Voyages et Aventures du capitaine Hatteras6 minutes de lecture

Première partie : Les Anglais au pôle Nord

Couverture (Fair use)

Dès le début de l’année 1860, de nombreuses personnes dans le port de Liverpool sont intriguées par le bateau nommé Forward, qui vient d’être construit. Il semble prévu pour affronter les mers glaciales, il est affrété en vivres et en équipements pour plusieurs années, dont beaucoup de poudre mais très peu d’armes malgré un canon, et personne ne connait son capitaine. Richard Shandon est le second qui a été engagé par lettre signée K Z.. Il a engagé son suppléant James Wall et le maître d’équipage Johnson, ainsi que tout le reste de l’équipage. Le docteur Clawbonny, avide d’aventures et de découvertes, a été recruté par courrier du même auteur que pour Shandon. Comme prévu par la première lettre le Forward reçoit la livraison d’un chien en provenance d’Italie. Le 15 février, le brick Forward est prêt pou le départ, le 5 avril qui suit. Ce matin-là, le chien Captain ramène une lettre signée K.Z. indiquant de prendre le départ pour le cap Farewell vers le 20 avril sinon de remonter la mer de Baffin jusqu’à la baie Melville et que le capitaine s’y présentera d’ici là.

Le Forward prend la mer vers le nord en direction du Groenland qu’elle aperçoit vers le 20 avril ainsi que le cap Farewell, tandis que les températures tombent en dessous de źero. Se frayant un chemin parmi les glaces flottant à la surface de poussé par des perches où hallé depuis les glaces, le bateau atteint le cap Désolation, puis les limites du cercle polaire le 26 avril puis le dépasse. Les jours suivants, il fait face à des iceberg qui se déplacent et qui se retournent, provoquant des remous importants et risquant de le faire sombrer. Tandis que l’équipage regrette l’absence d’alcool à bord, a des doutes sur la destination, les doutes sur le capitaine et pense même que c’est le chien Captain, Shandon reçoit un message de K.Z. dont personne ne sait d’où il vient, demandant de continuer vers la baie de Melville et plus précisément vers le détroit de Smith. Le brick atteint les cotes du Danemark à la baie de Godhavn, puis dépasse l’île Disko, puis Uppernawick le 6 mai. Plus loin, Shandon descend sur la banquise pour étudier les passages qui se présentent, mais pendant se temps les matelots ligotent le chiens et le jettent vivant dans un trou de phoque. Le Forward repart, puis Shandon apprend la disparition de Captain, mais ne dit rien de peur d’une mutinerie. Ils arrivent au passage du Pouce-du-Diable, sorte d’iceberg ressemblant à un doigt, mais là l’équipage prend la fuite pensant voir un monstre. C’était lombre projettée avec la glace de Captain, s’étant détaché et sauvé puis qui est remonté à la surface plus loin. Le Forward repart avec tout le monde à bord. Tandis que les matelots se mutinent, le Forward pénètre une sorte de cirque de glace obligeant Shandon à prendre les commandes et accélérer pour sortir avant qu’un iceberg avancant pour boucher la sortie. La manœuvre est vaine, mais le capitaine sort de sa cabine et fait virer de bord le bateau, le sauvant du naufrage. C’est le capitaine John Hatteras, à bord sous l’identité du matelot Gary, pour garder l’anonymat, puisqu’il est déjà revenu de deux voyages infructueux et meurtriers vers le pôle Nord. Hatteras reprend ainsi le contrôle de son chien Duk et du navire.

