Nouvelles histoires extraordinaires15 minutes de lecture
Le Démon de la perversité
Un homme livre on sentiment concernant les actes de ceux qui agissent mal et pouvant nuire à leur propre personne, ce qu’il appelle le démon de la perversité. Il explique alors comment il a tué un homme avec une bougie émettant un gaz toxique, bien que l’autopsie révèle une mort naturelle, puis il a hérité de la fortune de cet homme. Par la suite, il ressent un besoin irrépressible d’accuser ce meurtre, le conduisant à être arrêté, jugé, et condamné à mort par pendaison.
Le Chat noir
Un homme, amoureux des animaux depuis sa plus tendre enfance, finit un soir lorsqu’il rentre saoul chez lui, par arracher un œil de son chat noir nommé Pluton, après qu’il l’ai griffé. Quelques temps après toujours saoul, il le tue en le pendant, mais la nuit suivante, sa maison subit un incendie qui la détruit complètement, dans laquelle il découvre sur le seul mur rescapé la figure gigantesque d’un chat pendu. Pendant, plusieurs mois, il est torturé par le souvenir de son chat et de la cruauté de son crime gratuit, ce qui le pousse à en chercher un autre. Il finit par recueillir un chat abandonné dans les bas-fonds de la ville, en tout point identique à Pluton, mais avec une tache blanche en plus sur la poitrine. Le chat est bien accueilli par sa femme, mais à mesure que l’amour et la loyauté du chat augmente envers lui, il ressent de l’aversion et de la haine pour ces sentiments, le poussant à vouloir le tuer, sans passer à l’acte ayant toujours le souvenir du meurtre de Pluton en tête. Un jour descendant à la cave, le chat est à deux doigts de le faire tomber, ce qui provoque chez lui une rage folle, qui le pousse à prendre une hache pour le tuer mais sa femme intervient et lui retient le bras au dernier moment, puis ayant perdu la raison, il tue sa femme et décide de cacher le corps derrière la maçonnerie des murs de cette cave. Il veut trouver le chat pour le tuer, mais ne le trouve pas, puis quatre jour après la disparition, la police inspecte la maison à la recherche de sa femme ; dans la cave, ils ne trouvent rien mais au moment de repartir, ils entendent une sorte de gémissement, puis détruisent le mur où ils trouvent le corps de la défunte et le chat vivant, que l’homme avait enterré vivant sans le savoir et qui a émis un bruit imitant la voix de la femme.
William Wilson
Un homme vit en Angleterre, sous le pseudo de William Wilson. Il fait ses études dans campagne anglaise à l’école Bransby, où il est l’un des meilleurs sur tous les points, lui procurant fierté et attitude hautaine. Un jour, un nouvel élève apparait, mais qui a la particularité d’être aussi talentueux et intelligent que lui, ce qui attise en lui une certaine jalousie malgré une concurrence profitable. Les ressemblance sont particulièrement troublantes puisque l’homme s’habille comme lui et possède les même manière et habitudes, qu’il se nomme comme lui William Wilson, a le même physique et la même physionomie du visage si bien qu’ils peuvent être confondus, mais également une voix très semblable quand le second parle sans hausser le ton. Wilson pénètre la chambre de son double un soir, et apeuré par le visage lui rappelant le sien, décide de quitter l’école ; il retourne quelques mois chez ses parents pendant trois années, vit de débauche et de passivité, puis reprend ses études à Eton et à Oxford, puis. Deux ans plus tard, Wilson ruine un amis alcoolisé au jeu, mais un inconnu masqué, son double, se présente et dénonce ses tricheries et lui demande de quitter le pays. Wilson part pour l’Europe, puis à Rome lors du carnaval quand il tente de séduire une femme mariée, il retrouve son double Wilson, il le tue en duel à l’épée, mais voyant son propre reflet dans un miroir, il voit celui de son double qui déclare qu’il s’est tué lui aussi par la même occasion.
