L’Histoire de M. Polly4 minutes de lecture
Depuis son plus jeune âge, Alfred Polly bénéficie d’une d’une bonne éducation, bien que cet apprentissage soit pour lui une contrainte psychologique pour sa personnalité. À l’âge adulte, il devient vendeur dans un magasin de tissu à Port Burdock au départ en tant qu’apprenti, où il fait la connaissance de deux collègues avec il se lie énormément d’amitié. Tous les trois, nommés Polly, Platt et Parsons, se font appeler les Trois P. Un jour, ce dernier décide d’innover, et de réinventer complètement la mise en scène de sa vitrine. Malheureusement, le changement déplaît complètement au directeur M. Gervais, une altercation survient dans le magasin et conduit au licenciement de Parsons. Pendant les mois qui suivent, Platt ne pense plus qu’au romantisme et à la gente féminine, Polly lui se sent triste d’avoir perdu cet ami et finit par démissionner. Il se rapproche plus ou moins de son père, et emménage à Londres chez l’un de ses cousins, et enchaîne divers petits métiers aussi bien en tant que vendeur que dans les travaux divers, comme comique par exemple. Mais aucun de ces emplois n’aboutissent vraiment à quelque chose de stable, tout comme les nombreuses petites aventures amoureuses qu’il connaît ça et là, mais qui restent sans lendemain. Son père vient à mourir, il touche un héritage très modeste et dès l’enterrement, il discute avec son cousin Johnson de l’éventualité d’ouvrir un commerce. Durant la cérémonie, il rencontre de nombreux membres de sa famille tel que l’oncle Pentstemon, la tante Mildred, tante Larkins et ses trois filles couturières Annie, Minnie et Miriam. Par la suite, il vient de se faire envoyer de son dernier emploi de vendeur chez Clapham, et emménage temporairement chez son cousin Johnson, qui lui conseille régulièrement de trouver un magasin et d’y investir les quelques centaines de livres sterling laissées par son père pour ouvrir son propre magasin à Stamton. Il visite régulièrement les Larkins, chez qui il se rend à vélo, et éveille l’attention de ses trois cousines. Pourtant, un jour alors qu’il s’arrête en campagne, il rencontre la jeune et superbe Christabel, dont il tombe de suite amoureux. Ils se rencontrent pendant dix jours sur un bord de chemin, mais il se rend compte, qu’elle se moque de lui, puis ne la voit plus. Il se rapproche des filles Larkins, et finit par proposer le mariage à Myriam, au regret de ses deux sœurs. Il décide d’accélérer le lancement de son magasin, constatant que son petit pécule s’amoindrit, mais tous les calculs prévisionnels lui rappellent le coût inutile de cette union, son désintérêt pour Myriam, et amène même à penser au suicide comme solution financière. Il décide de partir deux jours vacances vers le sud pour se décider, puis reviens quatre jours après de Fishbourne où il loue un local et décident de s’installer, tandis que le mariage avec Miriam est célebré. Pendant quinze année, Miriam fait une cuisine insipide, tient médiocrement la maison et se plaint des revenus modérés du magasin, ce que confirme Polly, plutôt déçu de cette carrière, plutôt fainéant, et qui s’intéresse surtout à la littérature, finissant par détester sa femme. Lorsqu’il s’aperçoit qu’il ne gagnera pas d’argent à la fin du mois, et lassé de cette vie depuis des décennies, des conflits, des inimitiés, des rivalités ou méchancetés avec ses voisins commerçants, il décide de tout arrêter. Il prépare un plan, disparaître en laissant malgré tout à sa femme l’argent de l’assurance-vie et celui de l’assurance-incendie, en mettant le feu au magasin, et en se suicidant. Lorsque sa femme est partie à l’église, il met le feu puis décide de se couper la gorge. L’incendie prend et comment ça se propager dans le magasin, dans sa maison mais aussi dans tout le quartier, cependant il hésite à se supprimer. Tandis que de nombreux magasins de la rue sont en train de brûler, les habitants et les badauds sortis constate que Polly s’est rendu sur le toit de la maison voisine et à sauver la vieille dame y habitant. De nombreux magasins sont ravagés, Polly est félicité chaleureusement par tous ces confrères pour son action et son sauvetage, puis retrouve Miriam à l’hôtel, tandis qu’il se rend compte qu’il a oublié de se suicider. Un mois après, il décide de quitter Myriam il prend un tout petit peu d’argent sur l’assurance et lui laisse le reste, et il part à l’aventure dans le pays. Il arrive à une petite auberge à Potwell, tenue par une femme grassouillette nommée Flo, qui élève sa petite fille appelée Polly. Il se fait engager comme homme à tout faire, et prend vraiment du bon temps et vit heureux quelques jours. Cependant, oncle Jim, le fils de la sœur de Flo, se présente à l’auberge et décide de racketter sa tante comme il le fait depuis plusieurs années. Ils préviennent d’abord poli de le laisser faire pour éviter les ennuis, qui lui ne se sent pas être responsable de ces histoires il n’a pas envie d’y être mêlé. Il se demande finalement s’il doit partir retourner vers Miriam, reprendre son voyage, ou rester et affronter le danger. Il décide d’affronter le danger, s’il n’est pas le plus fort, il finit par asséner plusieurs coups à l’oncle Jim sur la tête et sur les côtes, prenant le dessus, puis le repousse dans l’eau, l’obligeant à s’enfuir en menaçant de revenir se venger le lendemain. Jim revient donc mais il est chassé par Polly et des clients arrivés la veille et campaient depuis là dans le jardin. Il revient trois jours après armé d’une anguille morte dans un journal pour frapper Polly mais, de très nombreux clients s opposent à lui et se mêlent au combat, avant de le faire fuir à nouveau. Trois jours après, l’auberge apprend que Jim a été arrêté pour le vol d’une hache et mis en prison pendant trois mois. Polly fais l’acquisition d’une carabine, se prépare et l’attend de pied ferme le jour de sa sortie. Mais, lorsqu’il arrive, il est obligé d’abandonner son arme, que Jim récupère et utilise pour racketter Flo une dernière fois, durant l’absence de Polly. Jim ne reparaît pas pendant cinq ans, Polly décide de retourner voir Myriam, inquiet pour sa condition surtout financière, mais il découvre qu’elle a touché l’assurance-vie cinq ans plus tôt, lorsque le corps de Jim a été retrouvé noyé dans l’eau avec les habits de Polly et a été pris pour lui. Elle a ouvert un salon de thé avec l’argent, avec sa sœur Annie et vit bien. Polly repart, assurant Miriam de ne jamais revenir, et retourne auprès de Flo vivre à l’auberge.
Commentaires
C’est un roman social permettant de critiquer la société, mais parfois aussi comique.
- L’Histoire de M. Polly
- Herbert George Wells
- 1910
- Folio (1978)
- Traduction par Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz
- 9782070370146