L’Image dans la maison déserte1 minute de lecture

Couverture (Fair use)

En novembre 1896, un jeune généalogiste qui se rend à Arkham en vélo dans la campagne de la Nouvelle-Angleterre, s’arrête à une vieille maison délabrée et repoussante mais semblant abandonnée afin de s’y abriter de la pluie abondante et glacée de l’orage. Dedans la demeure décrépie par les années d’apparent abandon, il trouve de vieux livres intéressants, dont un exemplaire d’un livre célèbre qu’il connait, Le royaume de Congo par Filippo Pigafetta. Mais cet ouvrage est bizarre car lorsqu’il le feuillette, il s’ouvre tout seul pour présenter la gravure XII, représentant une boutique de boucher chez les cannibales Anziques, comme si cette page avait été très fréquemment ouverte. Là un très vieil homme en guenilles, qui s’exprime dans un dialecte ancien Yankee, apparait et lui souhaite la bienvenue tandis qu’il lui prétend venir de se réveiller. La discussion s’engage notamment autour des livres ; le vieil homme présente une fascination pour le livre sur le Congo, et il exprime son réel intérêt pour cette gravure, qui selon lui, lui donne des idées, puis des envies. Le vieil homme explique qu’il a d’abord pratiqué les techniques de boucher sur des moutons, mais qu’il manquait quelque chose et a rapidement cherché à opérer sur des « nourritures vivantes qu’il ne pouvait ni élever ni acheter ». Il évoque aussi ses interrogations sur l’idée que manger de la chair et du sang humains puisse rallonger la vie. Le jeune homme commence à prendre peur dans cette maison lugubre avec ce vieil homme à l’intonation changeante, tandis que l’orage bat dehors et que le tonnerre gronde. Soudainement, une goutte de sang tombe du plafond, puis coule des murs. Le jeune homme comprend que le vieillard était en train de tuer quelqu’un à l’étage, et s’adonnant au cannibalisme a probablement mangé un ou des humains, puisque de nombreux indices peuvent laisser penser que l’homme a prolongé anormalement sa vie grâce à cette nourriture. Mais, à ce moment-là, un éclair tombe sur la maison et y met le feu et la détruit, le jeune s’enfuit et est sain et sauf.

Commentaires

C’est une nouvelle courte et très simple issue du cycle des histoires macabres.