L’Homme des foules
Un homme contemple en Angleterre la foule bigarrée de la rue dans laquelle il reconnait commis ou employés de maison, escrocs ou voleurs à la tire, mendiants, colporteurs, prostituées, travailleurs ou marchands, puis à mesure que la nuit avance, les protagonistes changer également pour des traits plus marqué. Soudain, il aperçoit un vieil homme dont le visage l’interpelle, et décide de le suivre. Le vieil homme déambule sans repérer son suiveur dans différents quartier de Londres, rues principales, quartiers malfamés, théâtres, bazars, et ne s’arrête jamais. Éreinté de cette filature, l’homme finit par arrêter et se met devant lui, mais le vieil homme ne le voit même pas, lui laissant pensé qu’il est le criminel idéal voulant être seul dans la foule, dont on ne peut rien apprendre et qu’il est inutile de suivre
Le Cœur révélateur
Un homme héberge un vieil homme au regard énigmatique et effrayant, dont un œil bleu a pour dont de hanter le bailleur, un regard qu’il compare à celui d’un vautour. Sept soirs de rang, l’homme passe doucement la tête dans la chambre du vieillard et allume sa lanterne, mais ses yeux sont toujours fermé. La huitième nuit après avoir comme à l’accoutumée mis une heure pour pénétrer la chambre, il voit enfin l’œil ouvert. Le vieil homme semble se réveiller s’assoir puis se recoucher, avant de se relever pour demander si quelqu’un est là pour finalement s’étendre à nouveau. Il perçoit alors distinctement les battements du cœur de l’endormis, puis lui saute dessus et lui renverse son lit dessus, et reste dessus jusqu’à qu’il meurt étouffé. Il décide de découper et de cacher le corps sous le plancher de sa chambre située à l’étage. Mais la police se présente quelques heures après durant la nuit, prévenue par un voisin ayant entendus du bruit. Les agents ne trouvent rien et rassurés par un prétexte de départ en voyage du locataire, l’homme commence à engager la conversation dans la chambre du drame ; cependant, l’homme commence à entendre une sorte de cliquetis qui résonne, et qui se fait de plus en plus distinct à mesure qu’il hausse la voix pour couvrir le bruit. Sa tension nerveuse augment petit à petit et atteint son paroxysme alors que la police ne veut pas partir bien qu’elle ne soupçonne rien. L’homme entend bien le bruit, qu’il croit être au départ une montre enfermée dans un coron, puis le bruit se fait plus assourdissant, l’homme reconnait le cœur du vieil homme défunt qui bat la chamade, faisant perdre contrôle à son meurtrier qui avoue le meurtre pour se libérer de cette pression intenable et révèle l’emplacement du corps.
Bérénice
Un homme nommé Egæus vit dans son manoir hérité de génération en générations d’une grande famille. L’homme atypique, persuadé que son âme a déjà vécu d’autres vies avant celle-ci, souffre d’une maladie du type monomanie aggravée par consommation immodérée d’opium, qui agit néfastement sur son attention, et l’oblige à rester l’esprit bloqué, l’attention focalisée, ou figé irrémédiablement sur quelque chose, un objet, une image. Il vit en couple avec sa cousine Bérénice, qu’il n’aime pas, et qu’il ne trouve pas belle, atteinte elle aussi d’une étrange maladie inconnue provoquant des crises d’épilepsie la plongeant en catalepsie la laissant pour morte dont elle sort soudainement. Un jour, il ne sait pourquoi mais il lui propose le mariage, puis se présentant amaigrie et pâle devant lui, il fait une fixation sur ses dents et en devient obsédé. Quelques jours après une nouvelle crise aiguë, laisse Bérénice pour morte. Egæus est obligé de veiller le corps dans le cercueil dans lequel il croit voir un doigt bouger, puis, tandis que sa bouche est couverte, il s’aperçoit que le tissus a bougé laissant apparaitre sa bouche déformée et ses dents sur lesquels il se focalise. Dans l’impossibilité de bougé, il ezt cloué sur place, avant de finalement réussir à passer dans la pièce d’à côté. Le lendemain, les domestiques viennent le réveiller, pour le prévenir que la tombe a été profanée et que le visage de Bérénice a été mutilé ; il trouve une boite proche de lui sur la table, qu’il fait tomber malencontreusement, et dont s’échappent un matériel dentaire et trente-deux, tandis qu’il se réveille avec les mains pleines d sang et de boue et qu’il trouve également une pelle.
