montrer la langue. Il lui donne alors la main de sa fille Dorothée, mais ce mariage attise la jalousie de sa mère et ses sœurs qui parviennent à glisser une aiguille empoisonnée dans son lit pour tuer le couple. Cesarin, piqué, meurt rapidement, mais juste avant d’être enterré ses trois animaux sorte son corps du cercueil, et avec de la graisse de l’ours, ils fabriquent une sorte de mixture magique qui aspire le poison, et redonne la vie à leur maitre. Les assassins feignent le bonheur de retrouver Cesarin vivant, mais lorsqu’elles s’approchent de lui sa plaie se met à saigner. Le roi soupçonne alors le mère et les sœurs, qui avouent leur crime sous la torture. Cesarin vit alors par la suite auprès de Dorothée et ses trois bêtes.
L’énigme évoque la nuit et le jour, puis Érythrée conte son histoire.
Fable IV : Andriget du Val de Sabie
À Côme en Lombardie, Andriget est devenu très riche en terre, réservant le produti de ses cultures au peuple, non pas pour leur vendre contre monnaie, mais pour l’échanger contre des terres, si bien qu’il possède toute la région. Mourrant, pour rédiger son testament, il fait venir son notaire Thony Raspant et son confesseur le prêtre Neophyte, à qui il donne le double de salaire pour rédiger le texte qu’il veut. Andriget oblige alors le prêtre qu’il voue son âme au diable, avec celle de son notaire (en raison de son aide pour tous ses contrats illicites), puis celui du prêtes (en raison de son pardon contre de l’argent) ; il lègue à Félicité sa maitraisse de quoi vivre avant de le rejoindre en enfer pour ses trompreries, puis le reste à ses fils Commode et Torquat pour profiter sans mérite de sa richesse. Andriget finit par mourir, ne croyant ni à dieu ni au diable.
L’énigme concerne une flamme, Catherine prend par la suite la parole.
Fable V : Rosolin de Pavie
Rosolin qui vit à Pavie, est un escroc, meurtrier et voleur qui n’a jamais avoué de crime et qui n’a jamais été puni pour cela faute de preuve. De nouvelles exactions conduisent le juge à l’arrêter, et bien qu’il soit persuadé de sa culpabilité ans aucune preuve, Rosolin persiste à nier ses responsabilités, malgré la torture, ou l’enfermement. Le juge décide de se servir de son fils Barget, de l’accuser à sa place, mais finissant par avouer, il pousse son père à dire la vérité et dévoiler sa responsabilité. Le juge ne fait que le bannir de la ville, tandis que Rosolin décide de vivre en ermite et arrêter d’agir mal.
L’énigme est centrée sur un rat, puis l’assemblée se sépare jusqu’au lendemain soir.
Onzième nuit
Suite à une chanson du Moulin et du Trévisan, Fleurdiane raconte son histoire.
Fable I : La Chatte de Constantin le fortuné
En Bohême, la veuve Soriane lègue à ses trois fils Dussolin, Tésifon, Constantin tous ses pauvres biens en héritage respectivement une huche à pétrir le pain, un tour à pâte et une chatte. Dussolin et Tésifon parviennent à survivre très pauvrement en louant à leurs voisins ces objets, sans aider Constantin qui souffre dans l’indifférence. Mais sa chatte s’avère être une fée qui lui demande de patienter des jours meilleurs. Elle capture un lièvre, qu’elle offre au roi, tandis qu’elle vente les qualité de son maitre auprès de lui. Constantin se rassasie des mets offerts par le roi, aiguisant la jalousie de ses frères. Puis elle lave plusieurs fois et lèche son maitre afin de le rendre beau. La chatte apporte chaque jour un cadeau au roi, puis propose à Constantin de l’écouter pour devenir riche. Elle le met nu dans la rivière, puis ses appels à l’aide le conduise devant le roi, à qui la chatte explique qu’il venait lui offrir une partie de ses richesses, pierreries et d’or. Le roi le couvre alors de richesses en retour de son malheur et le marie à sa fille Élisette. Lorsqu’il ramène sa nouvelle femme chez lui, la chatte le précède et use de trois fois du même subterfuge, prétextant que d’armée approche et qu’il vaut mieux prétendre être au service de Constantin, qui a les grâces du roi, pour s’en sortir. Ainsi, le convoi avec sa femme croise une armée se disant au service de Constantin, puis un berger et son troupeau, puis un château délaissé par un seigneur. Rapidement ce seigneur meurt laissant la propriété des lieu à Constantin, qui à la mort du roi, prend sa place et son titre.
