Voyage au centre de la Terre5 minutes de lecture

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Axel Lidenbrock, le narrateur, orphelin, vit en Allemagne à Hambourg chez son oncle et assiste ce professeur nommé Otto Lidenbrock, géologue et minéralogiste très colérique mais reconnu. La maison est également habitée par sa filleule Graübe et amoureuse d’Axel, et par la bonne Marthe. Le 24 mai 1863, Otto vient de faire l’acquisition d’un livre rare en langue islandaise, Heims-kringla, écrit par Snorre Turleson au XIIe siècle. Du livre, tombe un parchemin orné de runes composant un cryptogramme, qu’il convertit en lettre de l’alphabet mais il ne peut le déchiffrer. Sur le livre, il découvre l’inscription en rune du nom de l’éventuel précédent possesseur, qu’il réussi cette fois à déchiffrer, un certain Arne Saknussemm, un alchimiste islandais du XVIe siècle. Axel parvient à déchiffrer le parchemin, mais hésite à dévoiler le secret, ne voulant partir à l’aventure et risquer sa vie. Il finit tout de même par lui confier la manière de déchiffrer les phrases, qui précisent en latin « Descend dans le cratère du Yocul de Sneffels que l’ombre du Scartaris vient caresser avant les calendes de juillet, voyageur audacieux, et tu parviendras au centre de la Terre. Ce que j’ai fait. Arne Saknussemm. ». Otto décide de partir pour l’Islande, explorer les sous-sols et tenter d’atteindre le centre de la Terre et prépare le voyage, alors qu’Axel tente de le dissuader sans y parvenir. Ils partent aussitôt par le train jusqu’à Kiel où ils prennent un steamer, l’Ellenora, en direction Korsör pour reprendre le rail vers le Danemark et sa capitale Copenhague afin de trouver un bateau à destination de l’Islande. Là, ils logent à l’hôtel, puis rencontre M. Thompson, directeur du musée des Antiquités du Nord de la ville, qui les aide à trouver un navire, la Valkyrie menée par le capitaine Bjarne mettant les voiles vers Reykjawik le 2 juin.

Le voyage se passe sans encombre mis à part une tempête les deux derniers jours qui les ralentis. Ils arrivent à Reykjawik le 13 juin, où ils sont très bien accueillis et aidés, fort des recommandations de M. Thompson, par le magistrat et gouverneur de l’île le baron M. Trampe, et le maire M. Finsen, et hébergés par le professeur de sciences naturelles à l’école de la ville, M. Fridiksson. Ce dernier présente à Otto et Axel un chasseur d’Eider, Hans Bjelke, qui les guidera durant tout leur périple. Après de nombreux préparatifs visant à récolter vivres, outils, médicaments, ils partent le 16 juin pour le Sneffels. Ils s’éloignent de la ville et doivent prendre le bac pour atteindre Gardär, puis s’approchent jusqu’à Stapi le 20 juin, en passant dans différentes bourgades où ils passent leurs nuits. Ils engagent trois Islandis qui les aident à parvenir jusqu’au versant du Sneffels et monter au sommet de l’un de ses deux pics, le Scartaris, avant de repartir, puis ils redescendent dans le cratère où ils trouvent le nom de Arne Saknussemm gravé sur un rocher, le 25 juin. Il sont obligé d’attendre que le soleil et le ciel se dévoile, le 28 juin, où là, Otto entrevoit l’entrée de la grotte grâce à l’ombre du pic. Axel, Otto et Hans descendent avec leur équipement dans la gorge en rappel grâce à des cordages. Ils commencent à pénétrer les sous-sols par une pente très douce pendant deux jours, et prennent notamment une bifurcation vers l’est. Le souterrain remonte parfois légèrement, puis débouche sur une mine souterraine naturelle de charbon en impasse. Ils sont obligé de rationner l’eau et de faire demi-tour jusqu’à la bifurcation qu’ils ont passé cinq jours auparavant. Le 7 juillet, il y arrive en rampant à cause du manque d’eau, mais Axel n’est pas au mieux, il veut remonter ; Otto réussit à le convaincre de tenter un jour de plus dans l’autre direction, persuadé qu’il va tomber sur des sources d’eau. Axel souffre terriblement du manque d’eau, mais le lendemain Hans entend le bruit d’un écoulement de fluide dans une paroi ; ils trouvent de l’eau en perçant une cavité qui fait couler de l’eau chaude. Ils peuvent ainsi continuer l’exploration. Le 18 juillet, ils arrivent à plus de seize lieues en dessous du niveau de la mer, lorsqu’ils débouchent dans une vaste grotte où ils décident de prendre un jour de repos.

