Michel Strogoff6 minutes de lecture

Première partie

Couverture (Fair use)

Au mois de juillet, au Palais-Neuf à Moscou, dans la demeure du czar (tsar) Alexandre II, lors d’une soirée publique, où où sont notamment présents les deux journalistes français et anglais Alcide Jolivet et Harry Blount, l’empereur apprend que la ligne télégraphique reliant Moscou à Irkoutsk a été coupée. En effet, le peuple Tartare situé à l’est de la Russie s’est soulevé, et a envahi la Sibérie, mené par leur souverain Féofar-Khan, et aidé par un traître russe, un ancien officier répudié puis gracié nommé Ivan Ogareff. Ce dernier a pour dessein de se présenter au frère du Czar et gouverneur d’Irkoutsk, le Grand-duc sous une fausse identité afin de le faire capituler. Le Czar décide donc d’envoyer un courrier en la personne de Michel Strogoff, proposé par le général Kissoff, afin de prévenir son frère du danger et de lui remettre une lettre, traversant tout le pays puisque les communications sont coupées.

Strogoff voyage incognito sous l’identité d’un négociant nommé Nicolas Korpanoff. Il commence son périple depuis Moscou en prenant le train vers Nijni-Novgorod, dans lequel figurent déjà les deux reporters Jolivet et Blount, qui enquêtent plus ou moins discrètement sur le soulèvement Tartare en se déplaçant vers l’est. À bord, Strogoff aide et protège avec bienveillance une jeune fille qui l’intrigue, qui se rend elle aussi à Irkoutsk. Il passe la nuit dans une auberge de la ville dans la population est décuplé en raison d’une foire commerciale tandis que le gouverneur de la ville décide d’empêcher tout voyage des étrangers. Le lendemain matin, il estime que cette jeune fille pourrait être un bon alibi pour son déplacement et lorsqu’il se rend au commissariat pour faire vérifier son podaroshna (autorisation), il l’a fait passer pour sa sœur et l’emmène avec lui sur le steam-boat appelé Caucase qui embarque quelques heures après sur la Volga vers l’est en direction de la ville de Perm. C’est aussi par compassion mais aussi par pitié qu’il prend soin d’elle, ne sachant pas bien pourquoi. Nadia Fédor lui confesse que sa mère est morte à Riga et qu’elle voyage vers Irkoutsk pour rejoindre son père. À bord, Blount et Jolivet se retrouvent et décident de pondérer temporairement leur rivalité pour voyager ensembles ; ils communiquent régulièrement avec l’Europe de l’Ouest pour informer leurs employeurs de la situation de l’avancée des Tartares en Sibérie, Blount pour le Daily Telegraph à Londres et Jolivet pour sa prétendue cousine Madeleine. Strogoff surprend le groupe de bohémiens notamment Sangarre (semblant pro-Tartare) se rendre également dans l’Est de la Sibérie, qu’il a aperçu et écouté à Nijni-Novgorod et qui semble être au courant qu’un courrier est parti de Moscou et même être au courant de qui il est. Le bateau fait escale à Kazan puis poursuit toujours route vers Perm en remontant la rivière Kama. Arrivé à Perm, Strogoff et Nadia louent un tartentass, une sorte de chariot mené par un conducteur appelé iemschick vers dans une étable de plusieurs jours mais ils sont précédés d’une heure au pied de l’Oural par un autre chariot. Dans les montagnes, ils essuient un ouragan qui remue pierre, roche et bois, ils sont à deux doigts d’être écrasé par un très gros rocher. Lors d’une accalmie, ils entendent Jolivet et Blount à quelques pas de eux dont la télègue s’est coupée en deux et les a laissé sur place sans attelage ni guide. Strogoff les ramène jusqu’au tarentass et tue un ours pour sauver Nadia. Le lendemain, ils repartent à tous avec les deux journalistes en te laissant dans les contreforts de l’Oural pour rejoindre Ekaterinbourg, et de là, ils repartent avec deux tarentass vers la ville de Ichim en traversant les steppes sibériennes. Avant leur arrivée, ils dépassent le chariot d’un personnage, puis changent leurs chevaux tandis que Strogoff veut partir de suite pour Omsk. Cependant, l’homme à la berline se présente et exige les chevaux de Strogoff qui refuse, et le provoque en duel. Strogoff finit par céder pour ne pas compromettre son anonymat et ne pas perdre de temps.