Hatteras réaffirme son objectif d’atteindre le Pôle Nord ; le passage vers le Cap de Smith étant bouché, il décide de se diriger vers le détroit de Lancastre du côté ouest de la mer de Baffin, et vers le 23 mai, le forward utilise la poudre pour frayer un chemin parmi la glace et les icebergs. Après une halte au port Léopold, le Forward reprend la mer vers le nord et le 1er juin double le cap Gary pour atteindre le détroit de Bellot. Au nord, le détroit se trouve fermer par les glaces, et le capitaine hésite à hiverner. Ne pouvant remonter par le détroit de Peel, il contourne la terre du Prince-de-Galles pour gagner le canal Mc Clintock. Ceci les amène exactement sur le pôle Nord magnétique, puis le forward remonte vers le nord et dépasse la baie Osborne le 14 juin. Après une tempête remuant les glaces et la mer dans le bassin de Melville, le Forward croise et chasse une baleine, à l’aide de la chaloupe lance son harpon. Mais l’approche de deux icebergs oblige à couper la corde et la laisser s’écraser. Le 25 juin, le navire atteint le cap Dundas puis Walker mais les réserves de charbon s’amenuisent. Le 3 juillet, l’expédition atteint l’île Beechey et espère refaire le plein de charbon, mais la colonie n’existe plus et plus aucun bâtiment ou magasin n’a subsisté. Le Forward reprend la route du nord avec ses deux mois de charbon restants, et oblige le capitaine à se reposer sur la navigation à voiles ; l’expédition atteint la baie Baring fin juin mais l’approche de l’hiver oblige le capitaine pour ne pas perdre de temps à descendre les chaloupes et à faire pagayer ses matelots. Une partie de l’équipage dont Shandon et ses seconds n’osent rien dire, mais les autres matelot méditent ouvertement des projets de révolte. Quand le capitaine veut rallumer les machines pour avancer, le matelot Pen s’y oppose, mais Hatteras s’oppose à lui fermement et vigoureux et le fait mettre aux fers. Le 19 août, l’expédition atteint la baie de Northumberland, et jette l’ancre, cerné par les glaces de toute part. Au niveau de l’île de la Table, l’embarcation est poussée par l’arrière par des chutes de glace tandis que l’équipage tente de faire sauter la glace à l’avant pour permettre l’avancée, mais le navire est soulevé et déposé sur une sorte de couche de glace qui dérive vers le nord pendant plus sieurs jours. Dans ce Pôle du Froid, Hatteras d’hiverner le navire ; de nombreux travaux et nouvelles règles sont effectués et mises en places pour préparer cette période de grand froid. L’hiver avance, le navire dérive doucement vers le nord ; l’équipage chasse (notamment un renard marqué par une ancienne expédition), puis la majorité est atteinte du scorbut, et vers le 20 décembre, il ne reste plus de charbon, l’équipage brule la graisse des phoques qu’elle a tué, mais dès le premier janvier 1861, malgré les oppositions d’Hatteras, elle commence à démonter le navire pour chauffer. Laissant le navire sous la garde de Johnson, le maître d’équipage en qui il a confiance, Haterras, le docteur et deux matelots, Simpson et Bell, partent en traineau pour tenter de rejoindre les vestiges d’une ancienne expédition au cap Bellcher, dans l’espoir d’y trouver du charbon, et parcourent ainsi plusieurs centaines de milles, au cours desquels ils sont assaillis par le froid, attaqués par des meutes de renards et d’ours qui tentent de piller leurs réserves, mais les font fuir. Fin janvier, le froid les assaille et Simpson tombe gravement malade du scorbut puis meurt. Ils l’enterrent, mais aussitôt, ils trouvent plusieurs corps de membres d’une expédition qui viennent d’être enseveli, dont un vit encore, qui semble être Américain, nommé Altamont, du navire provenant de New York, le Porpoise. La mort dans l’âme Hatteras décide stopper l’aventure et de retourner, sans charbon, vers le Forward. Arrivés au navire 20 jours après, ils découvrent qu’il ne reste plus que Johnson, tandis que les autres matelots poussés par le froid, l’alcool et la folie, menés par Shandon, sont parti 48 heures plus tôt en mettant le feu au navire.

