L’Oncle Robinson5 minutes de lecture
Le navire canadien Vankouver navigue vers San Francisco dans le Pacifique Nord, emmenant ses émigrés kannaques vers le nouveau continent, et une famille américaine d’une suarantaine d’années, les Clifton, Harry et Élisa et leurs quatre enfants Marc, Robert, Jack et Belle, âgés de 17, 15, 8 et 7 ans. L’équipage de dix marins mené par le capitaine Harrisson est loin d’être sûr puisqu’il est très cosmopolite, composé de nombreuses nationalités. Le second maltais Bob Gordon, mise aux fers par le capitaine, sympathise en l’occurrence avec les Kanaques et veut prendre le contrôle du navire. Après quelques jours de très mauvais temps partir à prendre le contrôle de l’embarcation après avoir tué Harrisson. Place Élisa et ses quatre enfants dans une chaloupe, et avant de disparaître, s’en débarrasse en les livrant à la mer vers le 25 mars 1861 dans le secteur des îles Aléoutiennes. Lorsque ce nouvel équipage a placé Harry et son chien Fido aux arrêts, le marin français Jean Fanthome (indiqué Pierre Fanthome au début du chapitre 16), surnommé Flip, se jette à l’eau et rejoint la chaloupe pour ne pas laisser ces cinq individus livrés à eux-mêmes sur l’océan qui voit poindre une tempête. La chaloupe arrive jusqu’à une île déserte, de type volcaniques, et pénètre dans l’anse d’une rivière avant d’accoster sur une petite plage. Empêché de monter pour observer les lieux par une paroi de granit abrupte, Flip laisse la famille dans un renforcement et remonte le long de la rivière à la recherche d’une grotte où ils pourront s’établir. Mais alors que le soir arrive, il ne trouve rien, cependant il revient avec une très grande quantité de bois sec qu’il fait flotter sur la rivière pour le ramener. Ils réussissent à allumer un feu grâce à une allumette conservée dans sa vareuse, puis mangent un peu de viande salée et des biscuits laissés par les mutins du Vankouver, et boivent un peu d’eau de la rivière. Sur une proposition de Marc, voyant que la pluie va tomber toute la nuit, ils tirent la chaloupe jusqu’au renforcement et la retournent pour en faire un toit. Ils récupèrent une grande quantité de mousse sur les parois rocheuses pour en faire une sorte de matelas, puis passe la nuit tandis que Flip surveille le feu. Le lendemain, ils découvrent un peu les lieux, récupèrent différents mollusques comme des sortes de moules appelées lithodome, et des coquilles Saint-Jacques, ainsi que des œufs de pigeon sauvage. Le lendemain, Flip emmène Robert pour explorer les lieux armée d’épieux en bois qu’ils confectionnent, afin de savoir s’ils sont sur une île effectivement déserte ou sur un continent. Lors de cette pérégrination, ils ont la possibilité d’observer la flore locale, mais aussi la faune et de nombreux animaux qu’ils peuvent manger, ou qui les intriguent comme les couroucous, donc il réussisse à en prendre quelques spécimens pour les manger. Il s’enfonce de plusieurs kilomètres dans la forêt et découvre un lac, puis réussissent à tuer un très gros rongeur appelé cabiai qu’ils vont pouvoir manger. Le jour suivant, Flip et les deux aînés reviennent sur les lieux du lac qui s’avère très poissonneux, Marc trouve une grotte qu’ils décident d’aménager et d’habiter. Ils mangent également des tourteaux qu’il trouve, mais reste bloqué sur la chaloupe le lendemain en raison d’un très mauvais temps. Il partent en chaloupe en empruntant une sorte de petit canal naturel entre deux falaises qui mène à proximité de la grotte. Ils emmènent les quelques affaires en leur possession comme une bouilloire qu’ils ont retrouvé dans la chaloupe et qui leur sert d’ustensile de cuisine. Ils prennent le feu, et ils commencent à s’installer et font des réserves de bois sec. Flip et les deux aînés partent explorer les environs du lac, où ils découvrent de nombreuses plantes et des végétaux qui pourront exploiter, comme du bambou, capture des lapins, des oiseaux ; puis les les jours suivants tous continuent à s’installer progressivement. Jusqu’à la fin avril, la colonie s’organise, fabrique des récipients avec des calebassiers, tisse des cordes, remplies ses réserves en chassant, cueillant, rammassant des coquillages ou en pêchant. Ils explorent l’autre côté du lac etcses rivières, puis arrive une période très pluvieuse. Un soir, un coup de tempête fait éteindre le feu provoquant le grand désarroi de tous. Il trouve une tortue mais ne peuvent la manger faute de la faire cuire sans feu, et se reporte sur des mollusques crus, mais Flip casse la lame de son couteau en ouvrant des huîtres. Il à une très grande baisse de morale mais Élisa le motive et ils explorent à nouveau les lieux. Ils