L’Horreur dans le musée13 minutes de lecture
En rampant dans le chaos (avec Elizabeth Berkeley)
Un homme se voit prescrire une forte dose d »opium par son médecin qui ne trouve pas de remède à ses maux. Il décrit les sensations dont il se souvient, se remémorant dans une pièce avec un malêtre. Il s’aperçoit que cette petite maison est entourée de falaises que la mer grignote petit à petit. Il quitte la maison, se rend dans une jungle, puis dans une grande vallée croit ressentir le danger de la présence d’un tigre, mais au lieu de faire demi-tour, il est attiré par un grand palmier, d’où il voit tomber un bel enfant faune lumineux qui lui tend la main et des musiques produites par deux créatures qu’il prend pour des dieux. Il est soulevé vers Téloé (au-delà de la voie lactée et de la constellation d’Arinurie), à mesure que son environnement se transforme dans une multitude de ces êtres. En dessous, il voit la mer déchainée recouvrir le terre pour ne laisser que les déserts puis se vider dans des gouffres pour se transformer en vapeur et détruire la surface de la planète ne laissant que ruine, puis il semble se sentir sortir de son hallucination, couché sur un lit, mais voit la planète exploser et disparaitre.
La Verte Prairie (avec Elizabeth Berkeley)
Une sorte de boule de feu s’abat en mer à Potowonket dans le Maine. Peu de temps après, une sorte de concrétion rocheuse est repêchée correspondant probablement à ceux que certains considèrent en raison de matériaux inconnus de sa composition comme une météorite. À l’intérieur, les scientifiques trouve un petit calepin fait de sorte de feuilles en pierre si fines, qu’il compose un livre relié avec une technique inconnu, pourtant écrit en grec classique. Ce livret raconte l’histoire d’un homme sur un littoral bordé par une bande d’herbe longée par une forêt dense. Cependant, cette bande d’herbe se détache de la côte pour flotter sur les eaux et se rapproche d’une vaste étendue, la verte prairie, quand des formes étranges apparaissant en mer sont recouvertes par une brume épaisse et qu’il entend des chant qui rappelant des textes égyptiens. Tandis qu’il entend la mer se déverser comme le son d’une cascade, il voit la terre de Stethelos.
Le Monstre Invisible (avec Sonia Greene)
À Gloucester, le capitaine James P. Orne de l’Alma a repêché après une âpre lutte de plusieurs heures un monstre marin, une créature inconnue de 15 mètres de long, une sorte de poisson de 3 mètres de diamètre avec des pattes primitives, que les scientifiques pensent être un spécimen juvénile. Orne construit alors une sorte de musée flottant et se rend dans le port de Martin Beach, où il exploite commercialement cette découverte, jusqu’au jour où un soir de mer agitée, les amarres se brisent, et le bateau disparait. Orne fait quelques recherches les jours suivant, mais déclare finalement le bateau perdu. Le lendemain, des hommes voit une forme dans l’eau, qui poussent deux sauveteurs à se jeter au bruit d’appels de détresse étranges. Ceux-ci sont rapidement rejoint par plus d’une dizaine d’hommes, le capitaine Orne et des scientifiques, quand la corde du matelas de secours qu’ils ont lancé reste tendue par une force incroyable. Orne veut faire intervenir un bateau mais lui comme tous, semble accroché, comme aimantés à cette corde, quand l’eau commence à monter, les engloutis progressivement sous les yeux spectateurs de la foule amassée contrainte à se replier ; puis le tonnerre, la foudre et les flammes finissent par submerger, laissant apparaitre le corps du monstre, la mère de celui repêché, avant l’accalmie et la disparition des sauveteurs, de la créatures, dans un son de ricanement.
Quatre Heures (avec Sonia Greene)
Une femme femme s’endort la chambre d’une maison, où une fenêtre sans volet donne sur une série de tombes d’un cimetière. Elle y voit apparaitre une forme diffuse qui se dévoile être une sorte de cadran d’horloge dont le côté droit se transforme en une sorte de demi-monstre démoniaque possédant quatre griffes proéminentes montrant le chiffre 4. Tandis qu’elle est cachée sous les couvertures, la créatures s’avance, révélant des tentacules autonomes et intelligents à chaque griffe qui crient « quatre heures » ; mais lorsqu’elle sort la tête de dessous, elle voit une myriade de petits monstres peints sur le mur de sa chambre en train de danser, ayant tous une tête en forme d’horloge. Puis, le monstre se met à rougeoyer de feu avant d’entrainer les danseurs, des bruits assourdissant s’abattent alors sur elle, puis disparussent, quand elle voit la tombe d’un fou cherchant la vengeance inexpliquée d’un crime dont elle n’est en aucun cas responsable, c’est alors qu’elle distingue dehors une petite horloge sonnant quatre heures.
