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Les Révoltés de la Bounty
Parti d’Angleterre en décembre 1787, le navire la Bounty mené par le capitaine William Bligh s’engage un an et demi plus tard vers le sud rejoindre les Antilles par la route des Indes après avoir remplis pendant six mois ses cales de l’arbre à pin dans l’archipel de Tahiti dans la baie de Matavai. Fin avril 1789, Fletcher Christian le second de la Bounty alliés à une dizaine de matelots et sous-officiers sous sa coupe mécontents de l’injuste rigueur du commandement au caractère soupçonneux et peu reconnaissant du capitaine lance une mutinerie et prend possession du navire. Bligh et quelques-uns de ses hommes fidèles sont mis sur une chaloupe avec quelques vivres et de vieux sabres puis abandonnés en mer.
Les dix-huit hommes de la chaloupe menées par Bligh décide de rebrousser chemin vers leur point de départ l’île Tofoa du groupe des îles des Amis, puis partir sur Tonga-Tabou. Ils sont cependant rapidement pris à parti par les locaux de la première île où ils débarquent puis repartent pendant une quinzaine de jours pour arriver jusqu’à la Nouvelle-Hollande dans une tension soutenue provoquée par le manque de nutrition, mais ils parviennent à y trouver vivres et à boire avant de repartir jusqu’à la mi-juin et rejoindre Timor dans le port de Coupang où ils sont bien accueillis. Puis Bligh achète un petit schooner afin de rejoindre Batavia pour s’embarquer pour l’Angleterre leur permettant d’arriver en mars 1790 à Portsmouth. Dès leur retour, l’Amirauté arme la frégate Pandore de 24 canons et 160 hommes d’équipage pour l’envoyer à la poursuite des révoltés de la Bounty.
La Bounty à quant à elle fait route vers Tahiti dès le premier jour de la mutinerie pour atteindre Toubouïa, puis début juin 1789 la rade de Matavai où ils retrouvent les indigènes avec qui le capitaine avait précédemment commercé. Ils repartent à la fin du mois navigant d’île en île, retournent à Matavai tandis que l’équipage semble redouter que Christian ne les abandonne. Là, certains s’enracinent et d’autres commettent les pires crimes tandis que d’autres meurent. De d’entre eux réussissent à construire un bateau et projettent de partir pour rejoindre le monde civilisé à Batavia mais l’impossibilité de créer des voiles leur en empêche. Cependant, 18 mois plus tard maintenant en mars 1791 le vaisseau Pandore se présente à Matavai et emprisonne deux des mutins qui seront maltraités. Il récupère d’autres prisonniers navigant dans les divers atolls de la région et utilise le bateau qu’ils ont construit, qui cependant disparaît avec cinq des mutins à bord, avant que le Pandore ne retourne en Europe. Cependant, dans le détroit de Torres il sombre et laisse trent-et-un marins naufragés qui finissent par partir vers Timor avec les chaloupes rescapées en surveillant les mutins. De retour en juin 1792 en Angleterre, les révoltés de la pompe qui passe devant un conseil de guerre conduisant à l’acquittement de quatre d’entre eux est à la peine de mort pour six autres dont quatre d’entre eux seront pendu mais deux reconnus innocents et graciés. En 1814, vingt-cinq années après la mutinerie, deux navires de guerre anglais découvrent sur l’île de Pitcairn, par le biais de naturels locaux parlant anglais, les explications données dévoilant que le capitaine Fletcher Christian, et deux complices sont venus s’installer pour créer une colonie et on détruit la Bounty pour la faire disparaître puis par la suite ont été tué. Le capitaine des navires anglais découvre les descendants de ces mutins ainsi que toute une société pittoresque vivant de la pêche et l’agriculture et de l’échange qui par la suite jusqu’à 1953 ne fera que grandir et s’établira plus tard en grande partie sur l’île Norfolk sur les deux îles sous la forme de deux sociétés apaisées et pacifiques.
Maître Zacharius
Zacharius est un horloger suisse qui vit dans sa maison à Genève sur l’île située sur le Rhône avec sa fille Gérande, son apprenti Aubert Thün et la vieille servante Scholastique. Cependant, sa fille et la maisonnée s’aperçoit qu’il se porte mal, puis il lui dévoile que toutes les montres qu’il a créées s’arrête subitement sans raison alors qu’il n’arrive pas à les réparer et explique qu’il les a conçues avec son cœur grâce à une technique qui l’appelle l’échappement usant de l’âme et du corps, ce qui le rend malade. Il perçoit étrangement les horloges comme des entités vivantes et peut parfois lire l’heure sur certains. Il se remet légèrement et décide de marier sa fille avec Aubert qui s’est enté d’elle, mais il continue plus ou moins à dépérir alors que des horloges ou montre fonctionne toujours mal à son approche, tandis qu’il est jugé par les gens de la ville. Il rencontre un vieil homme notamment qui lui déclare pouvoir gérer le soleil et ainsi régler le temps mais lui demande la main de sa fille en échange. Maître Zacharius et Aubert cherchent désespérément la raison de sa maladie, démontant tous les systèmes horlogers qui retardent ou ne fonctionne plus, mais ne constate que le bon état des pièces et ne comprennent pas. Aubert est même obligé de dépenser son argent personnel pour rembourser les mécontents, toutes les richesses et les valeurs de Zacharius sont également vendus. Ce dernier est même accusé de sorcellerie ou de magie, alors que la famille s’en remet à la foi pour espérer une délivrance miraculeuse qui ne viendra pas. Il tente même de fabriquer des montres mais celles-ci explosent lors du montage. Lorsque l’horloge de l’église Saint-Pierre de Genève sonne à midi puis s’arrête, Zacharius perd connaissance. Il décide de retrouver la première horloge par laquelle il est devenu célèbre celle vendu au Seigneur Pittonaccio du château d’Andernatt, et la dernière qui ne lui a pas été rapporté et qui semble encore fonctionner. Cependant un matin, il a disparu tandis que Gérande et Aubert comprenne qu’il est parti la retrouver, partent dans un périple long et difficile le retrouver dans l’ermitage de Notre Dame du Sex. Le vieillard très mal en point décide de partir jusqu’au château où il est persuadé de retrouver son âme. Là ils trouvent une forteresse en piteuse état et très mal fréquentée, avant de rentrer dans une salle où Zacharius retrouve cette fameuse horloge. Mais le vieil homme monstrueux réclamant la main de sa fille apparaît se présentant comme le Seigneur Pittonaccio pour réclamer sont dû, puis disparaît quand Aubert lui saute dessus. Zacharius accepte finalement son marché et lui donne sa main de sa fille en échange de l’horloge qui lui redonnera son âme. Mais avant que le mariage soit officiellement déclaré, l’horloge distille des messages optimistes puis contradictoires dont le dernier fait de Zaharius un damné. Pittonaccio le saisit lance un blasphème et disparaît sous terre tandis que Zacharius tombe à la renverse et meurt. Ce dernier est enterré puis Aubert et Gérande retourne à Genève prièrent pendant de nombreuses années pour lui.
Commentaires
C’est une nouvelle d’aventures relatant les faits réels survenus sur la Bounty en 1789, texte rédigé par Gabriel Marcel et racheté puis corrigé par Jules Verne. Maître Zacharius sous-titré L’Horloger qui avait perdu son âme est un conte fantastique de jeunesse paru en 1854.
- Les Révoltés de la Bounty, suivi de Maître Zacharius
- Jules Verne
- 1879, 1854
- Folio 2€ (2022)
- 9782070349562