La Chute de la maison Usher
Un homme reçoit de son amis d’enfance Roderick Usher, une lettre lui demander de venir chez lui au plus vite en raison d’un mal étrange qui le frappe, une maladie mentale. Poussé par le caractère contraignant de la lettre, l’homme se rend chez son meilleur amis et découvre une maison lugubre à proximité d’un étang, menaçante et intrigante, où il est accueilli par le domestique et le médecin de famille. Il découvre un homme affaiblit, mourant, hirsute, enfermé depuis plusieurs années, qui déprime notamment en raison de la mort imminente de sa sœur jumelle Madeline. Il l’entrevoient notamment dès le premier jour et est surpris par son état de délabrement physique et son apparence comme son frère cadavérique. Les deux hommes passent plusieurs jours à lire, peindre ou regarder des peintures, puis Roderick annonce la mort de sa sœur, son désir de la conserver deux semaines dans les tombes du sous-sol de la maison avant de la mettre dans le caveau définitif. Pendant plus d’une semaine, il voit le comportement de Roderick changer considérablement et commence à entendre des bruits, notamment la nuit. Un soir de tempête, ce dernier vient dans sa chambre, son ami l’éloigne de la fenêtre et décide de lui lire un roman mettant en scène un chevalier entrant une maison ou est caché un dragon et où figure un bouclier. Plusieurs actes du récits sont ponctués par des bruits dans la maison que Roderick pense venir des profondeurs où est Madeline tandis que sont amis les ignore. Il devient de plus en plus hystérique à la fin du récit puis il reproche à son amis, qu’il a lui-même enterré sa sœur vivante et qu’elle est derrière la porte, tous ces bruits étant provoqués par elle et sa remontée vers eux dans la maison. Elle ouvre alors la porte, et pénètre la chambre, arborant un teint cadavérique et un visage sanglant et s’affale sur son frère. Son ami fuit la chambre et la maison Usher, tandis qu’il voit une lumière jaillir et grandir de la fissure qu’il avait repéré sur la façade à son arrivée, puis la maison s’écroule et disparait complètement dans l’étang.
Le Puits et le Pendule
Un homme se réveille, et avant même d’ouvrir les yeux, il se remémore qu’il vient d’être condamné par le terrible tribunal religieux de l’Inquisition à Tolède. Lorsqu’il ouvre les yeux, il se rend compte qu’il est dans l’obscurité la plus totale, et ne sait pas quelle a été la sentence, s’il est condamné à mort ou emprisonné. Il parvient à se lever, et à tâtons trouve les murs lui dévoilant sont enfermement dans une sorte de cachot assez grand. Il s’endort plusieurs fois, sans notion de temps puis se réveille et trouve à côté de lui une écuelle avec de la viande et une cruche d’eau. Il utilise une lanière arrachée à sa tunique pour marquer un angle de la pièce afin de créer un repère mais tombe en glissant dessus, ce qui lui permet de découvrir au centre un puits aux odeurs nauséabondes. Lorsqu’il se réveille après sa chute, il constate une lueur dont il ne peut déterminer la provenance, qui lui permet dé découvrir la physionomie carrée de la pièce façonnée de murs métalliques, en réalité beaucoup plus petite, qu’il ne l’avait envisagée. Il se retrouve là attaché couché sur le dos sur une sorte de banc en bois, avec seuls la tête et un avant-bras de libres. Il distingue toute une série de rats qui remontent du puits vers sa gamelle, attirés par la viande très salée qu’il mangera, servie sans eau, comme pour exalter une soif torturante. Il découvre de nombreux dessins plus ou moins effacé et délabrés sur les mur et au plafond assez, une sorte de représentation du temps tenant une sorte de pendule, lui laissant croire à la possibilité de pouvoir évaluer des durées ; mais en étudiant cet élément, il s’aperçoit progressivement qu’il est en mouvement, puis que se mouvement