L’énigme évoque le soleil et la lune, puis Aliénor prend la parole.
Fable II : Bertuce et Tarquinie
À Trine dans le Piémont, le notaire Xénophon meurt et laisse sa fortune en héritage à son fils Bertuce, mais qui pourra en bénéficier seulement à 35, lui laissant 300 ducats en attendant. Peu de temps après il réclame cent ducats à sa mère tutrice, qu’elle lui donne espérant qu’il va le faire fructifier pour l’avenir. Mais il tombe sur un voleur ayant tué un homme, dont il pend pitié et rachète la dépouille pour 80 ducats, et dépense le reste pour la messes et offices. Il annonce alors avec fierté à son retour à sa mère que leur âme ira par son geste au paradis, alors qu’elle désapprouve son choix. Puis quelque temps plus part, il lui demande le reste, regonflant l’espoir de sa mère à nouveau. Mais il croise deux soldats qui ont enlevé Tarquinie, la fille de Chrysippe roi de Navarre. il décide de racheter la prisonnière contre 200 ducats, puis la ramène à sa mère pour lui donner compagnie dont elle souffre cruellement. Peu de temps après le roi de Navarre a vent de ce rachat et fait demander sa fille ; elle consent à partir, mais promet de se marier à Bertuce, qui accepte de la laisser partir. par la suite, lorsqu’elle fut remise, le roi décide de marier sa fille, attirant plusieurs chevalier ou seigneurs. Bertuce s’y avec ses modeste habits et monture, seul, mais sur le chemin, il est abordé par un seigneur, richement monté, habillé et accompagné, qui lui propose de lui prêter habit, cheval et sa garde pour se présenter au château contre la moitié de ce qu’il va tirer là-bas. Beruce accepte, et devant le roi et les différents gentilshommes sa fille choisit Bertuce, avec qui elle se marie. Retournant à Trine, il retrouve le chevalier ayant prêter ses biens ; il lui rend ses affaires et offre une moitié de la fortune, puis ne pouvant couper sa femme en deux, il lui laisse. Le seigneur est touché par le geste et lui rend la possession de tout, richesses, femme et biens, et dévoile qu’il est l’âme de l’homme tué par le voleur, dont il a racheté le corps. Il peut ainsi rentrer riche et marié à Trine, au grand plaisir de sa mère.
L’énigme porte sur un fuseau, puis Diane prend la parole.
Fable III : Dom Pomporio
Dans un monastère, un religieux âgé nommé Dom Pomporio se vante de manger dans des proportions gargantuesques malgré les critiques. Quand ses confrères lassés qu’il continue se plaignent à l’abbé, ce dernier lui reproche en plus de manger comme un porc, de voler les restes des autres. Il lui répond qu’il voit bien les défauts des autres mais du mal à régler les sien, et qu’il mange en quantité déraisonnable, pour en compenser la basse qualité, et sous-entend que l’abbé fait le contraire de lui. Par la suite, il conclut le différend avec les moines en contant une fable sur l’eau et le vent emportant dans une tempête la honte dont personne de veut et rejette.
L’énigme évoque la gourmandise puis Isabelle raconte une fable.
Fable IV : Hector
À Vicence, vit Hector Drésens, un homme vertueux qui reçoit un gros morceau de viande de veau en présent d’un seigneur, mais un imposteur se fait passer pour un serviteur de Hector pour faire livrer la pièce à d’autre plutôt que chez Hector. Par la suite l’imposteur est arrêté et mis en prison, mais le gardien s’appelant Veau, il lui demande de porter un message chez Hector, précisant, que ceci est le cadeau de viande qu’il aurait du recevoir. Hector se mit à rire, et précise qu’il faut se méfier de la traitrise de ses amis, car elle est cachée, plutôt que de la haine de ses ennemis, car elle est connue.
