Les Voyages de Gulliver6 minutes de lecture

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Voyage à Lilliput

Lemuel Gulliver embarque à Bristol sur le navire Antilope pour travailler en tant que médecin, mais celui-ci s’échoue dans les mers du Sud. Gulliver se réveille sur une plage ligoté au sol sur le dos. Il découvre progressivement que des petits êtres à l’apparence humaine mesurant environ 6 pouces l’ont capturé et tente de lui parler. Il parvient partiellement à se détacher tandis que des centaines de ces hommes plantent leur arme dans sa peau, mais il choisit de coopérer et d’attendre le bon moment pour agir. Ils lui donnent à manger, puis le ramènent dans leur capitale sur une sorte de chariot, et l’enchaînent dans un temple abandonné afin de pouvoir l’observer. Il est présenté à l’Empereur et demande sa liberté mais ne l’obtient pas, tandis que tout le pays était intrigué par ce nouveau phénomène. Il est remercié pour son indulgence à l’égard de quelques délinquants l’ayant attaqué injustement, puis le roi prend à ses frais le coût de son alimentation, lui achète une maison et lui paille des domestiques. Par la suite, il garde ses effets personnels comme sa montre, son tabac ou ses lunettes, mais remet ses revolvers et son sabre aux autorités. Il apprend progressivement leur langue et devient apprécié des Lilliputiens qui ont de moins en moins peur de lui. Il est témoin de différents jeux de divertissement auxquels s’adonnent les habitants de Lilliput, et à la signature d’une sorte de contrat établissant différentes règles qu’il doit respecter, il obtient sa liberté et peut vivre à côté des lilliputiens. L’Homme-Montagne est approché par un officiel qui lui fait part de dissensions entre les Hauts-talons et les Bas-Talons (catholique, protestant), et lui demande son soutien dans leur conflit avec le royaume voisin de Blefuscu qui peojette de les envahir, ce qu’il accepte au nom de l’Empereur. Gulliver parvient à neutraliser l’armada de bateaux arrivant de l’île voisine, tous leurs occupants se jettent à l’eau et retourne sur leur rive, puis il ramène les bateaux et les offre à l’empereur de Lilliput, obligeant les assaillants à demander la paix. Mais lorsque celui-ci lui demande de ramener la totalité de la flotte pour par la suite prendre le contrôle de Blefuscu, Gulliver refuse et s’attire la méfiance de l’Empereur et de certains de ses conseillers qui lui sont hostiles. De plus, il est courtisé par l’empereur de Blefluscu qu’il rencontre, déstabilisant autant sa position, que lorsque peu de temps après, il éteint un incendie dans le palais de l’empereur de Lilliput en urinant dessus, provoquant le désarroi et l’écoeurement du couple royal. Gulliver peut observer les Lilliputiens, leur coutumes, morales ou éducation, ou une partie de leur mode de société. Son entretien représentant de très grosses dépenses pour l’Empereur, il s’attire d’autant les foudres du trésorier lorsque la femme de ce dernier s’intéresse à lui. Un membre des autorités locales vient secrètement l’informer que le Trésorier et l’Amiral qui dirige les forces armées l’accusent par jalousie de trahison envers le royaume. Le roi permet de modérer la sentence de mort demandée, et de la minimiser seulement en lui crevant les yeux. Sans attendre son arrestation, Gulliver décide de partir pour Befuscu, ou il est accueilli pendant plusieurs jours. Puis soudain, une chaloupe abandonnée vient s’échouer sur la côte lui permettant de repartir avec des vivres en mer. Il est rapatrié par un navire anglais qui le ramène en Angleterre et lui permet de reprendre sa vie, seulement temporairement, puisqu’il repart deux mois plus tard en voyage sur le navire Aventure en partant pour Sourât.