L’Homme de pierre (avec Hazel Heald)
Les deux amis Ben Hayden et Jack partent pour les sommets des Adirondacks à Mountain Top, où l’une de leurs connaissances, Henry Jackson a découvert une grotte avec une statut de chien et d’homme très réalistes. Ils comptent trouver ces œuvres qu’ils pensent être celle du sculpteur réaliste Arthur Wheler, bien que les gens du village ont évoqué « Dan le fou » aux questions posées par Henry. Sur les lieux, Ben et Jack trouvent rapidement le chien, stupéfait par les détails qui leur laissent croire à un être réel ayant été pétrifié plutôt qu’une sculpture en pierre, et pénètrent la caverne où ils trouve le corps étendus de celui de l’homme qu’ils ont connu Wheeler, et sont encore plus troublés. Ils sortent en panique et quitte les lieux pour se rendre à la cabane de Dan le fou, qui selon les dires du vieux montagnard Sam qu’ils ont interrogé à leur arrivé à Mountain Top, a accueilli quelques temps Wheeler jusqu’à ce que la situation tourne mal, soi-disant quand Wheeler à commencer à charmer la femme de Dan. Ils réussissent à pénétrer cette habitation lugubre et peu accueillante, et trouvent là un homme et une femme également pétrifiés. Ils mettent la main sur une sorte de journal intime, rédigé par Dan. Il confirme l’arrivée de Wheeler, qu’il héberge et qui commence à travailler sur de la sculpture, mis Dan voit rapidement que sa femme, peu éprise de lui s’entiche de suite de ce nouveau venu. Très rapidement, il décide de récupérer le livre d’Eibon, un manuscrit hérité de sa famille de sorcier Van Kauran, et dans lequel il trouve le moyen de se venger. Il décide, parmi plusieurs sorts et incantations, de les pétrifier et de faire de eux des statuts de pierre, et pour cela il utilise une sorte de formule chimique mélangeant plusieurs produit. Il se rend régulièrement dans une caverne pour faire des essais de mélanges de substances qu’il fait venir d’ici et d’ailleurs, au départ sur des moineau, un cochon, puis trouve le bon dosage et réussit à pétrifier le chien de de sa femme. Il fait venir Wheeler dans cette caverne en lui prétextant avoir découvert de la roche intéressante et fait de lui une statut. Chez lui, il décide de tente d’administrer progressivement le produit mortel à sa femme, en lui donnant des doses de plus en plus fortes, et pour cela il l’enferme au grenier. Mais si elle semble affaiblie, le poison semble mettre du temps à agir sur elle alors que le dosage augmente. Là, le récit du journal s’interrompt et laisse place à une nouvelle écriture confessant être la femme de Dan. Elle dévoile avoir compris qu’il tentait de l’empoisonnait et n’a pris qu’une gorgée du breuvage létal qui n’a provoqué qu’une paralysie partielle et l’a affaiblit. Elle a plus survivre plusieurs en buvant de l’eau de pluie coulant des fuite du toit et a limité l’ingestion de la nourriture très salée que Dan lui offrait pour la faire boire. L’entendant ronfler et réussit à sortir et l’attacher, quand elle est tombée sur ce journal et a découvert l’horreur du meurtre de Wheeler, puis a décider de faire boire à Dan tout le poison qu’elle n’a pas pris et mis de côté. Elle dévoile qu’elle ne sait pas pourquoi elle s’est mariée avec lui, et le soupçonne de l’avoir envoutée ou hypnotisée pour cela et ne sera que ravie du sort qu’il va trouver, puis qu’il a tué celui de qui elle était tombée amoureuse et avec qui elle prévoyait de s’enfuir pour refaire sa vie. Elle finit par faire boire de force la potion à Dan qui est pétrifié, puis meurtrie de la disparition de son amour Wheeler, elle décide de mettre fin à ses jours en buvant la potion elle aussi faisant d’elle une statut également. Elle demande à être enterrée avec Wheeler et son chien.