L’énigme met en scène des ciseaux de couturière puis la parole revient à Vincende.
Fable V : Frère Bigoce et Glycère
À Rome, le beau et jeune religieux Bigoce est amoureux d’une belle jeune femme, mais l’abbé ne veut pas le laisser quitter l’ordre. Il écrit alors une fausse lettre de son père prétextant qu’il est mourant et le rappelle avec son trépas. L’abbé accepte de le laisser partir à Florence, où il récupère de l’argent puis retourne à Rome louer un chambre à côté de chez sa bien-aimée. Il fait connaissance avec le père et lui fait de nombreux présents, puis lui demande la main de sa fille. Il accepte, ils se marient, mais celle-ci veut garder des gants pour le caresser, le poussant le lendemain à s’entourer d’un filet et de sonnette pour la pénétrer. Les deux consentent à retirer tout ceci, puis elle tombe enceinte, permettant Bigoce de retourner à l’église, mais sa femme se présente un jour à la messe où il officie. Celle-ci dévoile alors toute la vérité à l’abbé qui fait punir et enfermer Bigoce, marier Glycère et élever l’enfant aux frais de l’église.
L’énigme aborde un miroir et le reflet qu’il renvoie. Tous se séparent jusqu’au lendemain.
Douzième nuit
L’assemblée se retrouve, puis après une chanson du Moulin et du Trévisan, Aliénor propose une histoire.
Fable I : Florio et sa femme Dorothée
À Ravenne, en Romagne, un médecin nommé Florio, marié à Dorothée, a barricadé sa maison en raison de sa beauté de peur qu’on lui prenne, et l’empêche de sortir. Un jour, il prévoit de se déguiser tous les deux pour aller à l’église le lendemain, mais as femme prévient par la fenêtre l’un de ses admirateurs secrets, qu’elle sera déguisée et qu’il peut l’embrasser et profiter de la situation, en se déguisant lui aussi. Le lendemain, la femme et le jaloux sont accueillis à l’église par l’amant, tous en moine, ce dernier invite le couple à manger et rester avec lui toute la journée, et il en profite pour caresser, embrasser et étreindre celle qu’il espère, devant les yeux déconfis du maris. De retour chez eux, le mari s’avoue vaincu et fait retirer tous les bateaux des fenêtre et les verrou, laissant sa femme libre. Par la suite, ils ne vécurent jamais plus heureux dans l’amour à partir de là.
L’énigme concerne une jeune fille puis Louise prend la parole.
Fable II : Le Fou
À Pise, vit une femme mariée à un jeune homme riche et beau, mais qui pourtant a un amant qui l’est beaucoup moins. Un jour, l’amant arrive et rentre chez elle, en courant poursuivi par un fou qui crie au vol derrière lui accompagné d’une foule regardant le spectacle. Celle-ci craignant que sa liaison secrète soit découverte, elle laisse rentrer le fou qui réclame le larcin de son amant caché ; mais elle obtient son silence en lui proposant des services intimes. Le mari rentre, alors que l’amant est sous le lit et le fou caché dans la cheminée, puis décide de faire du feu, ce qui déloge l’intrus. Le fou lui dévoile qu’il n’a profité qu’une seule fois de sa femme alors que l’amant sous le lit l’a fait des milliers de fois. Le mari tue l’amant, mais le fou parvient à marchander le remboursement du vol avec le mari, et en ressort sain et sauf.
L’énigme évoque un cœur sain, Fleurdiane raconte un fable.
