Tout sauf un homme3 minutes de lecture
Andrew Martin se rend auprès du meilleur robot-chirurgien pour lui demander une opération, mais celui-ci refuse, tandis que Andrew insiste. 200 ans plus tôt, le robot positronique prototype NDR-113 est confié en test à la famille Martin, rapidement surnommé Andrew, pour effectuer des tâches ménagères et subvenir aux besoins et demandes quotidiens de la famille, ce dont il s’acquitte à la perfection. Progressivement, il ressent un certain attachement pour les deux enfants de la famille, qu’il appelle Mademoiselle et Petite Mademoiselle. Un jour de voir la Petite Mademoiselle triste et jalouse du cadeau d’anniversaire de sa sœur, celle-ci lui demande de lui sculpter quelque chose dans un morceau de bois. Andrew confectionne un pendentif d’une beauté rare qui laisse perplexe la petite fille, mais aussi Monsieur, Gérald Martin. Afin de confronter ses talents inattendus, il lui demande d’en réaliser un autre et il s’exécute ; puis par la suite, Andrew étudie le bois, la sculpture et l’ébénisterie et se met à créer des meubles à la stupéfaction de Monsieur. Il demande à U.S. Robots de vérifier l’intégrité du robot, qui ne trouve rien d’anormal mais veut l’étudier. Monsieur refuse et préfère garder Andrew tel qu’il est.
Les années passent, Mademoiselle est rarement chez les Martin, Petite Mademoiselle a grandi ; elle demande à son père de faire payer les œuvres faites pas Andrew. Monsieur, aidé par son avocat, décide d’ouvrir une société dont Andrew est actionnaire pour qu’il puisse légalement user d’un compte en banque. Le travail d’Andrew devient célèbre et lui permet de gagner beaucoup d’argent. Les années passent, Andrew paye lui-même toutes les réparations et améliorations de son corps. Les deux filles se marient et ont des enfants. Gérald devient vieux, quand Andrew lui demande une faveur, lui donner sa liberté. Il n’apprécie pas du tout la demande, et accepte sous la contrainte de sa fille, de demander au tribunal une décision officielle. Le procès se déroule et le juge prononce une décision en faveur du demandeur, qui obtient sa liberté, confirmée par la suite en appel. Andrew profite de ce nouveau status mais reste aux serves de Monsieur, il se paye une maisonnette et un terrain jouxtant celui des Martin. Puis Gérald meurt, Mandy (Amanda, Petite Mademoiselle) vieillit aussi ; Andrew décide de porter des habits mais ne sort que très peu. Un jour, il décide d’aller à la bibliothèque pour s’instruire, notamment remettre à jour ses connaissance sur le langage humain, mais il se perd et deux voyous le maltraitent, lui faisant quitter ses habits et essayant de le démonter. Mais, le fils de Mandy, George, arrivent à temps pour le sauver. Sa mère lui demande de lutter pour les droits civils des robots ce qu’il fait avec son fils nommé Paul, et parviennent à obtenir, malgré des lois restant timorées malgré la reconnaissance des droits des robots et à leur respect. Puis Mandy décède ; Andrew décide d’écrire un livre sur l’histoire des robots et leur évolution. George vieillit, puis Paul aide Andrew à prendre contact avec U.S. Robots, afin qu’ils transfèrent son cerveau positronique dans un corps humanoïde semblable à celui des hommes. L’entreprise accepte sous la contrainte et les menaces de Paul, lui permettant finalement d’arborer un corps et une apparence humaine.
Par la suite, Andrew décide de créer des prothèses reproduisant la digestion, puis des organes génitaux. Il étudie la biologie et la robobiologie et crée lui-même les brevets qu’il vend à U.S. Robots, puis qu’ils exploitent en coopération avec succès. Andrew développe et révolutionne le domaine de la prothèse pour le corps humain, qu’il se fait implanter sur lui, et devient éminemment reconnu pour l’invention de ces organes artificiels reproduisant les fonctions humaines comme le foie, les reins, les poumons, etc. Il part quelques années sur la Lune pour adapter ses créations à la vie en apesanteur, et là, tous le considèrent avant tout comme un homme à part entière, alors qu’il est vu comme un robot, intelligent sur Terre. Lorsqu’il revient sur Terre, il reprend sa quête de devenir un homme, en essayant d’acquérir le status légal d’homme. maintenant âgé de 150 ans, il rencontre Chee Li-Hsing présidente de l’Assemblée Législative Mondiale, qui le soutient auprès des tribunaux pour faire voter ce status. Puis il s’appuie sur l’aide du cabinet d’avocats qui lui appartient Feingold & Charney, qui se sert du patron de leur service de nettoyage pour leur locaux, M. Hennessey, prétextant que sa greffe d’organe artificiel, fait de lui un homme malgré ses composantes technologique. Mais le tribunal accepte l’idée, mais décide que ce qui fait l’humain est la présence d’un cerveau biologique, ce que Andrew ne possède pas et refuse la status. Après de mûres réflexions, Andrew pense avoir trouvé l’objet de la farouche opposition du tribunal, qui pour lui réside dans son immortalité, puisque les nombreuses années de la procédures lui permettent d’atteindre les 200 ans. Andrew fait donc modifier son cerveau positronique et enlever les protection, permettant à celui-ci de se dégrader progressivement. Le jour de ses 200 &ns d’existence, le tribunal le considère donc mortel, et donc le déclare officiellement un « Homme bicentenaire ». Andrew meurt quelques temps après, repensant une dernière fois à Petite Mademoiselle.
Commentaires
C’est un roman de science-fiction, tiré de la nouvelle écrite par Isaac Asimov en 1976, L’Homme bicentenaire. Peu d’intérêt à lire la reprise de la nouvelle, avec un déroulement très calqué sur l’original, mis à part quelques maigres variations, comme le Lune, mais c’est si facile et rapide à lire que cela reste agréable, bien que parfois nian-nian
- Tout sauf un homme
- Robert Silverberg, Isaac Asimov
- 1992
- Plon (1993)
- Traduction par Arnaud Mousnier-Lompré
- 9782259026260