La Mort ailée (avec Hazel Heald)
Dans une chambre d’hôtel à Bloemfontein en Afrique du Sud, le propriétaire de l’hôtel nommé Titteridge, un policier De Witt, le coroner Bogaert et un médecin légiste Dr Van Keulen constatent la mort d’un homme enregistré sous un faux nom en ce lieu, Frederick Mason, avec des inscriptions étranges au plafond, une sorte de journal intime, et toute une série de petite fiole avec des produits chimiques divers dont une d’ammoniaque avec une mouche vivante, mais étrange à l’intérieur. Le cahier, titré « Journal de Thomas Slauenwitt, docteur en médecine » confesse que l’homme veut donner une punition, obtenir vengeance en tuant Henry Moore son confrère. Slauenwitt a acquis une certaine renommée en trouvant le remède à une fièvre en en Afrique du Sud, mais Moore, lui a fait du tord en prétextant qu’il s’est appuyé sur le travail du docteur Norman Sloane, qui allait publier son travail quand il est mort. Perdant de sa réputation, Slauenwitt prévoit de lui envoyer une mouche-démon, qu’il vient de découvrir, quand un africain malade lui est présenté, prétendument selon la légende piqué par cette mouche, qui va progressivement aspirer son âme, le faisant mourir. Slauenwitt lui voit un homme mourant progressivement, malgré les traitements anti-infectieux qu’il lui prodigue, qui perd progressivement, la raison, son identité et la santé. Cependant, grâce à ma Tryparsamide il guérit puis permet à Slauenwitt de récupérer des larves de ces mouches pondues dans de la chair de crocodile. Ce dernier compte envoyer ces insectes espérant un négligence de Moore qui se ferait piquer, puis mourait. Il décide de faire un coupage de la mouche en question avec une souche de mouche tsé-tsé, spécimen auquel il injecte une sorte de colorant pour modifier la couleur des ailes, afin qu’il paraisse inoffensif. Slauewitt finit par trouver le bon assemblage de mouche pour conserver les effets mortels et donner un aspect de mouche connu et bénigne, en les testant sur deux de ses serviteurs. Il prend une fausse identité pour envoyer le colis à New York dans une autre ville, puis attend patiemment les éventuels effet. Pendant plus d’un an, Slauewitt apprend régulièrement de divers confrères que Moore a en effet été piqué et que son état a empiré très progressivement, pour finir par mourir. Par sécurité, Slauenwitt décide de changer d’identité pour celle d’un courtier dans les mines du Canada nommé Frederick Mason et arrête ses activités scientifiques. Cependant, quelques temps après alors qu’il est à l’hôtel à Johannesburg, une mouche étrange ressemblant fortement à celle qu’il a créé le pique puis revient tous les jours chez lui. Il tente vainement chaque jour de la tuer mais n’y parvient jamais. La mouche bourdonne régulièrement autour du livre de Moore, puis semble écrire au plafond un point d’interrogation qui l’intrigue et lui laisse penser à une intelligence ; il déduit que la mouche est éventuellement l’âme de Moore transférée dans la mouche. Celle le harcèle tout les jours, lui égrenant une sorte de compte à rebours. Il se rend à Bloemfontein à l’hôtel, puis décidant de tuer la mouche avec du chlore, mais il est retrouvé mort à la fin du décompte, avec une mouche dans un port d’ammoniaque, avec une inscription au plafond indiquant que la légende était réelle et qu’il va tuer ce qu’il reste de lui.
Le Necrophile (avec C.M. Eddy Jr.)
