Martiens, Go Home !3 minutes de lecture

Couverture (Fair use)

Luke Devereaux, un écrivain édité à New York qui vient de se séparer de son ex-femme Margie et fréquente une sténo des studios de la Paramount appelée Rosalind Hall, se rend en mars 1964 à Indio en Californie à 150 milles au sud-est de Los Angeles sur la petite propriété de son ami écrivain Carter Benson, pour s’isoler et enfin écrire un roman alors qu’il n’a rien produit depuis plusieurs mois. Le troisième jour, après avoir bu seulement quelques verres, l’idée des martiens lui vient, lorsque quelqu’un frappe à la porte. Il découvre un petit martien vert particulièrement désagréable et peu enclin à discuter, capable de se téléporter (couimer), mais qui surtout méprise les humains et les considère comme inférieur et peu évolués. Il se demande si cette créature est bien présente, s’il a trop bu, ou si c’est une hallucination. Il réussit à prendre une photo et espère retrouver le martien sur le cliché pour preuve, et partant en ville lendemain, il s’arrête dans un café où le barman lui apprend qu’un milliard de martiens ont débarqué la veille sur Terre au même moment. Les martiens viennent de découvrir une technique pour couimer sur de longues distances, et ont ainsi pu apparaître sur la totalité de la planète Terre. Ils ont engendré de nombreux problèmes, provoquant stupéfaction, peur, accident ou réaction violente, pénétrant la vie des gens, dans leur intimité ou leur quotidien, comme par exemple dans une émission de télévision, durant une partie de poker, dans différents gouvernements, ou à la radio qui donne alors des conseils, ou lors d’une lune de miel d’un couple, qui finit par s’apercevoir que les Martiens peuvent également voir à travers la matière. Appelant tous les humains Toto, ils peuvent connaître par leur téléportation et leur pouvoir de vision de nombreux secrets de la vie des gens, créer un roman et perturbations, mais aussi bien auprès des animaux. Si les humains ne connaissent pas leur biologie, ou la plupart de leurs capacités ou bien ni leurs habitudes comportementales, ils constatent leur psychologie, totalement détestable. D’aucuns estiment que les martiens sont bien réels, mais n’existe pas réellement dans la dimension et ne sont que les projections psychiques de leur corps sur Terre, depuis un autre endroit de l’univers ou d’une autre dimension.

Luke loue une chambre à Long Beach et recherche du travail puisqu’il n’a plus d’argent, alors que les remous provoqués mettent à mal l’activité économique du pays et crée de la pauvreté, du chômage et de la recession dans les pays capitalistes ou la crises dans les communistes. Il rentre dans un restaurant où il se fait engager pour une seule journée avant que le patron ne ferme boutique, où il trouve un tract proposant une formation d’assistant psychologue. Le formateur Forbes perd le contrôle de lui-même face à des Martiens mettant fin à ce projet. Luke obtient quelques nouvelles de son ex-femme, puis se saoulant dans un bar, son ami Carter le retrouve pour lui amener près de 1500 dollars de son éditeur, qui a réussit à vendre un vieux bouquin sur un western qu’il a écrit et qui va être réédité et pour une avance sur un prochain western, puisque la population continue à lire mais ne veut plus de science-fiction mais plutôt des western. De retour chez lui, il se remet au travail d’écriture alors que son imagination semble contre toute attente stimulée et très prolifique, mais après quelques chapitres, alors qu’il était concentré, un Martien apparaît et lui provoque une crise cardiaque. Lorsqu’il se réveille à l’hôpital, il semble considéré comme fou paranoïaque, puisqu’il ne voit plus les Martiens. Il reste plusieurs semaines à l’hôpital, ayant repris sa relation avec Margie, qui veille sur lui et qui avec le docteur Snyder qui le suit ont décidé de ne pas le soigner pour lui permettre d’écrire son roman dans les mêmes conditions. Des associations anti-martiennes de scientifiques ou de psychologues sont créées, alors que des méthodes pour venir à bout des martiens sont recherchées, mais aucune ne porte leurs fruits. Au bout de plusieurs semaines, Luke commence à se demander s’il n’a finalement pas inventé toute cette histoire depuis le premier soir où un martien à tapé à la porte de la la cabane dans le désert, et décide de prendre discrètement la fuite de l’hôpital pour y retourner et vérifier. Dans le même temps, alors que certains prétendent qu’il a eu des contacts avec les martiens pour négocier, le secrétaire général des Nations Unies Yato Malblanshi tient un discours de paix indiquant que les peuples de la Terre vont tous s’unir et ne plus jamais faire la guerre entre eux, et qu’ils ne tenteront jamais de se rendre sur Mars. Mais suite à son discours, un martien apparaît et l’insulte, le poussant à se suicider.

Un habitant de Chicago appelé Oberdorffer a créé une machine à appeler supervibrateur subatomique antiextraterrestres qu’il lance pour faire disparaître les Martiens, alors qu’en Afrique équatoriale le chef d’un village appelé M’Cathi espère que son sorcier Bugassi mettra fin à leur présence grâce à leur rituel. Au même moment, Luke est dans la cabane désertique depuis deux semaines et tente sans de se persuader qu’il a inventé les Martiens et s’oblige à les faire disparaître jusque-là sans succès. Il décide alors de se remettre dans les mêmes conditions, buvant les mêmes quantités et dans le même état d’esprit que ce fameux premier jour, puis finit par désirer la venue de Margie plutôt que la disparituon des martiens, lorsque finalement elle se présente. Luke pense alors que tous les martiens ont enfin disparu, que la vie a repris son cours, et qu’il vit heureux avec Margie avec qui il a eu des enfants et est devenu très riche ayant écrit plusieurs dizaines de romans de western.

Commentaires

C’est un roman de science-fiction sur un ton humoristique joyeux embarquant de très nombreux thèmes comme les extraterrestres, l’alcool, des critiques de la société américaine, la guerre en géneral ou la paix, et la guerre froide ainsi que la bombe atomique, le mensonge ainsi que beaucoup d’autres sujets.