Robur-le-Conquérant5 minutes de lecture
Partout autour de la terre, des gens témoignent de manifestations étranges, sans rien apercevoir de précis, ni la population, ni les scientifiques. Certains supposent que c’est un monstre, d’autres un projectile, ou un appareil volant, d’autres entendent des bruits, de trompettes, des mélodies, Yankee Doodle ou Rule Britannia. Puis finalement pendant plus d’une semaine, de nombreuses personnes autour du monde décèle un pavillon flottant dans les airs. À Philadelphie le 12 juin, toute l’assemblée du Weldon-Institute, plus grand club de navigation aérienne du monde, discute âprement de problèmes techniques inhérents à la construction de leur dirigeable, le Go A Head, notamment le placement de l’hélice. Le président Uncle Prudent Quant, rival et méanmoins ami et chamailleurs de et avec Phil Evans, secrétaire du club, Jean Cip le trésorier acceptent de recevoir un certain Robur. Cependant, celui-ci met rapidement en doute l’efficacité de la voie qu’ils empruntent, le des appareils légers à portance, devant l’assemblée conquise qui le surnomme aussitôt Robur-le-Conquérant, lorsqu’il se prévaut d’avoir conquis les airs, et quand il vante la suprématie des machines volantes plus lourdes que l’air mais prometteuses. Il s’attire alors les foudres de tout son auditoire, mais il disparait quand il est sur le point d’être lynché. Aussitôt parti à sa recherche, Prudent, Evans et son serviteur un peu benêt Frycollin arpentent Fairmont-Park à sa recherche, mais ils sont tous les trois capturés par six hommes. Ils se réveillent dans une cellules dans un lieu qu’ils ne peuvent identifier et soupçonnent Robur d’en être l’auteur, mais soudain, celui-ci ouvre la porte et le rend leur liberté, confinés à 130 mètres au-dessus du sol, dans son engin volant l’Albatros.
Sur le pont, Robur leur décrit son navire, sorte de plateforme allongéee et arrondie portée par trente-sept hélices, actionnées par trois groupes motorisés électriquement, l’un pour monter et les deux autres pour avancer et reculer. Le navire profite d’un équipage, notamment du contremaître Tom Turner, et de nombreuses provisions. Les trois hôtes reprochent leur capture à Robur mais il est en aucun cas gêné par ses actions, ravi de leur faire découvrir les merveilles qu’ils peuvent voir lorsqu’ils se dirigent vers le nord et découvrent la ville de Québec, de Montréal et les chutes du Niagara quand ils atteignent le Canada. Ils partent vers l’est et atteignent le parc Yellowstone au nord du Colorado puis Salt Lake City, avant d’arriver devant l’océan Pacifique en remontant vers le nord, où ils se rapproche de Vancouver et des îles Aléoutiennes. Robur chasse et tue une baleine plaçant son embarcation à fleur d’océan en la harponnant, puis reprend la route vers l’est. Depuis le départ, Evans et Prudent pensent à s’évader mais lorsqu’ils atteignent le détroit de Béring, ils estiment que ce n’est pas le bon moment. Frycollin passe la plupart de son temps avec le maître-coq français François Tapage. L’Albatros survole la péninsule du camp de Kamtchatka puis atteint le Japon, et survole le mont Fuji puis sa capitale Edo (Tokyo). Ils contemplent un typhon dans le sud puis repartent vers l’est et atteignent la Chine, dont sa capitale Pékin. Ils évitent les tirs et bombes des habitants apeurés par cette apparition et poursuivent leur route en contemplant la muraille de Chine, puis ils partent vers le sud, où ils quittent le pays, et survolent le Tibet. Ils peuvent alors contempler la chaîne de l’Himalaya et ses différents hauts sommets comme l’Everest, avant d’arriver en Inde. L’Albatros descend jusqu’à la surface d’un lac pour refaire le plein d’eau douce, quand les trois prisonniers tentent de s’échapper, mais ils sont attrapés par l’équipage. Poursuivant vers l’est, ils approchent de la Turquie et atteignent la mer Caspienne où l’embarcation se rapproche de l’eau pour pêcher. Le trio prévoit d’utiliser un câble pour tenter de s’échapper mais Frycolin est découvert avec un câble, empêchant l’opération, puis pendu quelques instants dans airs à celui-ci tandis qu’une tempête orageuse survient et perturbe temporairement les moteurs électriques du vaisseau. Ils repartent vers le nord-ouest et survolent Moscou rapidement, passent les pays de la Baltique, puis les pays scandinaves. Les prisonniers réfléchissent alors à envoyer un SOS à terre, Prudent utilise alors sa tabatière vide et y place une note expliquant leur condition, mais attens un mlment oppirtun pour la lancer à terre. L’Albatros prend la direction du sud-ouest et longe les côtes des différents pays européens pour arriver jusqu’en France où il atteint Paris ; il reste quelques temps permettant à l’équipage de contempler la ville lumière, et à Prudent de laisser tomber son message. Ce dernier est ramassé le lendemain par une habitante, qui le remet à la police, qui en découvre le contenu expliquant la captivité de Phil Evans et Uncle Prudent, secrétaire et président du Waldon-institute de Philadelphie, qui demandent de prévenir amis et connaissances. L’Albatros repart et survole l’Italie puis atteint la Tunisie et le continent africain.