s’accélère imperceptiblement, tandis que le pendule se rapproche, laissant apparaitre une sorte de croissant de lune à l’aspect tranchant, qu’il reconnait sans s’y méprendre à une sorte de lame, qui va irrémédiablement lui ôter la vie à la fin de son cycle, puisqu’il balance perpendiculairement au niveau de son cœur. La descente graduée et lente lui font endurer plusieurs jours de tortures psychologiques, qui le pousse à espérer plus rapidement la fin, et quand la lame en métal est toute proche de lui, il décide d’enduire ses liens du jus de sa viande pour attirer les rats affamés afin qu’ils les rongent. In extremis, il parvient à se dégager, puis voit la lame être retirée, lorsqu’il s’aperçoit que la lumière provient d’une sorte de fissure faisant le tour de sa prison, probablement du feux qui commence à faire rougir les murs de métal, laissant apparaitre plus distinctement les formes démoniques. Quand les murs enflammés se reprochent de lui pour le resserrer et laisser un nouveau dessin de terreur au contact de son corps, il tente de gagner le puits, mais se ravise par peur et crainte d’une mort inéluctable, puis contre toute attente, le rapprochements des parois cessent, et un homme pénètre les lieux, le général Lasalle de l’armée Française, qui vient de prendre la ville de Tolède et arrêter les agissement de l’Inquisition, lui tend le bras et le sauve de la mort.
Hop-Frog
Hop-Frog est un bouffon, nain et boiteux, à la cours du roi, qui avec sa meilleur amie, une naine nommée Tripetta cependant bien proportionnée, a été elle aussi enlevée dans un pays lointain. Le jour de l’anniversaire de Hop-Frog, le roi le fait saouler pour attiser son imagination, et lui demande de trouver une idée de costume et de mise en scène, pour une sorte de bal costumé à venir. Mais lorsque Tripetta intervient pour demander au roi de cesser de l’abreuver outre mesure, il s’énerve et il lance son verre d’alcool au visage, encouragé par ses sept ministres et conseillers personnels. Hop-Frog lui en tient rigueur et décide sur le champ de fomenter une vengeance, en lui proposant, de jouer au jeu des Huit orangs-outangs enchainés, originaire de son pays, pour captiver l’admiration de sa cour. Le roi accepte et lors du bal Hop-Frog les déguisent dans des costumes réalistes et les enchaine tous ensemble. Il les pend alors au dispositif central du lustre de la pièce, que Tripetta a pris le soin de déplacer, puis sautant sur eux, il dévoile à la cour médusée et positivement distraite l’identité des huit primates, le roi et ses ministres, puis l’accuse celui-ci de violence gratuite envers une femme sans défense, avec la complicité couplage de témoins encourageants à ce crime, puis il met le feu au costumes qui brule et tue les fautifs, avant qu’il ne s’échappe par le toit avec Tripetta, pour disparaitre à jamais.
La Barrique d’Amontillado
Un noble de la famille Montrésor (dont la devise est « nul ne m’offense impunément ») veut se venger d’un autre noble nommé Fortunato, mais ne lui tient dans l’immédiat pas rigueur préparant sa vengeance. Un jour, il parle à Fortunato, porté sur le vin, fin buveur et grand connaisseur, d’une barrique d’Amontillado (vin espagnol) et réussit, attisant sa convoitise en prétextant faire appel à un certain ami commun nommé Luchesi, que Fortunato tient pour peu talentueux en matière d’œnologie, à le conduire sous son château, dans la crypte la plus profonde, à gouter le vin, pour s’assurer que ce n’est pas du simple Xérès. Alors que Fortunato est ivre en raison du vin qu’il a bu, pour pallier à la présence de nitre prétexté par le Montrésor dans ses caves, il réussit à l’enchainer puis il construit un paroi et l’emmure vivant. Cinquante ans plus tard, le Montrésor confirme l’homme toujours enchainé et prononce « in pace requiescat » (repose en paix).
