Un Hivernage dans les glaces4 minutes de lecture
À Dunkerque, Jean Cornbutte attend avec le prêtre et tout un cérémonial le retour de son brick La Jeune Hardie, qui revient d’un voyage commercial de la Norvège à Bodø mené par son capitaine son fils Louis, puisque ce dernier doit se marier avec sa jeune fiancée Marie. Cependant, le second André Vasling informe de suite du drame qui a coûté la vie à Louis, lorsque durant une tempête à proximité d’un malstrom, ils sont partis en chaloupe avec deux marins pour tenter de sauver une goélette en perdition et ont disparus corps et biens. Après quelques recherches infructueuses pendant les jours qui suivent, Vasling prit les commandes du brick pour retourner vers la France. Dès le lendemain, Jean décide de repartir avec le même équipage, Alain Turquiette, le charpentier Fidèle Misonne, le timonier breton Penellan, Gradlin, Aupic, ou Gervique, pour sillonner tous les ports de la Norvège afin de s’assurer de la complète impossibilité de retrouver son fils. Quelques jours après le départ, Jean découvre que Marie a embarqué avec eux grâce à la complicité de Penellan, puis ils font relâche pendant dix jours aux Îles Féroé alors qu’ils n’ont toujours rien découvert dans la région, avant de repartir à l’approche de la mi-juin vers Bodø, où ils arrivent à la fin du mois. Les autorités du port lui révèle qu’ils ont obtenu le message de cette goélette Froöern qui était en perdition datant du 26 avril annonçant la présence de Louis Cornbutte et de deux marins à son bord alors qu’ils sont emportés vers les contrées glacés du nord. Jean arme le navire pour le grand froid, refait le plein de vivres et repart à la mi-juillet prenant la direction du Cap Brewster sur la côte du Groenland. À mesure que le thermomètre descend en dessous de zéro, le navire pénètre les étendues d’eau gelée parsemées de différents blocs de glace, qui complexifie leur navigation, ne leur laissant que peu de place pour passer. Tandis que le second semble intéressé par Marie qui se méfie de lui, ils atteignent début août à proximité du cap l’île Liverpool où ils rencontrent les groenlandais qui leur vendent six chiens esquimaux. Début septembre, ils prennent des mesures drastiques pour lutter contre le froid descendants constamment à seize en dessous de zéro, et sont pour la première fois bloqués par la glace à la hauteur de la baie Gaël-Hamkes. Mais ils cassent la glace et parviennent à reprendre la route seulement jusqu’au milieu du mois où ils sont finalement bloqué et obligés d’hiverner. Ils partent à pied explorer les terres à proximité et découvrent une petite crique et une pointe de terre où plaçer le navire en sécurité mais bloquées par les glaces. Lors de leur retour, une sorte de tremblement de glace provoqué par les courants marins en profondeur brise l’épaisseur de la banquise sur la plaine et libère le passage pour le navire. Il est solidement installé dans la baie d’hivernage, ainsi que des tentes sur son pont. Vasling confie à Penellan qui ne l’apprécie pas, son intention de demander la main de Marie les recherches de Louis devaient être infructueuse, ce qui pour lui serait la meilleure solution. Bloqués six à sept mois dans la glace, Jean décide d’explorer à pied et planifie une expédition vers l’île Shannon début octobre, dont les préparatifs les mènent jusqu’à la fin du mois où ils partent avec Marie, Penellan, Vasling, Aupic et Misonne. Début novembre par moins vingt-cinq degrés au-dessous de zéro, ils avancent plusieurs jours avec le traîneau tiré par les chiens puis font une halte et construisent une sorte de maison de glace pour se protéger, mais écrasé par la fatigue et le découragement, Vasling convainc Jean de l’inutilité de continuer et de rentrer au navire, pour le plus grand désarroi de Penellan. Mais une tempête les empêche de repartir, et de surcroît recouvre la maison d’une couche importante de neige qui gèle et les enferme. Ils se mettent alors à creuser de différentes manières afin de pratiquer une sortie, attaquant avec leurs différents couteaux ou pics ferrés, ou avec une sorte de petit réchaud pour faire fondre la glace. Ils finissent par sortir et s’aperçoivent que le traîneau et les chiens ont disparu, mais ils détectent une colonne de fumée dans le ciel vers laquelle ils décident tous de partir. À son approche, ils entendent des cris et trouvent le corps d’un homme mort raidit par le froid, que Pekellan reconnaît comme l’un des deux marins accompagnant Louis, puis plus loin ils aperçoivent finalement l’île Shannon, mais avant une hutte de laquelle sort Louis Cornbutte presque mourant, le second matelot Pierre Nouquet, mais aussi Jocki et Herming deux marins du Froöern. Ils repartent vers le bateau quelques jours après à la mi-novembre, où sur la route ils retrouvent le traîneau et les chiens ayant survécus grâce aux provisions qu’ils ont pu trouver dessus. Début décembre soit semaines après, ils sont de nouveau sur le lieu de l’hivernage pour des retrouvailles chaleureuses. Ils constatent que les réserves sont perdues les obligeant à se restreindre et à survivre de la chasse pendant les cinq mois de l’hiver restant jusqu’au dégel, tandis que alerté par Penellan sur les agissements de Vasling vis-à-vis de Marie, Louis se méfie de lui. Le froid est accablant au-delà de quarante degrés en dessous de zéro, il commence à démonter le bateau pour faire du feu, la nourriture manque pour le groupe composé maintenant de quatorze personnes et quelques membres d’équipage sont à cran comme Aupic et les deux norvégiens remontés par Vasling, Jean attrape le scorbut. Début janvier, Louis sort autour du navire pour chasser, mais Vasling profite de son départ pour lancer une mutinerie, en provoquant Penellan au sujet du fourneau, sur lequel il dépose de la graisse. Mais celle-ci produit une fumée qui attire trois ours blancs qui montent à bord pour attaquer. Une bataille s’engage impliquant les ours, l’équipage, Vasling et les trois mutins, ainsi que Louis remonté dans la mâture, mais les ours sont tués ainsi que les mutins, ainsi que gens qui succombent de sa maladie. Le mois de février tempétueux à moins vingt-cinq degrés passe, puis une température précoce arrive au mois de mars alors que la chasse devient meilleure. Ils préparent alors le navire à le remettre sur l’eau lors du dégel progressif qui le libère de la glace. Le dégel se fait rapidement au mois de mai avec une température grandement remontée alors que la glace est déjà fissurée ou fendue, et a remis le bateau à flot. Le navire reprends la mer à la fin du mois, rencontre les premiers navires fin juin puis arrive à Dunkerque à la mi-août. Louis et Marie se marient ainsi deux jours après.
Commentaires
C’est une nouvelle longue d’aventures et de jeunesse.
- Un Hivernage dans les glaces
- Jules Verne
- 1855
- Librio (2021)
- 9782290225370