Fable III : Frédéeic du Petit Puits
Frédéric du Petit Puits a la capacité d’entendre les animaux parler. Chevauchant avec sa femme enceinte une jument suivie par son poulain, il se met à rire ; celle-ci lui demande pourquoi et refuse prétextant que les Parques le tueraient (divinités romaines maitresses de la destinée), et lui fait promettre de dire tout, il accepte après avec rencontré un prêtre, puis entendant un couple de coq discuter de sa mort proche, il décide de ne rien dévoiler, et frappe sa femme, afin qu’elle n’insiste jamais plus à connaitre ses secrets.
L’énigme met en scène une tisserande, puis Vincende prend la parole.
Fable IV :
À Pesare en Romagne, un homme très riche mais avare laisse sa richesse en héritage à ses nombreux enfants, avec pour consigne de payer de nombreuses choses et créanciers. Les enfants décident alors que s’il est au paradis, il n’a pas à se soucier de son argent et des dettes, ‘il est en enfer non-plus et que s’il est au purgatoire pour payer ses fautes, ses dettes seront oubliées. Ainsi, les enfants décident de garder l’argent, de faire le bonheur de leur vivant autour d’eux et de ne pas respecter les volontés de leur père.
L’énigme évoque une femme de chambre, et c’est au tour d’Isabelle de raconter sa fable.
Fable V : Le Bateleur
En Saxe, un bateleur fainéant se déplace de ville en ville en cherchant un larcin à commettre. dans un village, il arrive au moment où un homme vient d’être pendant et lui vole ses botte, mais n’arrive pas à le déchausser, il lui coupe les deux pied et emporte le tout. Il se rend chez un paysan qui lui offre le gite dans une pièce, où il a mis un petit veau qui vient de naitre. Le matin tôt avant de repartir, le bateleur réussit à sortir les deux pieds des chausses et les met aux siens puis quitte la maison, laissant les deux pieds du pendu derrière lui. Quand le paysan se lève, il trouve les deux pieds auprès du veau et croit qu’il l’a mangé. Le village décide de tuer le veau, mais de peur de l’approche pour tuer la bête décide de bruler également la maison.
L’énigme parle d’une jeune célibataire, puis tous se sépare jusqu’au lendemain soir.
Treizième nuit
Madame Lucrèce propose que chaque personne présente propose sa fable, le seigneur ambassadeur débute après une nouvelle chanson du Trévisan et du Moulin.
Fable I : Le Loup, Le Renard et l’Âne
Un jour, un loup, un renard et un âne décident d’aller à Rome implorer leur pardon au Pape, amis fatigué, ils décident de s’arrêter et de le faire eux-mêmes en se confessant et pardonnant les uns les autres. Le loup confesse au renard qu’il a mangé une truie et ses porcelets pour éviter de les laisser souffrir, puis le renard l’absout de ses fautes. Inversement le renard lui confesse avoir tué un coq dérangeant et ses poules. Puis l’âne n’a pas grand chose à confesser à part avoir mangé un peu de paille dans le sabot d’un homme, causant un froid au pied seulement. Le renard et le loup décrètent que l’âne ne peut être pardonné pour cette faute qui a peut-être pu causer la mort de cet homme, et lui sautent dessus puis le dévorent.
L’énigme concerne un poisson, puis c’est au tour de madame de débuter son récit.
Fable II : Held
À côté de Justingence, Held le laboureur reçoit un des deux mendiants, qui le trompe en lui faisant croire que sa bouteille de vin ne se vide jamais malgré tout ce qu’ils peuvent en boire et lui vend un prix très élevé.
L’énigme évoque le froment, puis Pierre Bembe prend la parole.
Fable III : La Femme, le chat, le mari et le potage
À Bâle en Allemagne, un jeune femme se marie, et confie à sa mère que son mari n’est pas assez actif au lit et ne lui donne que des caresses, qui lui conseille de dire « miaou miaou » quand il la caresse afin de le pousser à aller plus loin. Appliquant cette méthode, la mariée s’exécute, le mari comprend et ils ont des relations intimes, mais très rapidement, il ralentit la cadence, poussant sa femme à imiter tout le temps le chat. Lassé de ceci, il lui vide le pot de chambre dessus.
L’énigme aborde l’astrologie, Véronique raconte par la suite sa fable.
