Le Petit Prince4 minutes de lecture
À l’âge de six ans, le narrateur dessine un serpent-boa avalant sa proie, un éléphant mais ne représente qu’une masse informe puis dans un second dessin, il en dessine l’intérieur, poussant les adultes à lui recommander d’arrêter cette activité artistique et de se consacrer à l’instruction abandonnant dès lors sa carrière de peintre. Déçu, il explique qu’il a alors appris à piloter des avions, et maintenant adulte, parcourant le ciel, qu’il est tombé en panne lors d’un vol dans le désert du Sahara qui l’a obligé à se poser, possédant à peine huit jours de réserve d’eau. Cependant, le premier soir après s’être endormi, il est réveillé par une petite voix qui lui demande de lui dessiner un mouton, un petit bonhomme qui ne semble pourtant là pas perdu, et ne sachant rien à dessiner, il lui propose de refaire un éléphant mais celui-ci refuse, poussant le narrateur à dessiner un animal mais qui ressemble à un bélier selon l’enfant, puis un autre trop vieux ou un autre trop malade. Désireux de tenter de réparer son moteur au plus vite, il dessine alors une caisse, lui expliquant que le mouton qu’il désire est à l’intérieur, ce qui satisfait le jeune garçon, le petit prince, qui déclare trouver ce qu’il cherchait. Leur discussion semble le laisser supposer que ce dernier vient d’une toute petite planète, qu’il suppose être l’astéroïde B612, puis il confesse relater l’histoire de leur rencontre qui s’est opérée six ans auparavant pour ne pas l’oublier.
Le troisième jour ils évoquent tous les deux la présence de baobabs (qui pourraient nourrir le mouton) et la nécessité de maîtriser leur prolifération sur la petite planète pour la préserver de leur envahissement. Le lendemain, le petit prince explique qu’il a vu 44 fois le soleil se coucher sur sa petite planète, ressentant à chaque fois de la tristesse, puis le cinquième jour il s’énerve en tentant de réparer son avion lorsque le petit prince l’accuse d’être comme les adultes quand il lui parle des moutons qui mange tous les végétaux notamment les fleurs et même leurs épines. Ce dernier devient même triste lorsqu’il évoque une fleur unique qu’il aime profondément et qui pousse uniquement sur sa planète que son mouton pourrait manger, le poussant à le consoler, et explique ses regrets lorsque celle-ci grandit et commence à lui parler lui évoquant sa peur du vent et d’être dévorée alors que le petit prince ne la croit pas. Mais juste avant son départ la fleur déclare au Petit Prince son amour, puis celui-ci visite les astéroïdes alentours, où il rencontre sur le premier d’entre un roi assis sur son trône, qui lui parle de son pouvoir universel et explique que son autorité n’existe que par ses exigences raisonnables. Le roi tente de le retenir le faisant ministre ou juge mais le petit prince décide de partir plutôt que de juger un vieux rat un mort vivant sur la planète et repart puis arrive sur la seconde qui est habitée par un vaniteux qui lui demande de l’applaudir et finalement de l’admirer avant de repartir rapidement. La troisième planète est habitée par un alcoolique qui déclare boire pour oublier qu’il a honte de boire. Le petit prince repart et arrive sur la planète suivante tout aussi petite, celle d’un businessman qui est très occupé à comptabiliser les millions d’étoiles dans le ciel qui selon lui lui appartiennent, puisque il est le premier à les avoir désiré, sa propriété étant inscrite sur un papier enfermé dans un tiroir. La planète suivante est plus petite permettant seulement d’accueillir un réverbère et un allumeur qui a la consigne depuis de nombreuses années d’éteindre et de rallumer le réverbère le matin et le soir, sur cette planète qui tourne sur elle-même en une minute ce qu’il oblige à travailler en permanence, mais le petit prince semble apprécier cette personne qui n’est pas tournée vers elle-même comme les quatre précédentes qu’il a rencontrée. La sixième planète plus grande habitée par un vieux monsieur géographe qui écrit des livres énormes, et qui concède ne pas connaître sa planète puisqu’il est géographe mais il n’est surtout pas explorateur. Le petit prince décrit alors sa planète, ses trois volcans mais aussi sa fleur que celui-ci lui apprend être éphémère, et risqué de disparaître un jour ou l’autre ce qui donne des regrets et tristesse au Petit Prince, puis le géographe du conseil d’aller visiter la terre. Il arrive ainsi en Afrique dans un désert ou les rencontres un serpent avec qui il discute et qui lui promet un jour de l’aider à repartir sur sa planète. Plus loin il rencontre une fleur qui ne sait où ils sont bien qu’elle en ait vu passer quelques-uns il y a des années. Il arrive jusqu’à une montagne sur laquelle il monte au sommet et tente d’appeler des gens mais il n’y a que l’écho de sa propre voix qui lui répond, puis il finit par trouver une route qui prend et qui l’amène probablement auprès des hommes, cependant il rencontre un jardin fleuri de roses qui ressemblent à sa fleur. Cette découverte le chagrine puisqu’il pensait posséder une fleur unique au monde, d’autant plus que ces volcans s’avèrent minuscules à côté de la montagne qui l’a vu, le poussant à tomber en larmes. Là le renard apparut sous le pommier lance la discussion sur les hommes l’amitié et lui propose de se laisser apprivoiser pour devenir amis puis lui conseille d’aller voir les fleurs pour comprendre que la sienne est unique au monde. Là le Petit Prince comprend que sa fleur est ubique et la seule au monde puisque il l’a apprivoisé est est devenu son ami au contraire des milliers de fleurs du jardin fleuri qui n’appartiennent à personne et sont toutes anonymes. Le renard conclut en lui expliquant qu’on ne voit clairement qu’avec son cœur plutôt qu’avec ses yeux. Il rencontre un aiguillère qui dirige des voyageurs partant ou arrivant par milliers dans un mouvement perpétuel, puis c’est au tour d’un marchand de pilule qui apaise la soif pendant une semaine permettant de gagner 53 minutes par jour qui peuvent être utilisés comme on le désire selon le commerçant.
Au huitième jour de sa panne, l’aviateur et le petit prince décident de partir à la recherche d’un puits poussé par la soif, qu’ils finissent par trouver. Après s’y être abreuvé d’eau et une discussion au sujet d’une allégorie avec l’amitié, l’aviateur lui fait un dessin de muselière pour le mouton, et retourne à son avion pour le réparer, puis revient après cette tâche, où il trouve le Petit Prince en discussion avec le serpent qui lui dit de se rendre à l’endroit de leur première rencontre pour rentrer chez lui. Le lendemain, le Petit Prince conseil à l’aviateur de partir mais celui-ci le suit, donnant lieu à une discussion profonde sur leur amitié. Ils finissent par arriver sur l’endroit de son départ, une sorte d’éclair s’abat sur le Petit Prince lui donnant la mort, laissant tomber son corps au sol. Ne trouve plus le corps et peut alors rentrer avec son avion réparé, riche d’une histoire qui ne racontera à personne.
Commentaires
C’est un conte philosophique sous la forme d’un conte pour la jeunesse.
- Le Petit Prince
- Antoine de Saint-Exupéry
- 1943
- Folio Junior (2007)
- 9782070612758