finissent par entendre les aboiements d’un chien, et trouve Fido très amaigri, qui les ramène vers le corps d’un homme mourant étendu sur le sol, l’ingénieur Clifton, le mari d’Elisa et le père des enfants. Après lui avoir donné du biscuit et de la viande salée, Flip repart au campement chercher la chaloupe et revient en bateau, puis ramène Harry avec le chien à la grotte, mettant toute la famille dans une joie immense. Si Harry se fait une joie de vivre telle la famille du Robinson Suisse et d’exploiter toutes les ressources de l’île pour survivre, il ne perd pas à l’esprit l’idée de pouvoir repartir sur un bateau de leur confection. Il dévoile que trois semaines après la mutinerie, les Kanaques se sont à nouveau mutinés contre le nouveau et cruel capitaine Gordon, puis ont pendant trois semaines errés à proximité de l’île déserte sans trouver aucun vent pour les pousser au loin. Il a alors eu la possibilité de sauter sur l’occasion en emportant un pistolet, une hache et un couteau, puis de sauter à l’eau, de s’échapper à la nage et rejoint par Fido, d’arriver jusqu’à l’île. Frappé pendant sa captivité, et blessé pendant son évasion, il est resté allongé, mourant, a plus ou moins perdu connaissance pendant huit jours, avant que Flip ne le retrouve le 1er mai. Depuis son retour, les enfants qui appelaient Jean Fanthome Papa Flip, appellent maintenant le marin aventurier inventif et débrouillard L’Oncle Robinson.
Penndant les jours suivants, Harry se remet, mais la colonie a peur de lui avouer que le feu a été perdu et qu’ils n’ont pas les moyens d’en refaire. Harry finit par le comprendre et dévoile qu’il a de l’amadou ce qui leur permet de faire rapidement du feu et de remanger de nombreux plats et gibiers chauds. Ils explorent les lieux afin de déterminer s’ils sont bien sur une île puis en sa qualité d’ingénieur, Harry initie des travaux notamment une palissade autour de la grotte afin de protéger les lieux, par exemple des animaux sauvages. Ils fabriquent des arcs qui leur permettent de chasser. Ils parviennent à tuer des pingouins et des phoques qui leur permettent de récupérer de la graisse, de la viande mais aussi leur peau afin de faire des vêtements pour l’hiver, en plus de ce confectionnés avec de la peau de renard. Fin mai, ils continuent à se préparer pour le mauvais temps qui arrive et tentent un nouveau voyage afin de déterminer la nature des lieux. Ils partent vers le nord et observent différents végétaux ou animaux et grimpent sur la montagne au sommet enneigé qui domine les lieux, et s’aperçoivent finalement avec certitude et désarroi qu’ils sont sur une île déserte. Ils créent une basse-cour avec des gallinacés, trouve du tabac et du thé, puis réussissent à faire de la poudre à canon avec du soufre récupéré sur la montagne. Ils trouvent également du sagou, de la farine de fécule tirée du tronc d’un arbre dont ils ont l’espoir de faire des gâteaux. Dans la forêt, ils rencontrent une dizaine de singes dont un orang-outan qui les suit jusqu’à la grotte. Ils décident de l’adopter et d’en faire un animal de compagnie dévoué aux tâches d’intérieur de la grotte. Ils lui donnent le nom de maître Jup (Jupiter). Ils sont dans le cœur de l’hiver en septembre et octobre et cherchent à capturer ou tuer un ours pour sa peau mais n’y arrive pas. Ils donnent à l’île le nom de Flip-Island et de nombreux autres non aux lieux emblématiques. Mais ce qui inquiète particulièrement Harry, c’est l’un des coqs qu’ils ont récupéré, retrouvé sur l’île déserte. Il a reconnu une race modifiée par l’homme, donc il suppose que ce coq n’est pas arrivé seul, et se demande si d’autres personnes ne vivent pas sur l’île à l’opposé de eux sans même le savoir. Ils parviennent à obtenir du sucre grâce à un érable et à cultiver un grain de blé que conservait la petite Belle dans sa poche depuis la première mutinerie. Lorsque la saison des pluies arrive, ils parviennent à installer un foyer intérieur, dont les fumées s’évacuent par un système de tuyauterie en bambou. Fin décembre, ils capturent un levraut dans lequel ils trouvent un plomb de chasse incrusté dans la chair quand ils le mangent, confortant Clifton et L’Oncle dans leur idée que des individus inconnus vivent où ont vécu sur l’île.
Commentaires
C’est un roman d’aventures, une robinsonnade, publié seulement en 1991 par ses descendants, car refusé lors de son écriture par son éditeur Pierre-Jules Hetzel en 1870. Il est inspiré par Le Robinson Suisse, mais laissé par Verne inachevé, alors que seulement quelques parties sont intégrées dans L’Île mystérieuse.
- L’Oncle Robinson
- Jules Verne
- 1991
- Le Livre de Poche (2005)
- 9782253160854