Dans le village de Fenham, un homme marginalisé depuis sa plus tendre enfance pour con côté atypique aussi bien psychologique que physique, est marginalisé par ses camarades. Il est très tôt partitionné et ne trouve de l’intérêt que dans la mort ou l’horreur de corps en décomposition. À seize, lors de l’enterrement de son grand-père, il retire joie et exaltation et comprend que la mort est un moteur pour lui qui lui procure énergie et joie et désir de vivre. Par la suite, en cinq ans sa mère, lui apportant une félicité importante, puis son père accepte qu’il devienne apprentis dans l’entreprise de pompe funèbre de la ville. Son père vient alors à mourir d’une crise cardiaque, ce qui lui redonne vigueur et le relance. Il devient employé à Gresham Corporation à Bayboro, qui exploite les salons funéraires de la ville, où il couche dans les locaux. Très rapidement, son attraction inexpliquée pour la mort le pousse à se mettre à tuer chaque soir un inconnu, de façons différentes et d’en tirer satisfaction, plaisir et vitalité. Un soir, son patron le retrouve endormi sur un caveau entrelacé avec un corps d’un mort en décomposition ; il est renvoyé, et se déplace de ville en ville pour travailler auprès de divers établissements lui permettant d’assouvir ses besoins, comme des fours crématoires ou les morgues. Puis, l’horreur de la Première Guerre mondiale qui le conduit quatre années en Europe lui permet de profiter de tuerie incessantes, nombreuses et atroces, avant de revenir pour Bayboro, où il reprend le même emploi aux pompes funèbres dirigés par un autre patron. Mais, il ne peut s’empêcher de reprendre aussi les meurtres, mais il est finalement découvert par la police, qui vient chez lui. Il réussit à fuir vers les marais, à proximité de Fenham, et retourne finalement dans sa maison natale, où il tue l’ivrogne qui y vit depuis, ainsi que sa femme et son enfant. Il repart dans les bois, mais entend déjà les chien de ceux qui le poursuivent ; il se rend au cimetière où sont enterrés ses parents, et là, retrouvant dans une poche le rasoir qui lui a servi à commettre un meurtre, il se suicide en se tailladant les veines du poignet et meurt.
Sourd, muet et aveugle (avec C.M. Eddy Jr.)
Dr Morehouse se rend à la maison Tanner située à proximité des marais, auprès de Richard Blake, un poète vétéran moitié paralysé sourd, muet et aveugle de la première guerre mondiale. Son voisin et employé est parti paniqué de chez lui, et quand arrive le docteur et les quatre hommes, ils entendent le bruit de sa machine à écrire qui s’arrête subitement. Pourtant ils trouvent Blake mort devant la machine, dans cette maison ayant appartenu à la famille Tanner, dont plusieurs ancêtres soupçonné de sorcellerie, ont été retrouvé brulés, mais présentant des vertiges de cornes sur le front. De retour chez lui, Morehouse perd connaissance en lisant le dernier texte écrit par Blake, puis veut par la suite racheter la maison pour la détruire. Blake ressent des vibrations passagères, tandis qu’à sa grande surprise son employé Dobbs a disparu, puis il sent une fumée étrange qui disparait et un bourdonnement dans les oreilles qui s’estompe rapidement. Il croit ressentir quelqu’un dans la pièce, puis malgré son infirmité, commence à entendre de nombreuses voix murmurer puis chantonner quand il commence à avoir étrangement froid, puis ressent comme les flamme d’un feu qui le consume, avant que les mains de la mort l’agrippent pour l’emmener dans l’au-delà.
Le Mangeur de spectres (avec C.M. Eddy Jr.)
Un homme veut se rendre à Glendale depuis Mayfair, mais ne trouve personne du village pour l’accompagner. Il part seul à la nuit tombée tandis que l’orage menace, pour s’y rendre à pied en passant par les bois. Dans ce lieu que les villageois lui ont déconseillé de traverser ce soir là, l’orage éclate, et le pousse à se rendre dans une belle maison dont il voit une lumière briller dans la nuit. Un homme avenant, beau, mais boitant et au regard particulier, l’accueille et lui offre hospitalité et même une chambre jusqu’au matin. Mais il reste sur ses gardes, quand, dès qu’il veut se coucher, il entend quelqu’un monter à l’étage, et alors qu’il vient de se cacher, il voit un personnage éthérée qui lui parait transparent se coucher dans le lit et s’endormir. Rapidement, il voit arriver une forme qu’il reconnait être un loup boitant, et reconnait les yeux de son hôte. L’animal attaque alors l’homme endormi et le tue. Le narrateur se retrouve au matin le visage sale, à Glendale, ne se souvenant plus de rien ; Un habitant lui dévoile alors qu’il est étonné de voir quelqu’un traverser le bois un soir de pleine lune, alors que la légende prétend, qu’il y vit un homme diabolique, un loup-garou, apparaissant ces soir-là, alors qu’il a été brulé, brulé et enterré dans la maison qui a elle aussi été brulée soixante ans plus tôt, près la venue d’un homme chez lui et qui a été tué.
