Paris au XXe siècle3 minutes de lecture

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Michel Dufrénoy, est un étudiant qui vient de gagner un prix de vers latins dans l’école immense Société Générale de Crédit Instructionnel. Fils d’un artiste musicien et âgé de 16 ans originaire du Morbihan, il habite chez son oncle Stanislas Boutardin et sa tante Athénaïs, en 1960 dans un Paris moderne. Le train, à air comprimé et assemblé par électromagnétique, circule sur des viaducs en hauteur, sous lesquels circulent les piétons à l’abri, avec des stations aux premiers étages des maisons. Au sol, les automobiles sont propulsées par des moteurs à hydrogène. Son oncle, banquier et directeur de la Société de Catacombes de Paris et de la Force motrice à domicile, qui aspire l’air et la distribue dans les catacombes de parie pour la distribuer dans la ville, notamment pour les trains, impose à Michel apeuré par les métiers artistiques, dès le lendemain de son dernier jour d’étude, de postuler à la Banque Casmodage et Cie, où travaille son fils Athanase.

Le lendemain, Michel se rend dans l’une des plus grande librairie de Paris, mais ceux-ci ne connaissent ni Hugo, ni Balzac ou Lamartine, et ne proposent que des livres de science ou de technologie, appliqués à l’industrie ou à la médecine. Il part pour la Bibliothèque impériale où il semble également compliqué d’obtenir des livres pour un non-scientifique, mais il y rencontre un vieil homme qui se dévoile être son oncle Huguenin, le frère de sa mère, qui a été écarté, rejeté et ostracisé par la famille car il travaille dans les arts. Huguenin a suivi de loin son neveu et l’a reconnu, après une chaleureuse retrouvaille promettant des entrevue, le vieil homme conseil à Michel de ne le voir que très rarement et suivre les volontés de son oncle Boutardin pour éviter le même sort que lui. Il travaille plusieurs semaine chez Casmodage sur une sorte d’ordinateur calculatrice, mais commet des erreurs régulières qui oblige la direction à le changer de poste. Il communique par correspondance avec Huguenin. Il est en charge de lire des articles à Quinsonnas, un employer âgé de 30 ans qui doit les inscrire dans un Grand livre. La veille de sa prise de poste, il fait du somnambulisme et rentre par effraction à la banque. Il travaille à ce poste qui ne le passionne pas, puis sympathise avec le scribe, qui s’avère être passionné de musique finalement un artiste. Ce dernier l’invite chez lui, à l’intérieur moderne, escamotable et transformable, pour discuter de musique et de la société et se ses projets, en présence d’un ami, Jacques Aubanet, qui comme Michel ou Quinsonnas travaille pour vivre, mais a au départ pour profond désir de devenir militaire. Quinsonnas déplore la disparition de la musique, au profit d’une nouvelle musique dissonante et sans règle. Quelques mois passent et Michel s’accommode de son emploi, voyant régulièrement ses deux nouveaux amis. Il se rend chez l’oncle Huguenin et grâce à la bibliothèque de ce dernier font une revue de tous les grands auteurs français qui ne sont plus lus, et les comparent à une armée. Là, arrive un ami de Huguenin, ancien professeur de Michel nommé Richelot et sa petite-fille Lucy âgée de 15 ans. Ils partent tous au port de Grenelle se promener, où ils ne peuvent que constater l’incroyable développement de la marine, tant militaire que marchande, mais absorbés l’un par l’autre, Michel et Lucy n’en voient que peut de choses. Quelques jours après à la banque, Michel interroge Quinsonnas sur les femme, qui livre son avis expliquant qu’il ne reste plus de vraie femme et sa révulsion pour le mariage et ce qu’il est devenu. Quand Michel lui dévoile s’être épris de Lucy, Quinsonnas s’énerve et tâche avec plusieurs encres le Grand Livre de consigne des opérations financières, ce qui pousse le patron à les renvoyer tous les deux. Ils rendent visitent à Huguennin, qui fait la connaissance du scribe, puis cherche à trois quelle activité professionnelle exercer, mais ils déplorent la disparition dans cette société du XXe siècle des métiers de peintre, de sculpteur ou de journaliste. Quinsonnas dévoile sa décision de partir à l’étranger pour devenir célèbre. Michel est rapidement engagé au Grand Entrepôt dramatique, qui dirige tout le théâtre en le contrôlant, le réécrivant et le banalisant au plus médiocre. Mais aussi rapidement, cinq mois après, il quitte de lui-même cet emploi, n’étant pas fait pour réécrire de la comédie, ni des pièces dramatiques. Quinsonnas part en Allemagne pour trouver le succès, et laisse son appartement payé trois mois à l’avance à Michel, qui tombe éperdument amoureux de Lucy et se met à écrire un livre de poésie, Les Espérances, mais qu’aucun libraire ne veut éditer. Il voit régulièrement Huguenin et Richelot, mais finit dans la misère et le froid d’un hiver rigoureux, dépensant sa dernière pièce pour offrir des fleurs à Lucy. Il se rend chez Lucy, mais le gardien lui dévoile que son grand-père n’a pu payer le dernier loyer et qu’ils ont été expulsés. Michel perd les pédales et part dans paris, où il est agressé par la lumière omniprésente et pas l’électricité qui a envahit la ville, même dans des lieux célèbres comme Notre-dame, ou durant des exécutions publiques, dans lesquelles il constate que les gens ne sont plus décapités mais électrocutés ; il ne retrouve cependant pas Lucy et son grand-père. Il se rend au cimetière du Père-Lachaise, où il contemple de nombreuses tombes d’artistes célèbres, puis dans sa frénésie ou folie, il perd connaissance et s’évanouit sur le sort enneigé.

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C’est un roman d’anticipation non-publié dans les années 1860, retrouvé à la fin des années 1980 par la famille Verne et publié en 1994.