Strogoff et Nadia repartent vers Omsk sur la route de Irkoutsk précédant à chaque relais la berline de l’homme mystérieux. Les journalistes repartent aussi vers Omsk de leur côté. Ils arrivent jusqu’à la rivière Irtyche où ils emprunte un bac pour traverser, mais des Tartasres descendant sur des barques les attaquent. Nadia est capturée, tandis que Strogoff, blessé, se jette à l’eau. Il est recueilli par un sibérien qui a assisté à la scène. Il passe 3 jours pendant lesquels sa plaie se cicatrise et se rend à Omsk où il croise l’homme à la berline, quand le sibérien dévoile identité, Ivan Ogareff. Dans la salle commune, la mère de Strogoff reconnaissance fils et l’apostrophe mais pour conserver son anonymat il dit ne pas être Michel. Ogareff qui assiste à la scène comprends que Nicolas Korpanoff est Michel Strogoff, le courrier du czar, et fait arrêter Marfa Strogoff. Il veut le faire arrêter mais Strogoff a déjà quitté discrètement Omks à cheval et traverse les marécages de la Baraba rapidement. Il est rattrapé par une troupe de Tartares, et caché, il apprend la captivité de sa mère, il décide de partir sur le champ pour arriver avant eux à Irkoutsk. Mais, un échange de coup de feux tue des Tartares, ainsi que le cheval de Strogoff qui tombe dans la rivière Obi en la traversant. Suivant le cours de la rivière, il trouve la ville de Kolyvan à quelques kilomètres de là. Il voit s’affronter des troupes russes et les troupes Tartares, ces dernières prenant le dessus ; il pénètre un bâtiment qui s’avère être un poste télégraphique où il rencontre deux hommes qu’il reconnaît, c’est Jolivet et Blount, mais ils sont capturés par les Tartares qui prennent d’assaut le poste.

Deuxième partie

Le trio est amené dans le camp Tartare à proximité de Tomsk, où figure le chef des rebelles Féofar-Khan. Il y a également la tsigane Sangarre, puis quand Ivan Ogareff, Strogoff comprend que le vieux bohémien qui voyager avec elle était en fait Ogareff qui voyage est déguisé très discrètement. Les deux journalistes présentent leurs leur métier et leur dessin de couvreur la conquête à Ogareff qui le rend leur liberté et ceci partent aussitôt à cheval vers Tomsk. Les Tartares décident de dépasser le camp à Tomsk ; Ogareff et Féofar-Khan s’y rendent en premier lieu avec une partie des prisonniers et de leurs troupes. La, Marfa rencontre Nadia et elle sympathise, puis au cours des discussions et comprennent que le négociant pour Korpanoff et Michel Strogoff et qui n’est certainement pas mort. Strogoff lui profite d’être captif pour se rendre discrètement Tomsk en évitant les patrouille des Tartares même s’il craint que que Ogareff le reconnaisse. Après 3 jours de marche, le convoi s’arrête au camp de Zabédiero, oû Strogoff reconnaît Marfa et Nadia, mais mais bien tous trois font semblant de ne pas se connaître, cette dernière fait un petit geste vers lui, que Sangarre comprends. Elle informe Ogareff de la présence de Strogoff, puis celui-ci menace Marfa de torture. Pour empêcher les violences sur sa mère, Strogoff intervient se dévoilant, il attrape le knout (fouet) et lacère le visage de Ogareff ; il est capturé. Les Tartares reçoivent un accueil triomphal à Tomsk. Féofar-Khan le condamne à perdre la vue. Ogareff récupère la lettre de Strogoff destinée au Grand-duc et une lame ardente et approcher des yeux des Strogoff qui perd la vue.