Jusqu’à ce que toutes les mers… (avec Robert H. Barlow)
La terre se rapproche irrémédiablement depuis des siècle vers le soleil et fait augmenter la température, qui devient progressivement insupportable. La sécheresse, commençant par les zones équatoriales, s’étend vers le nord, ne laissant que désert et désolation. Après plus de cinquante siècles, accompagnées de guerres, de changement dans les modes de vie, de l’agriculture, d’évolution de l’homme, les populations émigrent vers le pole nord et sud. Les océan disparurent progressivement, ne laissant que quelques traces d’eau souterraines, conduisant à la disparition progressive de l’être humain et de la vie, et ne laissant que quelques survivants. Ull est l’un d’entre eux et vient de voir s’éteindre la dernière femme, il décide alors de partir chercher les vestiges de la civilisation, ou plutôt les derniers survivants. Il atteint un village, abandonné mais ne trouve rien. Sur le point de mourir de soif, il trouve un puits avec un peu d’eau boueuse au fond, et alors qu’il veut en récupérer il tombe et meurt, faisant disparaitre le dernier survivant de l’humanité et la dernière trace de vie sur Terre.
L’Horreur dans le musée (avec Hazel Heald)
Stephen Jones se rend au Rogers Museum, un musée de cire en sous-sol à Londres, qui a la particularité d’exposer des personnages atypiques comme des meurtriers, mais aussi toute une série de monstres plus hideux et intrigants les uns que les autres, inspirés du Necronomicon, du livre d’Eibon, de l’Unaussprechlichen, ou des manuscrits pnakotiques. Il rencontre le propriétaire George Rogers, et vient à discuter avec l’instigateur de ce concept de ce qui devient progressivement une réussite contre toute attente, et bien qu’une certaine méfiance et animosité de la part de Rogers existe, Jones fait connaissance plus ou moins avec lui, fort de ses visites à partir de la régulières, marquées par le doute ou la moquerie. Les monstres plus vrais que natures intriguent Jones, jusqu’au jour où il entend un cri de bête qui attire son attention vers une porte intérieure des lieux qui reste toujours cadenassée, mais le gardien Orabona lui parle d’un chien, que Jones ne trouve pas quand il cherche dans la cour arrière au musée. Quand Jones interroge Rogers à se sujet, il lui explique qu’avec Orabona, ils ont trouvé lors d’une expédition en Alaska une sorte de sépulture avec un trône où siégeait un monstre inanimé, non-pas une statue mais un véritable être monstrueux, qu’ils ont ramené à Londres. Le cri qu’il a entendu est un chien qu’il a donné en sacrifice à ce monstre et qui a permis de faire revivre ce qu’il considère comme un dieu auquel il voue un culte, et appelle Iä, ou Rhan-Tegoth sinon Shub-Niggurath. Jones ne le croit pas et lui propose de détruire cette statue et les photos comme toutes les autres œuvres qu’il a créées et de prendre des vacances, mais Rogers, lui propose plutôt de passer une nuit entière dans le musée, condition pour souscrire à sa demande. Le soir seul dans le musée, Jones est finalement plus apeuré par l’obscurité que par la vision des monstres, mais loin d’être rassuré, il entend des bruit et aperçoit la forme d’un monstre moitié singe et insecte, qui lui fait perdre connaissance ; il se réveille tandis que la chose le traine dans l’atelier de Rogers, quand il se rend compte que c’est qui déguisé. Jones parvient à le ligoter, et dans une scène de panique et d’hystérie, Rogers tente de le convaincre d’adorer Rhan-Tegoth, sous peine de menace terribles ; Jones est apeuré, il comprend que les monstres sont réels et ont été figés et transformés sous forme de cire. Le récit de cette nuit se termine, puis Jones raconte qu’il se rappelle qu’il a pris panique quand il vit sortir le bras en forme de patte de crabe de Rhan-Tegoth qu’a décrit Rogers sortir de la porte condamnée. Il pris alors la fuite et ne se souvient plus de rien. Craintif et apeuré, il ne retourne pas au musée pendant deux semaines. Puis, il trouve le courage de s’y rendre, où Orabona l’accueille, et lui explique que Rogers est parti depuis cette nuit là et qu’il été obligé de tout ranger. Et que depuis cette nuit où Rogers a conçu sa dernière création, les gens perd connaissance ou tombe malade en la regardant ; la police à imposé son retrait, mais Orabona insiste pour la montrer à Jones, qui reconnait que le monstre est Rhan-Tegoth et qu’il tient une victime, la tête de Rogers.