Voyage à Brobdingnag

Au bout de près d’un an de navigation, le navire aborde une île inconnue dans le nord du Pacifique, sur laquelle Gulliver est le seul à descendre. Il a la surprise de découvrir un paysan et ses ouvriers en train de travailler les champs, mais ceux-ci ont la particularité d’être des géants. Il est trouvé et ramassé par l’un des employés puis rapporté au paysan qui le ramène chez lui. Gulliver découvre une famille plutôt affectueuse dont il ne comprend pas le langage, composé du père et de la mère, et de trois enfants dont un en bas âge. Il découvre un chat qui lui semble hostile mais qui ne fait pas attention à lui, et un chien dont il n’a pas peur. Le paysan le confie aux soins de sa femme qui lui prépare une couche, mais il est attaqué par deux rats qu’il réussit à tuer et faire fuir. Rapidement, Grildrig comme il est surnommé, est pris en charge par la jeune fille de neuf ans, Glumdalclitch, qui joue depuis longtemps avec ses poupées, s’en occupe, confectionne des vêtements et les habille. Il dort justement dans un lit de poupée et il est déplacé dans une petite boîte. Lorsque le paysan le montre à un vieil ami, il est fasciné par les facéties de Gulliver et lui conseille de le présenter au marché du village. Le paysan l’amène dans une taverne où Gulliver, passant pour un petit animal savant pouvant parler et agile, fait plusieurs représentations devant quelques dizaines de spectateurs, ce qui rapporte de l’argent au paysan qui comprend rapidement la manne financière qu’il pourrait être. Trois mois après sa découverte, ils partent donc à cheval vers la capitale pour exploiter ce nouveau filon, s’arrêtant de ville en la ville pour des représentations. Le paysan le vend à la reine dont il devient le favori, au nez et à la barbe d’un nain qui est congédié, puis il subit quelques péripéties liées à sa petite taille dans ce monde de géants, comme avec les mouches, mais aussi les oiseaux ou un singe. Il voit peu le pays durant les quelques voyages des souverains, et peut s’entretenir avec le roi à qui il décrit les us et coutumes politiques ou historiques de son pays d’origine l’Angleterre. Au bout de deux ans lors d’un déplacement sur la côte, la boîte dans laquelle il vit et voyage et voler par un aigle qui l’emporte et le lâche à la mer, quelques temps après il est par la suite repêché par des humains de sa taille et rendre neuf mois après dans sa famille en Angleterre.

Voyages à Laputa, à Balnibarbi, à Glubbdubdrib, à Luggnagg et au Japon

Laputa

Quelques jours après son arrivée, il revoit un vieil ami capitaine du bateau la Bonne-Espérance qui le convainc de partir en mer avec lui pour les Indes orientales. Quelques semaines après le départ dans les mers du Tonkin après avoir essuyé une tempête, ils sont arraisonné par deux navires pirates qui prennent le contrôle de l’embarcation et Gulliver est débarqué seul sur une chaloupe. Voguant d’île en île, il finit par voir approcher de lui une véritable île flottante au-dessus de la mer sur laquelle il peut monter. Il découvre ainsi le royaume de Laputa, approche son roi et en découvre les penchants atypiques pour les mathématiques, la science et son goût pour l’astronomie, tandis qu’il ne s’intéresse guère au discours de Gulliver, qui peut apprendre progressivement le langage. Il peut découvrir la constitution de l’île qui flotte grâce à une sorte de pierre aimantée et de diamants, qui lui permettent de léviter et de se déplacer au-dessus des villes du royaume pour les asservir où établir sa suprématie.

Balnibarbi

Lassé du peu d’intérêt que l’on porte sur lui, Gulliver décide de partir au bout de deux mois, et réussit à se rendre par le biais d’un membre de la famille du roi dans la capitale du monde terrestre de l’île volante, le royaume de Balnibarbi et sa capitale Lagado, où il a été recommandé auprès d’un seigneur Munodi qui l’accueille. Il visite l’Académie et était moins de leur usage et de l’apprentissage de la science, médecine ou mathématiques, ou de pratiquant société, puis décide de rentrer en Angleterre en passant par Luggnagg, mais faisant halte dans le port de Maldonada, il est obligé d’attendre un mois un bateau pour sa destination, quand un gentilhomme l’invite à visiter l’île de Glubbdubdrib.

Glubbdubdrib

Sur cette île de magiciens pendant une dizaine de jours, Gulliver peut converser avec des défunts notamment des grands esprits de l’Antiquité, mais aussi de nombreux rois et souverains contemporains auprès desquels il peut comprendre certains secrets mais est très vite déçu par leurs pratiques moins avouables ou pardonnables.