Fable IV : Fortunin
À Ferrare, Fortunin, le serviteur du riche épicier veut tuer une mouche posée sur le front de son patron endormis, mais le tue en usant d’un gros pilon en bronze. Il décide de l’enterrer dans le jardin puis jette un grand bouc mort dedans le puits. Mais la famille doute rapidement de lui depuis la disparition de l’épicier, et le fait arrêter par le juge. Fortunin déclare alors qu’il a entendu du bruits au puits le jour de sa disparition. Là ils trouvent des cornes, Fortunin demande alors si son mari avait des cornes, et celle-ci se trouve confuse. Fortunin est libéré, sous l’hilarité du juge.
L’énigme met en scène un poireau, puis Bernard Capel prend la parole.
Fable V : Vilio et le larron
À Pistoie en Toscane, vit un artisan riche nommé Vilio, mais qui laisse paraitre qu’il est pauvre, afin de déjouer les voleurs. Mais quelques larrons ont repéré sa fortune malgré son avarice, et décident d’user d’un stratagème pour le voler ; un faux ami de Vilio lui donne un sac à garder pour une nuit, avec à l’intérieur un homme soit-disant mort. Ce larron doit sortir durant la nuit tuer Vilio et permettre de vider la maison, mais Vilio repère les mouvements dans le sac, l’assène de coups et tue le voleur embusqué. Le lendemain, le faux-ami revient chercher le sac, mais est surpris de trouver mort, l’homme qui voulait tuer.
L’énigme concerne le jeu, et Madame Claire raconte une histoire.
Fable VI : Lucette et son fils Lucilie
À Césenne en Romagne, Lucette conseille à son fils fainéant de se lever tôt pour aller cueillir le bon jour. celui-ci s’exécute et sort de la ville, il rencontre trois hommes ayant trouvé un trésor, qui tour à tour lui disent bonjour, alors que Lucilie croit entendre Bon Jour. Craignant qu’il dénonce leur secret, les trois hommes le mette dans la combine, et lui donnent une partie du trésor, et devenu riche, il en fait don à sa mère.
L’énigme tourne autour du feu et de la cendre, puis le seigneur Beltrame déclame une nouvelle histoire.
Fable VII : Pandolphe Sabarel et George
À Padoue, le gentilhomme Pandolphe Sabarel prend un serviteur nommé George, qui s’avère être plus malicieux qu’il n’y parait, uniquement pour brosser les chevaux et l’accompagner. Un jour, Pandolphe se coince dans un fossé avec son cheval, mais George ne veut pas l’aider malgré les menaces. Pandolphe est sauvé par des passants, puis fait modifier le contrat avec George, stipulant qu’il devait l’aider en tout ce qu’il demanderait et qu’il ne l’abandonnerait pas. Plus tard, George reste auprès de lui, gênant son maitre qui parlait avec d’autres gentilshommes, le poussant par la suite à modifier le contrat pour l’obliger à marcher loin derrière lui. Mais lorsqu’il a besoin de lui, il fait réduire à trois pieds la distance. Un jour, Pandolphe lui dit d’aller acheter de la viande chez le boucher et de ne pas revenir avant un an. George s’exécute et disparait. Il revient un an plus tard à la grande surprise de Pandolphe, qui ne se rappelait même plus de ce qu’il avait dit, et par conséquent, ne veut pas payer le salaire qu’il lui réclame. Mais George ayant respecté son contrat à la lettre, l’attaque en justice et obtient le lui le paiement de son salaire.
L’énigme est centé sur le jeu de tarot, Laurette conte alors une fable.