Le Masque de la mort rouge
Le royaume du prince Prospero est frappé par une peste étrange appelée la Mort rouge, qui fait rougir le visage de ses victimes avant de les tuer. Il décide de s’enfermer avec milles des plus valeureux et solides convives dans une sorte de demeure, fermée par un mur d’enceinte pour se protéger de la maladie. Le soir d’un bal masqué, sept pièces sont décorées sur le thème de différentes couleurs, dont la dernière est le rouge rappelant la maladie. L’atmosphère est étrange, la lumière aussi produite par des feux placés à l’extérieur éclairant par les fenêtres teintant chaque pièce de sa nuance. Mais un homme étrange au masque rouge, puis qui arbore des habits et un masque aux couleurs de la maladie attire l’attention de tous, tandis que la musique est constamment interrompue par une horloge sourde et bruyante retentissant à chaque heure jusqu’au douze coups de minuit. Le prince exige que l’inconnu provocateur en rouge soit attrapé mais personne le fait, même quand il s’approche de lui, puis malgré sa couardise passagère Prospero traverse les pièce se jette sur lui avec un poignard mais tombe instantanément mort au sol. Là alors, plusieurs personnes lui sautent dessus, mais s’aperçoive que cet personne est constitué de vide, et est en réalité la Mort rouge personnifiée, puis tous ceux présent tombe mort de la mort rouge au même moment quand l’horloge s’arrête.
Le Roi Peste
Deux matelots nommés Hugh Tarpaulin et Legs, en escales à Londres sur la Tamise, vont boire sans argent dans une taverne, puis partent sans payer, et sont poursuivis par la tavernière. Ils traversent une villes décimées par la peste laissant une population clairsemée, atteignent des quartiers malfamés et délabrés ou laissés à l’abandon, puis pénètrent une demeure sombre et lugubre, où ils sont accueilli par une volée de cris démoniaques, en réalité un magasin de pompes funèbres. Dedans, le duo découvre six personnages atypiques, ou difformes, haut en couleur, autour d’une table en train de festoyer, buvant de l’alcool dans des demi cranes humains, alors qu’un squelette est pendu au-dessus de chacun d’eux. Ceux-ci nie que le propriétaire des lieux soit Wil Wimble et se présente comme la famille royale, du roi Peste Ier et reine Peste, l’Archiduc Pest-Ifère et le duc Pest-Ilentiel, le duc Tem-Pestueux et l’Archiduchesse Ana-Peste. Ils son invités à la table de leurs hôtes, mais font preuve d’impolitesse en refusant les boissons proposées, conduisant le roi à les condamner à boire ce qu’ils ne voulaient pas. Tarpaulin est plongé dans une barrique d’alcool où il se noie, mais Legs, tue l’un des convive, réussit à extirper son amirs en renversant l’alcool qui en noie un second, puis ils quittent les lieux avec précipitation et s’enfuient vers leur navire en emportant avec eux la reine Peste et l’Archiduchesse Ana-Peste.
Le Diable dans le beffroi
Le très ancien village Hollandais de Vondervotteimittiss, est particulièrement atypique et terriblement singulier, au fond d’une vallée, un clocher central d’où rayonnent soixante maisons identiques à la manière d’un cadran, aux jardins aussi parsemées de soixante choux. Tous les habitants sont identiques, un vieil hommes et une vieille femme par maison avec des enfant jouant avec cochons, et tous ces habitants sont obnubilé par l’heure qu’il est et les choux, y-compris le gardien unique de l’horloge centrale, et sont persuadés qu’il n’existe rien de bon ailleurs. Un jour à midi moins trois, un étranger jouant d’un gros violon, repéré par tous les villageois, pénètre le village et à l’insu de tous, maitrise le gardien, et fait sonner une treizième heure à midi. Tout le visage est décontenancé et la confusion règne quand un nuage vient recouvrir les lieux, les animaux prennent panique, les choux deviennent rouge, tandis que l’étranger qu’ils prennent pour le diable est assis sur le gardien qui fait gratter son violon, puis le narrateur quitte le village.