Soudainement, marchant devant, Axel s’aperçoit qu’il est tout seul. Il a donc perdu son chemin au niveau d’une bifurcation. Il se met à paniquer et tente de rebrousser chemin, il finit par entendre les voix de Hans et Otto et parviennent à communiquer sans se retrouver à travers les parois. Il décide de continuer à rebrousser chemin pour les rejoindre. Il perd connaissance et se réveille par la suite le 9 août, devant ses deux compagnons de voyage qui l’ont retrouvé. Axel se remet progressivement, puis découvre qu’ils sont sur les rives d’une mer souterraine dans une grotte gigantesque éclairée comme le jour, dont les vapeurs dans les hauteurs forment des nuages, bordée par une forêt de champignons géants ; il découvrent des ossements d’animaux préhistoriques fossilisés éparpillés partout. À l’aide des outils qu’ils ont emporté, Hans construit un radeau grâce à des morceaux de bois fossilisés retrouvés ca et là, qui leur permet d’embarquer le 13 août afin de traverser la mer souterraine. Après plusieurs jours de navigation, ils arrivent à pêcher différents poissons, des poissons préhistoriques, éteint ou sous-évolués. Lors d’un rêve, Axel croit voir toute une panoplie d’animaux préhistoriques. Puis le 17 août, ils sont spectateurs d’un combat entre deux animaux préhistoriques, un ichthyosaure et un plésiosaure, qui donne lieu à la mort de l’un des deux. Le 19 août, ils rencontrent une île avec un geyser, qu’ils prennent de loin pour un cétacé géant, puis repartent toujours dans le but d’atteindre le centre de la Terre. À partir du 19 août, ils essuient un orage monumental, subissent le tonnerre, la foudre, les phénomènes électriques et ignivomes, faisant balloter le radeau comme un fétu de paille et risquent de les faire exploser, au moins jusqu’au 25 août. Là, le radeau se brise sur une côte ; Hans, Otto et Axel, font le bilan des pertes de leurs matériel et provisions, qui s’avère dérisoire, leur permettant de relancer rapidement l’expédition ; Hans répare le radeau en cas d’effectuer le retour par cette même route. Ils estiment s’être éloigné de 900 lieues de leur départ, et d’être éventuellement sous la mer Méditerranée, sinon d’avoir été renvoyé par la tempête sur la rive qu’ils ont quitté au départ, s’ils interprètent correctement les indications contradictoires de leur boussole avec leurs déductions sur leur position. Axel et Otto décident d’explorer les environs et tombent rapidement sur une immense grotte dans laquelle une grande quantité d’ossements, et de pierres jonchent sur le sol. Là, ils découvrent même un crâne humain, ainsi qu’un squelette entier d’un homme préhistorique leur laissant croire que les hommes ont cohabité avec les animaux préhistoriques. Plus loin, ils découvrent une forêt dense de végétation, mais de couleur brune, la chlorophylle ne pouvant se fixer sans soleil. Ils pénètrent les lieux, puis avec la plus grande stupéfactions, ils découvrent une sorte de mammouth préhistorique, mais aussi un homme préhistorique géant, qui les obligent à prendre la fuite. Une fois sortis de la forêt, ils estiment que la tempête les a repoussé seulement un peu plus au sud de leur départ en radeau. Ils longent donc la côte afin de tomber éventuellement sur leur point de départ et là dans le sable, ils trouvent un poignard rouillé qu’ils considèrent comme un oubli de Saknussemm, et émoussé, alors qu’ils trouvent sur une pierre une inscription gravées, les initiales du scientifique : A S (Arne Saknussemm). Ils retournent auprès de Hans, puis reprennent tous les trois le radeau pour longer la côte d’où ils viennent. Ils débarquent puis trouvent une galerie, mais qui s’avère bouchée.

Ainsi, le 27 août, ils utilisent leur poudre pour faire exploser le rocher. L’explosion libère une grande quantité d’eau et déclenche un raz-de-marée, la mer semblant se déverser dans les sous-sols, alors qu’ils avaient embarqué sur le radeau par sécurité ; ils perdent la quasi-totalité de leurs bagages, vivres et équipements. Le niveau remonte alors très rapidement et un courant se forme, qui les entraine dans une galerie qui remonte vers la surface, où la température de l’air comme celle de l’eau est haute. Ils comprennent qu’il sont dans le conduit d’une cheminée secondaire d’un volcan actif en éruption. L’eau cesse de monter, alors qu’une roche magmatique remonte du fond provoquant à son tour une remontée. Après un moment de calme, cette remontée reprend, dans un déluge d’explosion et de chaleur, où Axel perd conscience ; les trois hommes sont éjecté dans les airs. Ils se retrouvent adossés sur le flanc d’un volcan, puis rencontrent un jeune garçon, qui leur explique qu’ils sont à Stromboli en Italie. Ils sont aidé par des pêcheurs auprès desquels ils se font passer pour des naufragés. Le 31 août, il embarquent pour Messine et de là pour la France vers Marseille, puis arrivent à Hambourg le 9 septembre. Fort de la réputation d’Otto et du récit de leurs aventures, le monde entier apprend progressivement les découvertes, et la ville fait une fête en leur honneur. Hans repart en Islande et Graübe se marie avec Axel.

Commentaires

C’est un roman d’aventure et de science-fiction, un voyage entrainant les protagonistes dans les entrailles de la Terre, mais aussi dans le passé lointain de la planète. C’est très facile et très agréable à lire, dépaysant. Une partie de la traversée prend la forme du journal de bord… Le roman au thèmes scientifiques abord les sujets de la géologie et spéléologie, la paléontologie, sur fond d’aventures teintées de fantastique.