Fable VIII : Le couturier
Au Vorme, un couturier riche et avare est exaspéré par son confrère pauvre mais généreux. Ce dernier cite régulièrement Saint Nicolas dans l’espoir qu’il l’aide et à chaque fois, l’autre vaniteux cite David, un riche juif du quartier pour le moquer. Un jour comme David passe et entend son nom, il est fier, et offre une oie au riche couturier, dans laquelle il a caché dix écus d’or. Lorsqu’il en parle à son collègue, il lui dit que ce David lui a apporté ce présent, et l’autre lui répond qu’il lui offrira un bœuf. Puis, le plus riche finit par vendre l’oie au plus pauvre. de retour chez lui, il cuisine et trouve l’or dans la panse de l’animal, dont il se sert pour acheter un bœuf. Le riche couturier est surpris de le voir avec un animal si cher, mais il lui explique qu’il le doit à saint Nicolas. Le riche couturier croise David, qui lui explique son cadeau caché. Le couturier tente de récupérer les écus devant la justice mais il est débouté, et même condamné à payer une amende.
L’énigme met en scène la farine, puis Antoine du Moulin raconte son histoire.
Fable IX : Philomène
À Salerne, la belle et jeune Philomène est placée au couvent jusqu’à son mariage par ses parents. Mais par la suite, elle est attaquée par de fortes fièvres, et aucun médecin ne parvient à guérir ; de plus une grosseur dans l’aine apparait, qu’un médecin finit par inciser. Là sort un sexe d’homme, devant la gêne et l’intérêt des religieuses, mais Philomène est renvoyée du couvent et devient un garçon-fille.
L’énigme parle du sel, de la mer et du feu, puis c’est Catherine qui continue avec une nouvelle histoire.
Fable X : César
César, de Naples, est envoyé par son père étudier à Bologne, mais il se laisse aller et n’étudie pas, préférant profiter de la vie. À son retour, il obtient le titre de docteur (avocat) contre toute attente ; puis au grand désarroi de son père qui le surprend, il marque des sentences sur des papiers pour les mettre dans un vase, et les tirer au sort au besoin, s’il devient juge un jour.
L’énigme concerne l’eau, puis le Trévisan débute sa fable.
Fable XI : Le jeune novice
Un jeune moine se rend de Cologne à Ferrare, mais s’arrête en chemin dans une maison où il veut passer la nuit dans le grenier. Là il voit un homme armé, le curé, qui rejoint une femme qui sort de cette maison et qui ont des relations intimes. Le jeune tombe alors sur les amants qui s’enfuient. Le lendemain, le novice se rend à l’église, où il rencontre le prêtre amoureux, et se reconnaissent mutuellement. Le curé sympathise avec le jeune et les raconte ses aventures, puis lui offre l’hospitalité, mais le jeune novice décide de le quitter, pour retrouver son monastère.
L’énigme met en scène un luth, Isabelle prend la parole.
Fable XII : Guillaume et Godefroy
Guillaume roi de Bretagne, est gravement maladie d’un mal inconnue que ses meilleurs médecins ne parviennent pas à guérir. Cependant, il denier savant, maître Godefroy, peu connu et talentueux, est appelé à donner son avis. Il lui conseille de consommer des fleurs de casse, et lui donne trois conseils, avoir la tête at sec et les pieds eu chaud et de se conduire comme une bête pour guérir en une semaine, sous l’hilarité de ses confrères qui le moquent, pensant qu’il divague. Mais le roi fait confiance à Godefroy et adopte sa philosophie de vie.
L’énigme est centrée sur un jeune prisonnier, puis finalement Vincende propose une dernière fable.
Fable XIII : Pierre
À Padoue, Pierre est très riche et très généreux, si bien qu’il perd toute sa fortune à dépenser, faire plaisir, offrir ou sauver. Il perd tout, puis aussi la santé, mais un jours il trouve des ducats cacher dans une vieille masure, qui lui permettent de recommencer à vivre. Ses vieux amis profiteurs reviennent auprès de lui pensant qu’il a retrouvé tous ses attraits financiers, mais celui-ci ne leur donne rien et garde l’argent pour lui.
L’énigme met en scène un homme et ses chausses, puis madame Lucrèce libère définitivement toute l’assemblée, Carême ayant débuté.
Commentaires
C’est un recueil de contes, dont de nombreux sont des contes-types très célèbres.
- Les Nuits Facétieuses
- Giovan Francesco Straparola
- 1550
- José Corti, Collection Merveilleux (1999)
- Traduction par Joël Gayraud
- 9782714306937