Deuxième partie : Le Désert de glace

Les quatre homme, Hatteras, le docteur Clawbonny, Johnson et Bell, récupère le matériel et les vivres projetés par l’explosion du Forward et construisent un igloo pour se protéger du froid et des chutes de neige, tandis qu’il n’en reste plus que trois semaines à l’expédition. Les hommes hésite à revenir vers la côte, ou vers la civilisation. L’américain se remet progressivement, et dévoile l’existence du navire Porpoise, qui est chargé de vivres et et de combustible, laissant espérant la survie, mais éventuellement un retour plus en sécurité, sinon des explorations futures par les terres jusqu’au pôle Nord à la bonne saison. Ils décident de partir rapidement vers le point indiqué par Altamont, mais après plus de deux semaines de marches, le convoi est exténué et se retrouve sans nourriture et munitions pour chasser. Mais, le docteur réussit à fabriquer une balle avec du mercure gelé, qui permet à Hatteras de tuer un ours qui les suit pour les manger, depuis plusieurs jours. Ils trouvent ainsi de la nourriture et et parviennent à atteindre le navire échoué. Ils construisent une maison pour y vivre et stocker poudre, combustibles et nourritures, qui leur est maintenant disponible pour survivre deux années. Altamont se remet, mais sa condition de capitaine du Porpoise crée des tensions et problèmes avec le capitaine Hatteas. Altamont nomme les lieux Nouvelle-Amérique, tandis que les anglais donnent des noms au divers endroits qu’ils ont croisé. Ils créent un phare sur un pic rocheux jouxtant leur maison, à l’aide d’une pile à Bunsen du Porpoise. Leur habitation semble cernée par un groupe de cinq ours mais qui disparaissent par la suite. Sans en parler à Altamont, Hatteras et ses trois hommes décident d’aller jusqu’au pôle à pied lors de l’été qui arrive ; Hatteras ne supporte pas la présence d’un américain dans un éventuel succès de son aventure, ni même construire une chaloupe avec le bâtiment américain désœuvré, pour y parvenir. Cependant, les cinq ours attaquent l’habitation, dans laquelle les aventurier se barricadent sauf le docteur, qui revient par la suite avec une peau de renard. Ils profitent de cette aubaine pour dissimuler un petit barillet de poudre dans la peau pour le faire passer pour la bête, et font exploser la poudre et les ours. Quelques jours plus tard, ils partent à la chasse, ils sont attaqués par deux bœufs musqués qui sont à deux doigts de tuer Hatteras, mais Altamont les tue et le sauve de la mort. Les deux hommes deviennent amis et reconnaissant l’un envers l’autre de s’être mutuellement sauvé la vie, alors que Hatteras apprend que l’objectif de son nouvel ami n’était pas le pôle Nord. Dès lors, Belle construit une chaloupe et les cinq hommes partent pour le pôle Nord en traineau, chargé de nombreuses ressources, vivres ou poudre, ainsi que la chaloupe. Il atteigne une montagne de neige rouge, subissent une tempête, puis sont étonnés de trouver des traces de récentes d’européens, mais qu’ils comprennent par la suite être les leurs. Puis, ils atteignent la côte nord début juillet et utilisent la chaloupe pour continuer vers le nord. Ils naviguent sans difficulté, jusqu’à une tempête qui les ballote, et arrivent dans l’œil du cyclone. De loin, ils aperçoivent, l’île du pôle Nord, où ils semblent déceler un volcan. Ils approchent un iceberg sur lequel figurent plusieurs ours et craignent le pire, mais le glaçon s’éloigne. Mais en sortant de la tempête, Hatteras tombe à l’eau et disparait. Les quatre rescapés arrivent sur l’île constituée d’un volcan et éruption, et trouve rapidement le capitaine Hatteras échoué sur le rivage. Ils trouvent une grotte comme refuge où ils laissent trace de leur passage, mais Hatteras veut aller jusqu’au point précis du pôle Nord, en haut du volcan. celui-ci y parvient mais perd la raison. Le groupe décide de revenir par la mer en longeant la côte, jusqu’à leur habitation de glace. Mais celle-ci a fondu et la quasi-totalité des vivres a été pillé par les animaux sauvage. Ils ramassent les restent et repartent par la mer de Baffin vers le sud et l’Europe. Au sud de la Nouvelle-Amérique, qu’ils traversent en traineau, ils découvrent les corps des mutins du Forward, mort et glacé. Puis, à bout de force et de vivres, ils ont la chance de croiser un baleinier, le Hans Christian, qu’ils rejoignent en radeau de fortune, et qui les ramène à Londres mi-juillet 1861. Les exploits du capitaine Haterras sont acclamés par la société scientifique londonienne ; le groupe décide de vivre sur Liverpool, lieu d’où ils sont parti, où le capitaine Hatteras est interné.

Commentaires

C’est un long roman d’aventures.