Prudent et Evans dévoilent à Robur avoir lancé un message, ce qui le met en rage. Ils voyagent vers le sud-ouest passant au-dessus d’Alger, traversant le Sahara, dépassant Tombouctou jusqu’au royaume de Dahomey, où ils sont témoin de la passation de pouvoir entre un nouveau roi et sont prédécesseur défunt, au cours duquel se déroule un rituel dans lequel des sacrifices humains sont perpétrés. Ils interviennent et tuent bon nombre de ces indigènes. Ils arrivent jusqu’à l’océan Atlantique et le traversent vers l’est plus ou moins sur l’équateur où ils sont témoin ou victimes de diverses manifestations météorologiques ou physiques et électriques, puis se dirigent vers le sud-ouest lorsqu’ils atteignent la Patagonie et le Cap Horn. Les deux dirigeants du Weldon-Institute se rendent finalement compte de la supériorité de cet appareil sur leurs ballons à portance plus légère que l’air, et envisagent de le détruire, afin de conserver une suprématie technique. Sur la mer Antarctique, ils longent le bas du Pacifique et viennent en aide à une petite embarcation en perdition emmenant des matelots d’un navire français. Mais ils sont pris dans un ouragan très fort, et sont obligés de se laisser porter par les vents trop puissants. L’Albatros est poussé vers le sud au-dessus de l’Antarctique et atteint le pôle Sud, évite de justesse dans les monts Ross le volcan Érebor et le Terror. Mais par chance, la tempête s’affaiblit laissant la possibilité à l’embarcation de reprendre le dessus et de s’éloigner vers le nord. Robur décide de faire une halte au-dessus d’une île dans le Pacifique sud pour réparer les avaries, et jette l’ancre pour la première fois depuis le départ. De l’île Chatam à proximité de la Nouvelle-Zélande, ce dernier compte se rendre sur son île repère, l’île X, afin de tout réparer et de refaire le plein des provisions. Evans et Prudent décident de passer à l’action, ils volent des explosifs utilisés contre les Dahomey ; puis le soir du 27 juillet venu, soit un mois er demi après leur disparition, ils allument la mèche pour leur laisser le soin de descendre à terre par le câble de l’ancre. Ils retrouvent au sol Frycollin, lui aussi déjà descendu, tandis que l’équipage se rend compte de leur départ et leur tire dessus. Mais le vaisseau s’éloigne vers le nord-ouest alors que le câble est coupé, même si Robert ne compte pas laisser partir les trois hommes et divulguer le secret de sa technologie, puisqu’il compte revenir les chercher et ne pas laisser leur liberté. Peu de temps après, l’explosion se déclenche et détruit l’Albatros, qui chute lentement sur l’eau et finit de se disloquer.
Le trio de fuyards atteint un village de sauvages, apeurés par la vision de l’Albatros, qui croyant voir un dieu, leur offre pendant un mois accueil et le gîte. Début septembre, ils peuvent prendre un bateau qui passe à proximité pour la Nouvelle-Zélande, puis quelques jours après un autre pour San Francisco, où ils prennent le train pour revenir à Philadelphie le 27 septembre sains et saufs. L’année suivante, 7 mois après, le Weldon-Institute inaugure son Go a Head, sans rien avoir dévoilé de l’existence de l’Albatros, ni de leurs aventures. Cependant, tandis que leur dirigeable présente différentes manœuvres dans les airs pour prouver ses capacités, un étrange appareil apparait au loin dans les airs. Robur et son équipage ont survécu au naufrage, et ont reconstrui progressivement l’Albatros en 8 mois, avant d’apprendre le lancement du Go a Head, et de revenir pour assouvir une apparente vengeance. Le ballon tente de faire différentes manœuvres verticales pour s’échapper de l’appareil de Robur, mais il perd son gaz et de l’altitude, presque au le point de se cracher au sol. Mais Robur embarque l’équipage de force et le fait passer sur son Albatros. Il ramène Evans, Prudent et leur équipage au sol et, s’adressant à tout le public, il leur rend la liberté et repart avec sa technologie en arguant qu’il attend une période plus propice pour la confier à l’humanité. Robur disparait alors dans les airs avec son Albatros. Le public semble comprendre le malaise des mensonges du duo du Weldon-Institute. Le récit se termine par l’affirmation que l’aéronautique va évoluer, les aérostats plus lourd que l’air et leur technologie vont prendre le dessus sur les les ballons et dirigeables plus léger que l’air.
Commentaires
C’est un roman de science-fiction et d’aventures.
- Robur-le-Conquérant
- Jules Verne
- 1886
- Le Livre de Poche (2007)
- 9782253012733