Rendez-vous avec Rama5 minutes de lecture
En 2077, un énorme astéroïde frappe la Terre dans le nord de l’Italie, détruisant la ville de Padoue, de Vérone ou Venise. L’humanité décide de surveiller les objets célestes en mouvement ou en approche de la Terre, un programme appelé Spaceguard. En 2130, celui-ci a répertorié près d’un demi-million d’objets de tailles diverses. Toutefois, les astronomes dont le docteur William Stenton découvrent un corps céleste important en approche qu’ils appellent Rama (inspiré de la religion Indoue) dont la trajectoire incertaine va pénétrer le système solaire en ligne droite vers le Soleil pour repartir dans une boucle et le retraverser. Cet objet atypique ne reflète pas la lumière comme le fait de coutume un astéroïde, mais Stenton repère surtout qu’il tourne à une vitesse folle, pour plus de 40 km de diamètre, sa rotation s’effectue en 4 minutes. Après quelques mois de tergiversations, les scientifiques envoient depuis le satellite Phobos de la planète Mars une sonde appelée Sita pour photographier Rama, qui produit des clichés dévoilant sa nature. Rama n’est finalement pas un objet céleste mais une construction artificielle en rotation, un cylindre lisse de couleur grise fermé à ses deux extrémités d’une longueur de 20 km et de 50 km de diamètre, preuve de l’existence d’une intelligence extraterrestre, synonyme d’une rencontre historique avec une civilisation inconnue. Quelques mois après, le vaisseau en Endeavour en patrouille non loin de là est affecté à cette rencontre. Le comandant Norton pose son vaisseau sur une extrémité de l’engin, à proximité d’une trace repérée, pour une durée de trois semaines jusqu’à son redécollage de retour dans le système solaire. Norton sort la surface de cette objet avec le lieutenant Karl Mercer et trouvent une écoutille qu’ils arrivent à ouvrir, puis pénètrent à l’intérieur de ce vaisseau.
Explorant avec l’accord de la nouvelle Comission Rama, les présentants des différentes Planètes Unies (planètes ou satellites du systeme solaire colonisés par l’homme), dont son président le docteur Bose, ou les spécialistes Perera ou Salomon, ils découvrent une cavité extraordinairement vaste et un immense dédale de couloirs et d’escaliers, mais ne rencontrent aucune vie, malgré toutes les recherches et tous les prélèvements effectués. Malgré l’absence de forme de vie intelligente, la commission statue que le vaisseau, une sorte d’arche lancée par une civilisation en perdition, a pu être envoyé des milliers, voir des millions d’années auparavant, n’a pas rencontré d’étoile depuis des centaines de milliers d’années, et semble pourtant avoir pour destination le système solaire. Le commandant Norton descend de plusieurs dizaines de kilomètres à l’intérieur où il trouve une atmosphère de plus en plus respirable pour l’homme à mesure qu’il descend profondément, puis il est rejoint par une vingtaine de membres de l’équipage par petits groupes, comme Calvert, Myron, Ernst, ou Rodrido pour explorer et organiser les recherches, constituer un camp de base appelé Alpha, où y acheminer du matériel grâce à un système de descente par parachute, depuis le point d’atterissage appelé Moyeu, situé sur l’axe de giration du vaisseau et endroit où la rotation est moins forte ainsi que la gravité. Ils tombent sur divers cavités immenses ou canaux dont ils appellent le plus grand Vallée droite, ainsi qu’au centre de Rama, une sorte d’étendue d’eau gelée constituant une sorte de banquise en forme de rouleau qu’ils appelent Mer cylindrique. Ils découvrent aussi ce qui s’apparente à plusieurs villes, qu’ils nomment Paris, Londres, Moscou, Rome ou New York. Cependant, tandis que Norton découvre des sortes de tranchées géantes sur les parois qui s’illuminent et qu’il associe à des soleils linéaires, la Mer Cylindrique se met à dégeler et révèle sa nature aquatique, à mesure que toute l’atmosphère du vaisseau se réchauffe. Norton et son équipe constate que la mer est alimentée par une cascade et en comporte une autre à son autre extrémité, et que l’eau a pris par endroit une teinte verdâtre, provoquée par la présence d’une sorte de plancton biologique, qui selon leurs interprétations produit l’oxygène du vaisseau. Ils décident de partir explorer ces cités, et construisent pour cela un radeau, qui leur permet d’atteindre New York à quelques kilomètres, dont ils supposent que c’est en réalité une sorte d’usine. Le problème du moyen de locomotion pour voyager plus loin vers le sud se présente à eux en raison d’un précipice, quand James Pak propose d’utiliser un vélociptère de sa