Lionnerie
Histoire humoristique très courte, absurde et illogique de Robert Jones de Fum-Fudge, présentant un homme qui nait avec un nez superbe, qui apprend et maitrise la nosologie (science du nez) très tôt. Puis suscitant l’admiration de tout ceux qui le contemplent, il est présenté au prince de Galle, et à de nombreuses choses ou êtres, à une duchesse au club Almack (Londres). Puis lors d’un duel avec un homme, l’électeur de Bluddennuff, il lui coupe le nez avant de retourner vers son père.
Quatre bêtes en une
Au temps de l’Empire Perse, deux observateurs semblant provenir du temps présent de l’écrivain ou du narrateur, traversent la ville d’Antioche parée de ses beautés ; le roi Antiochius passe devant le temple d’un dieu simiesque, déguisé en caméléopard jusqu’à l’hyppodrome, après la mise à mort de milliers de gens, quand des bêtes s’échappent dans les dévorent des gens et provoquent une émeute, les observateurs se cachent.
Petite Discussion avec une momie
Chez le docteur Ponnonner, et plusieurs ais dont des scientifiques ou égyptologues nommés Gliddon ou Silk Buckingham, un ami du docteur est convier pour inspecter inspectent des momies découvertes et ramenée de Libye par le cousin de Ponnonner. La première caisse est marquée Allamistakeo, et la seconde et la troisième sont en forme de cercueil. Il sortent le corps de la dernière, la dénudent et commencent à étudier sa composition et évoquent l’usage d’une pile de Volta. ils font des incisions sur la tempe puis font pénétrer du courant, ce qui ferme les yeux de la momie, puis sur un doigt de pied, qui bouge, et finalement une dernière incision sur le nez pour y faire pénétrer du courant électrique. La momie se réveille alors et leur reproche dans un égyptien le plus pur de la traiter avec brutalité. Après un effarement non dissimulé, les savants comment un dialogue avec ce comte, dans lequel ils apprennent son origine, 5 000 ans plus tôt, vivant pendant près de 800 ans, appartenant à la race du Scarabée, et qu’il a été momifié avec tous ses organes, lui permettant d’être toujours vivant. Puis vient une opposition, les êtres modernes mettant au défi la momie de dire que leur science était à l’époque plus forte, et vice-versa. L’opposition réciproque aborde différents sujet, la mécanique, l’architecture, la science, puis quand Ponnonner évoque des médicaments de son inventions, la momie s’avoue vaincue et se couche pour jamais se réveiller. L’ami du docteur et narrateur évoque après coup cette péripétie, et son dédain pour sa vie actuelle et son époque au 19e siècle, et évoque l’idée de se faire embaumer pendant 200 ans.
Puissance de la parole
Des êtres immortel, peut-être des anges, Agathos, répond aux question du jeune immortel Oinos ; il lui dévoile que la Terre a péri et remet la création par Dieu en question, et dévoile qu’il a créé la vie.
Colloque entre Monos et Una
Monos décédé quelques mois auparavant, voit arriver comme lui ressuscité dans l’au-delà sa tendre et aimée Una ; ils évoquent la civilisation ou plutôt l’existence sur Terre, puis débattent sur la mort et son processus. monos détaille tout le cheminement du passage de son âme à l’état de conscience, jusqu’à l’arrivée de Una auprès de lui
Conversation d’Eiros avec Charmion
Charmion discute avec Eiros, qui vient de mourir lui-aussi, cette dernière lui expliquant comment la Terre a péri, en raison d’une comète approchant dans sa direction. Au départ la population est euphorique, puis certains parlent d’une destruction totale en cas de percutions, par le feu, d’autres de dégât minimes, alors que certains pensent qu’il n’y aura aucune conséquence ou n’y croient pas. Pourtant la comète s’approche de plus en plus, provoquant différentes réactions de panique, mais une allégresse est finalement remarquée à l’approche de l’astre, provoqué par la raréfaction de l’azote dans l’atmosphère, en raison de la composition de la comète ; puis finalement la comète embrase la Terre entière avant de la percuter, en raison de la forte teneur en oxygène de l’air.