Luggnagg

Se faisant passer pour un hollandais en partance pour le Japon, Gulliver peut finalement partir pour l’île de Luggnagg où il séjourne pendant près de trois mois et peut découvrir que la population compte parmi ses rangs une race d’immortels appelés Struldbruggs, qui cependant ne gardent pas leur jeunesse mais vieillissent et sont considérés comme mort à l’âge de 80 ans et qui acquièrent de nombreux défauts comme la cupidité ou la méchanceté en vieillissant, qui poussent Gulliver ayant choisi au départ de rester longtemps dans ce royaume, à quitter le pays pour le Japon.

Japon

Gulliver passe quelques jours au Japon, où il rejoint la capitale Yedo puis se rend à Nagasaki où il peut emprunter un navire Hollandais pour le ramener à Amsterdam et de là, il repart en navire pour l’Angleterre, plus de 5 ans après son départ.

Voyage chez les Houyhnhnms

Cinq mois après son retour dans sa famille, Gulliver repart en mer sur le navire Aventure en tant que matelot, mais celui-ci perd la quasi-totalité de son équipage durant une tempête qui le contraint à engager des marins à la Barbade. Ceux-ci se mutinent alors et le débarquent seul sur une terre inconnue et obscure dans l’océan Indien. Rapidement, il voit un troupeau de créatures horribles et hostiles, mais qui s’enfuit lorsque des chevaux approchent. Il réussit à engager une discussion avec ses equidés appelés Houyhnhnms qui semblent doués de raison et qui les ramène chez elles. Il retrouve des créatures monstrueuses et hargneuse captives appelées Yahoo, dont il se rend compte avec stupéfaction qu’elles ressemblent aux humains en en tout point. Les chevaux comprennent qu’il est légèrement différent des Yahoo et peu manger ou discuter avec eux alors qu’il découvre leur mode de vie. Au grand étonnement des chevaux de trouver de la raison chez lui, il réussit à prendre progressivement leur langage pendant plusieurs mois. Après lui avoir dévoilé l’usage commun du mensonge par les hommes, il lui décrit la vie, le comportement et l’usage que les hommes font des chevaux dans leur société, puis il lui explique d’où il vient, tout ceci pour le plus grand étonnement du cheval. Gulliver lui décrit les guerres en Europe, les hommes de lois et les souverains et leurs habitudes, la richesse et la monnaie, la société de consommation et le commerce. Le cheval maître de Gulliver dresse alors le portrait des Yahoo bien différent de celui des humains, qui s’apparente à celui d’un animal des plus bestial et primaire. Gulliver peut observer le comportement des Yahoo qui part certains points s’apparente à celui des humains, peut observer la société des chevaux, présentée comme idéalisée, et même le témoin d’un débat sur l’extermination des Yahoo. Au bout de cinq années d’existence dans la paix et l’harmonie, certains chevaux sont apeurés et jaloux du traitement qui est réservé à Gulliver et demandent son départ, que son maitre ne peut que lui imposer. Durant deux mois, il construit une chaloupe qui lui permet d’atteindre une île à proximité, mais il est attaqué par des humains sauvages qui y vivent et repart en mer. Il est rapidement rattrapé par un navire portugais, dont le capitaine décide de le ramener en Europe. Bien que Gulliver ait développé une aversion et un dégoût des humains et qu’il ne veut pas rentrer vivre auprès d’eux, le capitaine nommé Don Pedro de Mendez le force avec la plus grande gentillesse et civilité de rentrer avec lui à Lisbonne. Après quelques temps d’adaptation, il l’ejoint de rentrer dans son pays natal auprès de sa famille. Cinq ans après, Gulliver cultive toujours une peur et une inversion pour les humains et vit auprès de sa famille reclu et élève un couple de chevaux avec qui il parle amicalement.

Lettre du capitaine Gulliver à son cousin Sympson

C’est un courrier fictif de Gulliver, reproches réels de Jonathan Swift à son éditeur ou à l’imprimeur pour ses rajouts ou les erreurs.

Commentaire

C’est un roman fantastique satirique célèbre maintes fois adapté.