conception nommé Libellule qu’il utilise à des fins de loisirs, et qui permet de se déplacer dans des atmosphères sans pesanteur. Après quelques tests, Norton autorise Jimmy à pédaler sur son vélociptère restant sur l’axe du Moyeu en direction du sud, où il finit par s’arrêter sur des sortes de pics qui sont situés à l’extrémité de Rama. Mais rapidement, une intensité électrique importante produit des flammes qui mettent à mal son embarcation et détruisent progressivement ses ailes, l’obligeant à se poser à proximité. Cependant, lorsqu’il se réveille couché sur le sol, il est endolori, le corps meurtri et à côté de lui, les restes de son vélocipteur sont en train d’être démembré par ce qu’il prend au départ pour un crabe, mais qui s’avère être un robot qui récupère des matériaux. Celui-ci est indifférent à la présence de Pak, puis quand ce dernier s’approche de l’eau où il voit des formes bouger au fond, il croit voir une présence, comme une vague forme humaine mais qui s’avère être une hallucination. Pak commence à explorer les lieux environnants, où il trouve différents champs de culture mais qui sont stériles et comme anesthésie par le froid et une hibernation. Pourtant, son attention est attirée par une petite couleur, dont il s’approche, et trouve là une fleur, à tout le moins ce qu’il prend pour une fleur, mais qui pourrait être une sorte de corail ou de minéral. Il finit par cueillir cette fleur en coupant la tige, provoquant la rétractation de la tige dans le sol du vaisseau.
Norton est son équipe viennent chercher Pak avec le radeau qui utilise sa chemise comme un parachute puis ils repartent, mais ils ressentent une secousse qui provoque une vague gangereusee pour la survie de leur embarcation, lorsque Rama semble se réorienter de deux degrés, provoquant des à-coups. Ils passent cette lame de fond sans encombre, profitant de sa perte de puissance progressive, mais ils tombent sur différentes créatures qui se battent et se détruisent, une sorte d’étoile de mer mécanique, ainsi que d’un homar mécanique. Puis quand l’étoile accélère, ils font de même pour rejoindre la côte. Là, lors d’une pause, une sorte de créature ressemblant à une araignée mécanique, une boule dotée de trois yeux et trois pattes et des tentacules, se présente et explore le camp sans se soucier d’eux. Par la suite, bon nombre de ces créatures apparaissent et montent vers le Moyeu. La docteur Ernst qui désire en examiner un, profite que l’un de ces spécimens tombe inanimé, et le récupère. Ils découvrent alors que ces créatures sont uniquement composées de métal et d’un muscle et dotées de la vision, une sorte de robot biologique qu’ils appellent finalement biotes. Après de longues observations, ils comprennent que chaque type de biote a son rôle à jouer dans le vaisseau et est pourvu de capacités plus ou moins évoluées à leur tâche. Tandis que la Commission Rama s’étonne de ces découvertes, les Hermiens, dirigeants de Mercure lancent de leur propre décision et sans concertation un missile nucléaire à l’encontre de Rama en raison du danger que son arrivée représente pour l’humanité. Sur Rama, Rodrigo propose à Norton d’intercepter la bombe et de la désamorcer. Il utilise une sorte de scooter spatial pour rejoindre le missile, puis le désamorce avant de modifier sa trajectoire et l’éloigner dans l’espace. De retour dans Rama, ils décident de visiter l’un des bâtiments en découpant une ouverture notamment dans Londres, où ils trouvent des sortes de colonnes transparentes, affichant des sortes de bibliothèques d’hologrammes, qui représentent différents objets ou matériels, sorte de modèles qui supposément peuvent être utilisés pour fabriquer des répliques. Ils voient notamment une sorte d’armure destinée à une créature dotée de trois bras et trois jambes et d’une hauteur de 2,50 mètres, dont ils supposent qu’elle est destinée au Raméens. Tandis que tous les biotes partent avec précipitations se réfugier dans la Mer Cylindrique, l’intensité de la lumière commence à baisser, la vitesse de Rama se modifie, une sorte d’alarme se fait entendre, Norton et son équipe décide de quitter les lieux de toute urgence. Ils réussissent à s’éloigner dans leur vaisseau tandis que Rama continue sa trajectoire et la modifie même pour finir par se servir du soleil, pour reprendre de la vitesse et quitter le système solaire, en direction l’espace puis disparaitre.
Commentaires
C’est un roman de science-fiction, premier volet de la série Rama.
- Rendez-vous avec Rama
- Arthur Charles Clarke
- 1973
- J’ai Lu (1996)
- Traduction par Didier Pemerle
- 9782290010471