Laissé à son sort, Nadia lui coupe ses liens et lui promet de l’amener à Irkoutsk, et profitant du tumulte de la situation, de nombreux prisonniers ainsi que Strogoff et sa guide Nadia parviennent à s’échapper de la ville. Ils prennent la route d’Irkoutsk très lentement à pied, puis en kibitka (chariot) mené par un paysan sibérien appelŕ Nicolas Pigassof qui décide de les aider. Il se rend à Krasnoyarsk, mais la ville dévastée et déserte donc ils reprennent ensemble la route pour Irkoutsk. Le but de Strogoff et d’y arriver avant les Tartares qui sont retardés à proximité de Tomsk par des troupes russes qui les combattent. Pour traverser le fleuve Yeniseï (Ienisseï), ils utilisent des sortes d’outres qui leur permettent de faire flotter le chariot, et l’abnégation de Strogoff permet de traverser le fleuve difficilement, puis ils reprennent la route vers Irkoutsk. Nadia et Stogoff passent à Kamsk, puis à Nijni-Oudinsk, et sont temporairement capturés par une troupe de Tartares, mais ils parviennent retrouver leur liberté dans l’indifférence totale et des soldats à demi ivresse, tandis que Nicolas est ligoté. Le duo repart à pied vers Irkoutsk. Mi-septembre, ils sont au niveau de la rivière Dinka ; il trouve là Serka le chien de Nicolas qui est tué par un vautour, puis Nicolas lui-même enterré vivant, celui-ci perd la vie également sous leurs yeux. Début octobre, ils atteignent le lac Baïkal. Il s’embarque sur le radeau de fugitif russes, qui descendent le courant du lac et empreinte la rivière Angara jusqu’à la ville de Livenichtnaia, où ils font escale. Là, il tombe sur Jolivet et Blount embarquent avec eux. Ils sont attaqués par une grande meute de loups qui profite de la glace à la surface pour atteindre le radeau, ils tuent un grand nombre d’entre eux puis la meute s’en va, effrayée par l’incendie par les Tartares d’un village nommé Poshkavsk. Le radeau parvient jusqu’à une sorte de barrage où il tombe sous le feu nourri de tir Tartares. Nadia et Strogoff se glissent sur un glaçon et dérivent lentement jusqu’à Irkoutsk.

Depuis le début de l’invasion, la ville se fortifie et se barricade pour faire face à l’invasion par exemple en créant des fortifications en terre. Ivan Ogareff se présente au grand-duc sous l’identité de Michel Strogoff et ça fait passer pour le courrier du czar pour tenter de gagner sa confiance et lui remets la lettre. Wassili Fédor le père de Nadia, est désigné chef des exilés sibérien dans la ville, et Ogareff lui parle de sa fille. Au moment où le traître Ogareff est sur le point d’ouvrir les portes de la ville aux assiégeants, Nadia et Strogoff pénètrent le plais du Grand-duc et trouvent l’imposteur, et alors qu’il est sur le point de tuer Nadia, Strogoff arrive et se bat contre lui et parvient à le tuer. Strogoff dévoile la supercherie au Grand-duc, tandis que les troupes russes du général Kisselef arrivent et repoussent les attaques des Tartares. Strogoff a réussi à gagner son duel contre Ogareff, car en réalité il n’a pas perdu la vue, en raison des larmes qui coulaient sous ses paupières et a préservé sa vue Strogoff se gardant de dévoiler ce fait afin qu’il ne représente plus de danger aux yeux des Tartares. Nadia retrouve son père Wassili Fédor, puis elle se marie avec Strogoff et vont s’établir chez son père à Saint-Pétersbourg. Jolivet et Bount les rejoignent à Irkoutsk, puis ils partent vers Péking en Chine pour couvrir les réactions chinoises face à cette déplace de l’invasion.

Commentaires

C’est un grand roman d’aventures, qui aborde de nombreux thèmes comme la famille et la filiation, le courage, l’abnégation et la loyauté a envers son pays, l’univers de la Russie