Ombre
Dans un palais de la cité de Ptolémaïs, Oinos festoie avec six autres personnes, en présence du cadavre du jeune Zoïlus, quand une ombre d’un être à la forme indéfinissable apparait. Pris de terribles effrois, l’assemblée est médusée, mais Oinos finit par lui demander son nom, la chose déclarant d’une voix composée de milliers d’autres de leurs amis disparus, qu’elle est Ombre et vit dans les catacombes de la ville.
Silence
Un démon sort d’une tombe et place sa main sur la tête du narrateur pour lui raconter une histoire dont ce dernier est le protagoniste. En Libye le fleuve Zaïre charrie des eaux jaunâtres, bordé par des étendues de nénuphars ; les eaux bouillonnent, puis la pluie qui se met à tomber se transforme en sang. Il voit un rocher sur lequel est gravé le mot Désolation, au sommet duquel il aperçoit subitement un homme de la Rome antique étrange et tourmenté, déclarant être un Dieu. Soudain, il appelle les hippopotames et une tempête se lève, tandis que les nénuphars commencent à gémir, mais l’homme au rocher ne réagit pas, tout se clame laissant place au silence, mot qui remplace l’autre sur le rocher. L’homme finit par s’en aller apeuré. Le démon retourne alors dans sa tombe.
L’Île de la fée
Le narrateur se promène dans la nature et s’étonne de la beauté des lieux, puis il trouve un ruisseau au bord duquel il s’endort et se met à rêver ; au milieu du cours d’eau, une petite île possède une moitié verdoyante et lumineuse, tandis que l’autre est sombre, bien qu’elle reste belle. Puis il voit alors une fée sur un petit bateau qui en fait le tour, et celle-ci et joyeuse et rayonnante dans la lumière, mais devient triste et ombreuse quand elle passe dans la pénombre. Il lui semble chaque tour qui se répète dure une année pour elle et à chaque fois, si son plaisir augmente du côté éclairé, elle finit par devenir très sombre du côté non-éclairé, pour ne plus être visible du tout. Quand le soleil disparait, il n’arrive plus à la voir et ne sait pas ce qu’il est advenu d’elle.
Le Portrait ovale
Un homme blessé, se réfugie dans un château récemment abandonné dans la chaine des Appennins en Italie, et accompagné de son serviteur Pedro il s’installe pour une nuit dans une petite chambre. À la nuit tombée, ne trouvant pas le sommeil, il contemple la multitude de peintures accrochées aux murs, puis il découvre un portrait ovale d’une jeune fille presque adulte, qui le subjugue et l’intrigue ; il décide alors de lire les secrets de ce tableaux grâce au livre expliquant toutes les œuvres de la pièce, trouvé sur le lit. Le sujet gaie, belle et amoureuse d’un peintre célèbre pose à sa demande, bien qu’elle considère l’art comme sa seule rivale, dans une chambre peu éclairée du château. La tâche prend plusieurs semaines au peintre obnubilé par son œuvre, qui ne voit pas que sa femme dépérit et perd de sa beauté. Le tableau de un chef-d’œuvre incroyable à mesure qu’elle devient mourante et quand il place la note finale, le dernier ajout de peinture, celle-ci meurt tandis qu’il s’extasie devant sa réalisation qui semble vivante et y voit la vie elle-même.
Commentaires
C’est un recueil de nouvelles fantastiques dont certaines sont célèbres comme La Chute de la maison Usher ou Le Chat Noir.
- Nouvelles histoires extraordinaires
- Edgar Allan Poe
- 1857
- Folio Classique (2006)
- Traduction par Charles Baudelaire
- 9782070338979
Également dans ma collection
C’est un recueil de toutes les nouvelles de Poe, contenant notamment celles non-traduites par Baudelaire, les essais et les articles, les notes de marge et les poèmes. Les traductions sont principalement celles des historiques Baudelaire, et Mallarmé pour les poèmes, mais certaines ont été remplacées au profit de traductions moins connues.
- Contes, Essais, Poèmes
- Edgar Allan Poe
- 18e siècle
- Robert Laffont – Bouquins (1990)
- Traduction par Baudelaire, Mallarmé, et divers traducteurs
- 2221049373