Surgi du fond des siècles (avec Hazel Heald)
Une expédition dans le pacifique sud découvre une île volcanique qui vient de surgir sur laquelle elle trouve un temple ancien, où elle trouve une momie étrange et un tube dans lequel figure un parchemin. Le musée Cabot Museum of Archeology de Boston, par le biais du conservateur Pickman, fait l’acquisition des deux reliques pour les étudier, et compléter la plus grand collection d’objet de ce type du pays. La momie d’un homme accroupi tenant sa tête cachée dans ses main, semble pourtant loin d’être humaine, et provoque effroi et stupeur ; le parchemin reste indéchiffrable malgré quelques ressemblances des hiéroglyphes avec les écritures des livres occultes comme ceux du Necronomicon, du livre d’Eibon, ou des manuscrits pnakotiques, et les spécialistes n’arrivent pas à évoquer de civilisation cohérentes avec l’ensemble. Après dix années d’études, les deux objets tombent progressivement dans l’oubli quand 50 ans plus tard la découvertes de momie relance la ferveur à ce sujet via des articles de presse. Il est découvert que certains hiéroglyphes correspondent à ceux du Black Book, ou Cultes sans nom de l’allemand Von Junzt, et évoquent Ghatanothoa, descendant de Yuggoth, créature divine vénérée de la civilisation ayant vécu plus de 175 000 ans avant JC à K’naa sur le continent englouti Mu. Le livre évoque le prêtre nommé T’yog qui voulu défier Ghatanothoa, mais les grand-prêtes décidèrent de s’y opposer, celui nommé Imash-Mo lui déroba le parchemin. Des milliers d’années plus tard, Mu fut englouti par les eaux. De nombreuses organisations occultes ressurgissant à cette époque font alors le lien, et la fréquentation du musée augmente anormalement, notamment d’individus louches, origine de la Terre entière (Hawaïen, péruvien, congolais Philippin…), ayant des comportement décalés, prières, incantations, fascinations, crises épileptiques. Puis le musée décide de cacher la momie, quand les spécialistes détecte la détente de la matière inconnue qui la compose, mi pierre mi cuir, puis la momie ouvre légèrement les yeux. L’agitation du monde de l’occultisme et des adorateur de Cthulhu augmente et devient problématique. Deux hommes, un fidjien et un birman, sont retrouvés mort dont l’un est en partie momifié, auprès de la momie dont la boite ouverte a été ouverte. Il auraient placé le véritable parchemin sur le corps de la momie lui redonnant progressivement vie, et quand celle-ci a ouvert les yeux, la dernière image que la rétine avait conservé, Ghatanothoa, a commencé à momifier l’un des deux hommes, grâce à son pouvoir de momification quand on le regarde. Les scientifiques dissèquent pas la suite la momie et découvre que ses entrailles ne sont pas momifiées, et que le cerveau est tout fait vivant.
Le Journal d’Alonso Typer (avec William Lumley)
Alonzo Hasbrouch Typer, de Kingston, New York, vu pour la dernière fois à Batavia, est un spécialiste du monde de l’occulte, dont le journal intime a été retrouvé dans les ruines de la maison familiale Van der Heyl soupçonnée depuis des siècles de sorcellerie et autres pratiques occultes à Attica. Typer est dans cette maison une dizaine de jours avant le soir du sabbat de la Nuit de Walpurgis, et ressent une présence démoniaque forte, un colosse qui tente de prendre le dessus sur lui. Il découvre à la cave une sorte de tombe fermée par une porte en métal, divers livres occultes d’incantations et de formules, d’un tableau de hiéroglyphes dans le grenier. Chaque nuit et chaque jour est le théâtre de manifestations surnaturelles de bruits, de présences, d’apparitions plus troublantes les unes que les autres lui rappelant le visage de la famille Van der Heyl sinon leur tableau semblant prendre vie. La végétation a condamné la sortie de la maison, sauf vers une petite colline derrière la maison où trône une sorte de cercle de dolmens et pierres d’un site de rituel. Il voit également des pattes de monstres apparaitre furtivement, puis découvre les textes secrets et la clef permettant d’ouvrir, sur un mal inconnu. la Nuit des Walpurgis, tandis que des villageois difformes célèbrent au petit sanctuaire de la colline sous la tempête battante, il trouve trace du nom de Adriaen Sleght, qu’il parvient à replacer et se rappelle finalement que sa présence est justifiée par son appartenance à la famille et fournir un peu de sang au rituel.
Commentaires
C’est un recueil de nouvelles fantastiques, issus de textes de divers auteurs plus ou moins corrigés, remaniés ou complétés par Lovecraft.
- L’Horreur dans le musée
- 1970
- H. P. Lovecraft
- Pocket (1984)
- Traduction par Jacques Parsons
- 9782266014038